Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Écoutez, fit Raskolnikov, voilà (il fouilla dans ses poches et en tira vingt kopecks), voilà de l’argent, prenez une voiture et faites-la reconduire chez elle. Si nous pouvions seulement nous procurer son adresse.

– Mademoiselle, dites, mademoiselle, recommença le sergent de ville en prenant l’argent, je vais arrêter une voiture et je vous accompagnerai moi-même. Où faut-il vous conduire ? Où habitez-vous ?

– Allez-vous-en ! Quels crampons ! » fit la jeune fille et elle refit le même geste d’écarter quelqu’un.

« Ah ! que c’est mal ! quelle honte ! » Il hocha de nouveau la tête, d’un air plein de reproche, de pitié et d’indignation. « Là est la difficulté, fit-il à Raskolnikov, en le toisant, pour la seconde fois, d’un bref coup d’œil. Il devait lui paraître étrange, ce loqueteux vêtu de telles guenilles qui donnait de l’argent.

« Vous l’avez rencontrée loin d’ici ? lui demanda-t-il.

– Je vous le répète : elle marchait devant moi sur ce boulevard, elle chancelait. À peine arrivée au banc, elle s’y est affalée.

– Ah, quelles hontes maintenant dans ce monde, Seigneur ! Une jeunesse pareille et déjà ivre ! On l’a trompée, ça c’est sûr. Tenez, sa petite robe est toute déchirée... Ah ! que de vice on rencontre aujourd’hui. C’est peut-être une fille noble après tout, ruinée. On en voit beaucoup à présent. On la prendrait pour une demoiselle de bonne famille », et de nouveau il se pencha sur elle. Peut-être lui-même était-il père de jeunes filles bien élevées qu’on aurait pu prendre pour des demoiselles de bonne famille, habituées aux belles manières.

« L’essentiel, faisait Raskolnikov tout agité, l’essentiel, c’est de ne pas la laisser tomber aux mains de ce drôle. Il l’outragerait encore, ce qu’il veut est clair comme de l’eau de roche. Voyez-vous le coquin, il ne s’en va pas ! »

Il parlait à haute voix et indiquait le monsieur du doigt. L’autre entendit et parut prêt à se fâcher encore, mais il se ravisa et se contenta de lui jeter un regard méprisant. Puis, il s’éloigna lentement d’une dizaine de pas et s’arrêta de nouveau.

« Ne pas la laisser tomber entre ses mains ? Ça, ça se peut, oui, répondit le sous-officier d’un air pensif. Voilà, si elle nous donnait son adresse au moins, sans quoi... Mademoiselle, dites donc, mademoiselle », et il se pencha encore vers elle.

Soudain, elle ouvrit les yeux tout grands, regarda les deux hommes attentivement comme si une lumière subite se faisait dans son esprit, se leva de son banc et reprit en sens inverse le chemin par où elle était venue. « Fi ! les insolents, ils s’accrochent à moi », murmura-t-elle, en agitant de nouveau les bras comme pour écarter quelque chose. Elle allait d’un pas rapide, toujours mal assuré. L’élégant promeneur se mit à la suivre, mais il avait pris l’allée parallèle sans la perdre de vue.

« Ne vous inquiétez pas, il ne l’aura pas », dit résolument le sergent de ville, en leur emboîtant le pas.

« Ah ! que de vice on voit maintenant ! » répéta-t-il à haute voix avec un soupir.

À ce moment-là, Raskolnikov se sentit mordu par un sentiment obscur. Un revirement complet se produisit en lui.

« Écoutez, dites donc ! » cria-t-il au brave moustachu.

L’autre se retourna.

« Laissez, que vous importe ! Laissez-le s’amuser (il montrait le gandin). Que vous importe ? »

Le sergent de ville ne comprenait pas et le regardait avec de grands yeux.

Raskolnikov éclata de rire.

« Ah, ah ! » fit le sergent avec un geste agacé de la main ; il continua de suivre le beau monsieur et la jeune fille. Il devait prendre Raskolnikov pour un fou ou quelque chose de pire.

« Il emporte mes vingt kopecks, fit avec colère le jeune homme resté seul. Allons, soit, il se fera payer par l’autre aussi et il lui laissera la jeune fille ; c’est ainsi que la chose finira... Qu’est-ce que j’avais à vouloir venir à son secours, moi ? Ah ! bien, oui, secourir, est-ce à moi de le faire ? Ils n’ont qu’à se dévorer les uns les autres tout vifs, que m’importe à moi ? Et comment ai-je osé donner ces vingt kopecks ? Est-ce qu’ils m’appartenaient ? »

Malgré ces paroles étranges, il avait le cœur très gros. Il s’assit sur le banc abandonné. Ses pensées roulaient, incohérentes. Il lui était d’ailleurs pénible de penser à quoi que ce fût en ce moment. Il aurait voulu tout oublier, s’endormir, puis se réveiller et commencer une vie nouvelle.

« Pauvre fillette, dit-il en regardant le coin du banc où elle s’était assise. Elle reviendra à elle, pleurera, puis la mère l’apprendra. D’abord, elle la battra, puis elle lui donnera le fouet cruellement, honteusement, et ensuite elle la chassera peut-être. Lors même qu’elle ne le ferait pas, une Daria Frantzovna quelconque finira bien par avoir vent de la chose et voilà ma fillette à rouler de-ci de-là... puis ce sera l’hôpital (cela arrive toujours à celles qui habitent chez des mères honnêtes et sont obligées de faire leurs farces à la douce) et après... et après... l’hôpital encore... le vin... les boîtes de nuit, et encore toujours l’hôpital... En deux ou trois ans de cette vie, la voilà infirme, à dix-huit ou dix-neuf ans, oui... Combien en ai-je vu comme ça et comment en arrivaient-elles là ? Eh bien, voilà, elles commençaient toutes comme celle-ci... Bah ! que m’importe, on dit qu’il en faut. Un certain pourcentage doit finir ainsi chaque année... et disparaître Dieu sait où... au diable sans doute, pour garantir le repos des autres. Un pourcentage ! Ils ont de jolis petits mots ! rassurants, techniques... On dit un pourcentage. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter... Voilà, si c’était un autre mot, ce serait autre chose... On s’en préoccuperait peut-être alors ? et que sera-ce si Dounetchka est un jour englobée dans ce pourcentage ? Sinon cette année, du moins l’année prochaine ?

« Mais où vais-je donc ? pensa-t-il soudain. Étrange ! J’avais un but en sortant. À peine avais-je lu la lettre que je suis sorti... J’allais chez Rasoumikhine dans Vassilievski Ostrov. Voilà, maintenant je m’en souviens. Mais pourquoi cependant ? Et pourquoi la pensée d’aller chez Rasoumikhine m’est-elle venue à présent ? C’est extraordinaire ! »

Il ne se comprenait pas lui-même. Rasoumikhine était un de ses anciens amis de l’Université. Chose à noter, Raskolnikov, qui avait été étudiant, ne s’était jamais lié avec ses camarades ; il vivait isolé, n’allait chez aucun de ses condisciples et n’aimait pas recevoir leur visite. Eux, du reste, n’avaient pas tardé à se détourner tous de lui. Il ne prenait part ni aux réunions, ni aux discussions, ni aux plaisirs d’étudiants. Il travaillait avec une ardeur implacable qui lui avait valu l’estime générale, mais nul ne l’aimait. Il était très pauvre, fier, hautain et renfermé comme s’il avait un secret à cacher. Certains de ses camarades trouvaient qu’il semblait les considérer comme des enfants qu’il aurait dépassés par sa culture, ses connaissances et dont il jugeait les idées et les intérêts bien inférieurs aux siens.

Cependant, il s’était lié avec Rasoumikhine. Du moins se montrait-il plus communicatif avec lui qu’avec les autres, plus franc. Il était d’ailleurs impossible de se comporter autrement avec Rasoumikhine. C’était un garçon extrêmement gai, expansif et d’une bonté qui touchait à la naïveté. Cette naïveté cependant n’excluait pas les sentiments profonds et une grande dignité. Ses meilleurs amis le savaient bien, tous l’aimaient. Il était loin d’être bête quoiqu’il se montrât réellement un peu naïf parfois. Il avait une tête expressive ; il était mince, grand, mal rasé, ses cheveux étaient noirs. Il faisait la mauvaise tête à ses heures et passait pour un hercule. Une nuit qu’il courait les rues en compagnie de camarades, il avait terrassé, d’un seul coup de poing, un gardien de la paix qui ne mesurait pas moins d’un mètre quatre-vingt-dix. Il pouvait se livrer aux pires excès de boisson et observer aussi bien la sobriété la plus stricte. S’il lui arrivait de commettre d’impardonnables folies, il se montrait, en d’autres temps, d’une sagesse exemplaire.

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