Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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Debout, un paquet à la main devant le marchand et sa femme, elle les écoutait attentivement et semblait indécise. Eux lui expliquaient quelque chose d’un air fort animé. Quand Raskolnikov aperçut Lisbeth, il éprouva un sentiment étrange qui ressemblait à une sorte d’étonnement profond, quoique cette rencontre n’eût rien de surprenant à la vérité.

« Vous devriez, Lisbeth Ivanovna, prendre toute seule votre décision, faisait le marchand à haute voix. Venez, par exemple, demain vers les sept heures ; eux viendront de leur côté.

– Demain, fit Lisbeth d’une voix traînante et l’air pensif, comme si elle avait peine à se décider...

– Elle a su vous en inspirer, une peur, Alena Ivanovna ! s’écria la marchande, qui était une gaillarde, d’une voix aiguë. Quand je vous regarde comme ça, il me semble que vous n’êtes qu’un petit enfant. Après tout, elle n’est que votre demi-sœur, et voyez comme elle vous domine.

– Pour cette fois, je vous le conseille, vous devriez ne rien dire à Alena Ivanovna, interrompit le mari. Bien sûr. Venez chez nous sans demander la permission. Il s’agit d’une bonne affaire. Votre sœur pourra elle-même s’en convaincre.

– Oui... Si je venais tout de même ?

– Entre six et sept. Les vendeurs enverront quelqu’un eux aussi, et vous déciderez vous-même, voilà !

– Et nous vous offrirons du thé, ajouta la femme.

– Bien, je viendrai », proféra Lisbeth qui semblait continuer à hésiter ; elle se mit à prendre congé de sa façon traînante.

Raskolnikov avait déjà dépassé le groupe et n’en entendit pas davantage. Il avait ralenti le pas insensiblement et s’était arrangé de façon à ne pas perdre un mot de la conversation. À la surprise du premier moment avait succédé peu à peu une horreur qui faisait passer un frisson entre ses omoplates. Il venait d’apprendre, brusquement et d’une façon imprévue, que le lendemain, à sept heures précises, Lisbeth, la sœur de la vieille et son unique compagne, serait absente de la maison et que, par conséquent, demain soir à sept heures précises, la vieille se trouverait seule chez elle !

Le jeune homme n’était plus qu’à quelques pas de son logement. Il entra chez lui comme un condamné à mort. Il n’essayait même pas de raisonner, il en était d’ailleurs incapable, mais il sentit soudain de tout son être qu’il n’avait plus de libre arbitre, plus de volonté et que tout venait d’être définitivement décidé.

Certes, il aurait pu attendre des années entières une occasion favorable, essayer même de la faire naître, sans en trouver une meilleure et offrant plus de chance de succès que celle qui venait de se présenter à lui. En tout cas, il lui aurait été difficile d’apprendre la veille de façon sûre, et cela sans courir le moindre risque et n’avoir à poser aucune question dangereuse, que le lendemain, à telle heure, certaine vieille femme contre laquelle se préparait un attentat serait toute seule chez elle.

1 Aux îles : Les îles étaient la résidence d’été des Pétersbourgeois aisés. Ils y habitaient des villas dispersées dans la verdure. À la pointe de Vassilievski Ostrov le fleuve se divise en grande et en petite Néva.

2 L’île Petrovsky : Cette île tient son nom de Pierre le Grand qui y créa un parc.

3 Il se revoit enfant... : Le rêve de Raskolnikov est entremêlé de souvenirs des vacances que Dostoïevski passait, enfant, dans le domaine de ses parents à Darovoïé à 150 kilomètres de Moscou dans la province de Toula.

4 Le gâteau des morts : Plat de riz ou bouillie de froment garni de raisins secs et de fruits confits qu’on sert au repas des funérailles et qu’on apporte à l’église lors d’un service de commémoration.

5 Saraphane : Costume des paysannes russes, sorte de robe brodée qu’elles passent sur leur jupe.

6 La place des Halles : Ancien marché au foin, où s’étaient installées les Halles, quartier très animé surtout au moment des grandes fêtes.

VI

Raskolnikov apprit plus tard, par hasard, pourquoi le marchand et sa femme avaient invité Lisbeth à venir chez eux. L’affaire était très simple et fort claire. Une famille étrangère, tombée dans la gêne, voulait se défaire de différents vêtements de femme. Comme ils ne trouvaient pas de profit à les vendre au marché, ils cherchaient une revendeuse à la toilette. Or, Lisbeth exerçait ce métier. Elle avait une nombreuse clientèle, car elle était fort honnête, et donnait toujours le meilleur prix ; avec elle, il n’y avait pas à marchander. En général, elle parlait peu et, comme nous le disions, elle était humble et craintive...

Mais, depuis quelque temps, Raskolnikov était devenu superstitieux. On put même par la suite découvrir des traces indélébiles de cette faiblesse en lui. Et, dans cette affaire, il inclina toujours à voir l’action de coïncidences bizarres, de forces étranges et mystérieuses. L’hiver précédent, un étudiant qu’il connaissait, Pokorev, sur le point de se rendre à Kharkov, lui avait donné en bavardant l’adresse de la vieille Alena Ivanovna, pour le cas où il voudrait emprunter sur gages. Il fut longtemps sans aller chez elle, car il avait des leçons et réussissait à vivoter tant bien que mal. Or, il y avait six semaines environ de cela, il s’était souvenu de cette adresse. Il possédait deux objets sur lesquels on pouvait lui prêter quelque argent : la vieille montre d’argent de son père et une petite bague, ornée de trois petites pierres rouges, que sa sœur lui avait donnée comme souvenir quand ils s’étaient quittés. Il décida de porter cette bague en gage. Ayant trouvé Alena Ivanovna, il éprouva, dès qu’il la vit, et sans rien savoir d’elle, une répugnance invincible pour sa personne.

Après avoir reçu d’elle deux « petits billets », il entra dans une mauvaise taverne qu’il trouva en chemin. Il demanda du thé, s’assit et se mit à réfléchir. Une idée, étrange, encore à l’état embryonnaire dans son esprit comme le poulet dans son œuf, venait de lui venir et l’intéressait extrêmement.

Une table presque voisine de la sienne était occupée par un étudiant qu’il ne se souvenait pas d’avoir jamais vu et un jeune officier. Ils venaient de jouer au billard et maintenant prenaient le thé. Tout à coup, Raskolnikov entendit l’étudiant parler à l’officier de l’usurière Alena Ivanovna et lui donner son adresse. Cette seule particularité suffit à lui paraître étrange : il venait à peine de chez elle et il entendait aussitôt parler d’elle. Ce n’était sans doute qu’une coïncidence, mais il était justement en train d’essayer de chasser une impression obsédante, et voilà qu’on semblait vouloir la fortifier ; l’étudiant se mit en effet à communiquer à son ami divers détails sur Alena Ivanovna.

« C’est une brave femme, disait-il. On peut toujours se procurer de l’argent chez elle. Elle est riche comme un juif et pourrait prêter cinq mille roubles d’un coup ; cependant elle ne fait pas fi des gages qui ne valent pas plus d’un rouble. Presque tous les nôtres y vont, mais quelle horrible mégère ! »

Et il se mit à raconter comme elle était méchante, capricieuse : ainsi il suffisait de laisser passer l’échéance d’un jour seulement pour perdre son gage. « Elle prête sur un objet le quart de sa valeur et prend cinq et même six pour cent d’intérêt par mois, etc. » L’étudiant, en veine de bavardage, raconta, en outre, que l’usurière avait une sœur, Lisbeth, que cette affreuse et toute petite vieille battait comme plâtre. Elle la gardait en esclavage, la traitait comme un tout petit enfant, alors que cette Lisbeth avait au moins deux archines huit verchoks 1de haut...

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