Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Il va l’assommer, crie-t-on autour de lui.

– La tuer.

– Elle est à moi », hurle Mikolka ; il frappe la bête à bras raccourcis. On entend un fracas sec.

« Fouette-la, fouette-la, pourquoi t’arrêtes-tu ? crient des voix dans la foule. Mikolka soulève encore le brancard, un second coup s’abat sur l’échine de la pauvre haridelle. Elle se tasse ; son arrière-train semble s’aplatir sous la violence du coup, puis elle sursaute et se met à tirer avec tout ce qui lui reste de forces, afin de démarrer, mais elle ne rencontre de tous côtés que les six fouets de ses persécuteurs ; le brancard se lève de nouveau, retombe pour la troisième fois, puis pour la quatrième, d’une façon régulière. Mikolka est furieux de ne pouvoir l’achever d’un seul coup.

« Elle a la vie dure, crie-t-on autour de lui.

– Elle va tomber, vous verrez, les amis, sa dernière heure est venue, observe un amateur, dans la foule.

– Prends une hache, il faut en finir d’un coup, suggère quelqu’un.

– Qu’avez-vous à bayer aux corneilles ? place ! » hurle Mikolka. Il jette le brancard, se penche, fouille de nouveau dans la charrette et en retire cette fois un levier de fer.

« Gare », crie-t-il ; il assène de toutes ses forces un grand coup à la pauvre bête. La jument chancelle, s’affaisse, tente un dernier effort pour tirer, mais le levier lui retombe de nouveau pesamment sur l’échine ; elle s’abat sur le sol, comme si on lui avait tranché les quatre pattes d’un seul coup.

« Achevons-la », hurle Mikolka ; il bondit, pris d’une sorte de folie, hors de la charrette. Quelques gars, aussi ivres et cramoisis que lui, saisissent ce qui leur tombe sous la main : des fouets, des bâtons, ou un brancard, et ils courent sur la petite jument expirante. Mikolka, debout près d’elle, continue à frapper de son levier, sans relâche. La pauvre haridelle allonge la tête, pousse un profond soupir et crève.

« Il l’a achevée ! crie-t-on dans la foule.

– Et pourquoi ne voulait-elle pas galoper ?

– Elle est à moi », crie Mikolka, son levier à la main. Il a les yeux injectés de sang et semble regretter de n’avoir plus personne à frapper.

« Eh bien, vrai, tu es un mécréant », crient plusieurs assistants dans la foule.

Mais le pauvre garçonnet est hors de lui. Il se fraye un chemin, avec un grand cri, et s’approche de la jument rouanne. Il enlace son museau immobile et sanglant, l’embrasse ; il embrasse ses yeux, ses lèvres, puis il bondit soudain et se précipite, les poings en avant, sur Mikolka. Au même instant, son père qui le cherchait depuis un moment, le découvre enfin, l’emporte hors de la foule...

« Allons, allons, lui dit-il, allons-nous-en à la maison.

– Petit père, pourquoi ont-ils tué... le pauvre petit cheval ? » sanglote l’enfant. Mais il a la respiration coupée et les mots s’échappent de sa gorge contractée en cris rauques.

« Ce sont des ivrognes, ils s’amusent ; ce n’est pas notre affaire, viens ! » dit le père. Rodion l’entoure de ses bras, mais sa poitrine est serrée dans un étau de feu ; il essaie de reprendre son souffle, de crier – et s’éveille.

Raskolnikov s’éveilla, le corps moite, les cheveux trempés de sueur, tout haletant et se souleva plein d’épouvante.

« Dieu soit loué ; ce n’était qu’un rêve », dit-il en s’asseyant sous un arbre ; il respira profondément.

« Mais qu’est-ce donc ? Une mauvaise fièvre qui commence ? Ce songe affreux me le ferait croire ! »

Il sentait tout son corps moulu ; son âme était sombre et troublée. Appuyant les coudes sur ses genoux, il laissa tomber sa tête dans ses mains.

« Seigneur, s’exclama-t-il, se peut-il, mais se peut-il vraiment que je prenne une hache pour la frapper et lui fracasser le crâne ? Se peut-il que je glisse sur le sang tiède et gluant, que j’aille forcer la serrure, voler, trembler, et me cacher tout ensanglanté... avec ma hache ?... Seigneur, cela est-il possible ?... »

Il tremblait comme une feuille en parlant ainsi.

« À quoi vais-je penser ? continua-t-il d’un ton de profonde surprise. Je savais bien que je n’en serais pas capable. Pourquoi me tourmenter ainsi ?... Car, enfin, hier encore, quand je suis allé faire cette... répétition, j’ai parfaitement compris que c’était au-dessus de mes forces... Pourquoi recommencer maintenant ? me tâter encore ? Hier, en descendant cet escalier, je me disais que c’était lâche, horrible, odieux, odieux. La seule pensée de la chose me soulevait le cœur et me terrifiait. Non, je n’en aurai pas le courage ; je ne l’aurais pas, lors même que mes calculs seraient parfaitement justes, que tout mon plan forgé ce mois-ci serait clair comme le jour et exact comme l’arithmétique. Seigneur ! je n’en aurai pas le courage, jamais... jamais... Qu’ai-je donc à continuer encore... »

Il se leva, lança un regard étonné autour de lui comme s’il eût été surpris de se trouver là et s’engagea sur le pont. Il était pâle, ses yeux brillaient ; ses membres étaient douloureux, mais il commençait à respirer avec moins de peine. Il sentait qu’il avait déjà rejeté ce fardeau effrayant qui, si longtemps, l’avait écrasé de son poids ; son âme lui semblait allégée et paisible. « Seigneur, pria-t-il, indique-moi ma route et je renoncerai à ce rêve... maudit ! »

En traversant le pont, il regardait la Néva et le flamboyant coucher d’un soleil magnifique. Malgré sa faiblesse, il n’éprouvait pas de fatigue. On eût dit que l’abcès qui, tout ce mois, s’était peu à peu formé dans son cœur, venait de crever soudain. Libre ! Il était libre ! Le charme était rompu, les maléfices insidieux avaient cessé d’agir.

Plus tard, quand Raskolnikov évoquait cette période de sa vie et tout ce qui lui était arrivé pendant ce temps, minute par minute, point par point, une chose le frappait toujours d’un étonnement presque superstitieux, quoiqu’elle n’eût après tout rien d’extraordinaire, mais elle lui semblait avoir eu une influence décisive sur son destin.

Voici le fait qui resta toujours pour lui une énigme : Pourquoi, alors qu’il se sentait fatigué, harassé, qu’il aurait dû rentrer chez lui par le chemin le plus court, le plus direct, pourquoi était-il retourné par la place des Halles centrales 6où il n’avait rien à faire ? Sans doute ce détour n’allongeait pas beaucoup son chemin, mais il était tout à fait inutile. Il lui était certes arrivé des dizaines de fois de rentrer sans savoir par quelles rues il avait passé. Mais, pourquoi, se demandait-il, pourquoi cette rencontre si importante, si décisive pour lui, et en même temps si fortuite sur la place des Halles (où il n’avait rien à faire), s’était-elle produite à présent, à cette heure, à cette minute de sa vie et dans des conditions telles qu’elle devait avoir, et elle seule, sur sa destinée, l’influence la plus grave, la plus décisive ? Il était tenté de la croire préparée par le destin.

Il était près de neuf heures quand le jeune homme arriva sur la place des Halles centrales. Tous les marchands en plein vent, les colporteurs, les boutiquiers et les gros commerçants se préparaient à fermer leurs magasins ; ils débarrassaient leurs éventaires, vidaient leurs étalages, serraient leurs marchandises et rentraient chez eux, ainsi que leurs clients. Devant les gargotes, qui occupaient les caves des maisons sales et nauséabondes de la place, et surtout à la porte des cabarets grouillait une foule de petits trafiquants et de loqueteux.

Raskolnikov fréquentait volontiers cet endroit et les ruelles avoisinantes quand il sortait de chez lui sans but précis. Ses propres haillons n’y attiraient le dédain de personne et l’on pouvait s’y montrer accoutré n’importe comment sans risquer de soulever le scandale. Au coin de la ruelle K..., un marchand et sa femme vendaient des articles de mercerie étalés sur deux tables : du fil, du coton, des cordons, des mouchoirs d’indienne, etc. Ils se préparaient à s’en aller eux aussi ; ils s’étaient simplement attardés à causer avec une personne qu’ils connaissaient et qui venait de s’approcher. C’était Elisabeth Ivanovna, ou comme on avait coutume de l’appeler, Lisbeth, la sœur cadette de cette même vieille Alena Ivanovna, la veuve du contrôleur, l’usurière chez laquelle Raskolnikov avait été la veille engager sa montre et tenter une répétition... Il y avait longtemps qu’il était renseigné sur le compte de cette Lisbeth ; elle aussi le connaissait un peu. C’était une grande fille de trente-cinq ans, gauche, timide et douce, presque une idiote ; elle tremblait devant sa sœur qui la traitait en esclave, la faisait travailler jour et nuit et allait même jusqu’à la battre.

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