Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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Au début, il y avait d’ailleurs bien longtemps de cela, une question le préoccupait entre toutes : pourquoi tous les crimes sont-ils si facilement découverts et retrouve-t-on si aisément la trace des coupables ? Il arriva peu à peu à différentes conclusions fort curieuses. Selon lui, la principale raison de ce fait provenait moins de l’impossibilité matérielle de cacher le crime que de la personnalité du criminel.

Ce dernier était frappé, au moment du crime, d’une diminution de la volonté et de la raison ; ces qualités étaient remplacées, au contraire, par une sorte de légèreté enfantine et vraiment phénoménale, à l’instant où la prudence et la circonspection étaient le plus nécessaires. Il assimilait cette éclipse du jugement et cette perte de la volonté à une maladie qui se développerait lentement, atteindrait son maximum d’intensité peu de temps avant la perpétration du crime et subsisterait dans cet état stationnaire au moment de celui-ci et quelque temps après (la période dépendant de l’individu) pour se terminer ensuite comme finissent toutes les maladies. Une question se posait : la maladie détermine-t-elle le crime ou celui-ci est-il fatalement, par nature, accompagné de phénomènes qui rappellent la maladie ? Mais le jeune homme ne se sentait pas encore capable de résoudre ce problème.

Arrivé à ces conclusions, il se persuada que lui, personnellement, était à l’abri de ces bouleversements morbides, qu’il conserverait la plénitude de son intelligence et de sa volonté pendant toute la durée de son entreprise, pour cette seule raison que ce projet « n’était pas un crime »... Nous ne rapporterons pas la série de réflexions qui l’amenèrent à cette certitude... Ajoutons seulement que les difficultés purement matérielles, le côté pratique le préoccupaient fort peu.

« Il suffit, songeait-il, que je garde toute ma force de volonté et ma lucidité pour en venir facilement à bout quand il me faudra agir et étudier l’affaire dans ses détails les plus infimes... » Mais il ne se mettait pas à l’œuvre. La chose à laquelle il croyait moins qu’à tout le reste était sa capacité de prendre la décision définitive, et quand l’heure d’agir sonna, tout lui parut extraordinaire, dû au hasard et presque imprévu.

Une circonstance insignifiante le dérouta avant même qu’il fût au bas de l’escalier. Arrivé sur le palier où se trouvait la cuisine de sa logeuse, dont la porte était grande ouverte comme d’habitude, il jeta un coup d’œil furtif dans la pièce : la logeuse elle-même n’était-elle pas là en l’absence de Nastassia ? Et si elle n’y était pas, avait-elle bien fermé la porte de sa chambre ? Elle pouvait l’apercevoir quand il prendrait la hache ! Or, quel ne fut pas son étonnement, en voyant que Nastassia était non seulement là, dans sa cuisine, mais qu’encore elle était occupée à une besogne ! Elle tirait du linge d’un panier et l’étendait sur des cordes. À l’apparition du jeune homme, elle s’arrêta, se tourna vers lui et le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il se fût éloigné. Il se détourna et passa en faisant semblant de n’avoir rien remarqué. Mais c’était une affaire finie. Il n’avait pas de hache ! Cette déconvenue lui porta un coup terrible.

« Où avais-je pris, – se demandait-il en descendant les dernières marches, – où avais-je pris que, juste à ce moment-là, Nastassia serait infailliblement sortie ? Pourquoi, pourquoi avais-je décidé cela ? » Il était anéanti ; il se sentait humilié même. Dans sa fureur, il éprouvait un désir de se moquer de soi...

... Une colère sauvage, sourde, bouillonnait en lui.

Sous la porte cochère il s’arrêta, indécis. L’idée de sortir, d’aller se promener sans but lui répugnait ; celle de rentrer, encore davantage. « Dire que j’ai perdu pour toujours une pareille occasion ! » marmotta-t-il toujours arrêté, indécis, devant la loge obscure du concierge dont la porte était également ouverte. Tout à coup, il tressaillit. Dans la loge, à deux pas de lui, un objet brillait sous un banc, à gauche... Le jeune homme eut un regard autour de lui ; personne. Il s’approcha de la loge sur la pointe des pieds, descendit les deux marches et appela le concierge d’une voix faible. « Allons ! il n’est pas chez lui ; du reste il ne doit pas être loin pour avoir laissé sa porte grande ouverte. » Il se précipita sur la hache (c’en était une), la tira de dessous le banc où elle reposait entre deux bûches, passa l’arme immédiatement dans le nœud coulant, mit ses mains dans ses poches et sortit de la loge ; personne ne l’avait vu ! « Ce n’est pas l’intelligence qui m’a aidé, mais le diable », pensa-t-il avec un ricanement étrange.

Cette chance l’enhardit d’une façon extraordinaire. Une fois dans la rue, il se mit à marcher tranquillement sans se hâter de peur d’éveiller les soupçons. Il ne regardait guère les passants et s’efforçait même de ne fixer les yeux sur personne et d’attirer l’attention le moins possible. Soudain l’idée lui revint de son chapeau. « Seigneur ! dire qu’avant-hier j’avais de l’argent et que j’aurais pu l’échanger contre une casquette ! » Une imprécation jaillit du fond de son cœur.

Un coup d’œil jeté par hasard dans une boutique lui apprit qu’il était déjà sept heures dix. Il n’avait pas de temps à perdre ; pourtant il ne pouvait éviter de faire un détour, afin de contourner la maison et d’entrer du côté opposé... Lorsqu’il lui arrivait, naguère, de se représenter d’avance la situation où il se trouvait à présent, il pensait parfois qu’il se sentirait fort effrayé à cet instant. Mais il vit qu’il s’était trompé ; au contraire, il n’avait pas peur du tout. Des pensées qui ne se rapportaient nullement à son entreprise occupaient son esprit, mais elles étaient brèves et fuyantes. Quand il passa devant le jardin Ioussoupov 3, il pensa qu’on ferait bien d’établir des fontaines monumentales sur les places, pour rafraîchir l’atmosphère, puis il en vint à se persuader peu à peu que, si le jardin d’Été s’étendait jusqu’au Champ-de-Mars et allait même rejoindre le jardin Michel 4, la ville y trouverait grand profit assurément. Brusquement il se posa une question fort intéressante : pourquoi les habitants de toutes les grandes villes ont-ils tendance, même quand ils n’y sont point poussés par la nécessité, à s’installer dans les quartiers privés de jardins et de fontaines, où règnent la saleté, les odeurs puantes, qu’emplissent les immondices ? Il se souvint, à ce moment-là, de ses propres promenades sur la place des Halles et revint momentanément à la réalité. « Quelles absurdités ! songea-t-il. Non, il vaut mieux ne penser à rien ! »

« C’est ainsi sans doute que les condamnés qu’on mène au supplice 5s’accrochent mentalement à tous les objets qu’ils rencontrent en chemin », pensa-t-il dans un éclair, mais il chassa bien vite cette idée. Cependant, il approchait déjà, il apercevait la maison devant lui, la voici et voici la porte cochère. Soudain une horloge sonna un coup. « Comment, serait-il sept heures et demie ? Impossible, elle doit avancer. »

Cette fois encore, la chance lui fut clémente ; comme par un fait exprès, au moment même où il arrivait devant la maison, une énorme charrette de foin entrait par la porte cochère et le masquait complètement tandis qu’il franchissait le seuil ; quand elle pénétra dans la cour, le jeune homme se glissa prestement jusqu’à l’aile droite. De l’autre côté de la charrette, des gens se disputaient, il entendait des cris ; nul ne le remarqua, et il ne rencontra personne. Plusieurs des fenêtres qui donnaient sur cette immense cour carrée étaient ouvertes mais il ne leva pas la tête – il n’en avait pas la force – ; l’escalier qui menait chez la vieille se trouvait tout près de la porte cochère, dans l’aile droite. Il le gagna... Puis il reprit haleine, la main appuyée sur son cœur, pour en comprimer les battements ; il se mit à monter, l’oreille tendue, à petits pas prudents, après avoir rajusté sa hache dans le nœud coulant. L’escalier était désert, toutes les portes closes, et il ne rencontra personne ; au second étage, les portes d’un appartement inhabité étaient grandes ouvertes, des peintres y travaillaient, mais ils ne regardèrent même pas Raskolnikov. Il s’arrêta un instant, réfléchit et continua son ascension. « Certes il serait préférable qu’ils ne fussent pas là, mais il y a encore deux étages au-dessus d’eux. »

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