Charlotte Bronte - Charlotte Brontë - Jane Eyre (Édition intégrale)

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Charlotte Brontë : Jane Eyre (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Jane, orpheline, est d'abord recueillie par sa tante, Mrs. Reed, tenue par une promesse faite à son mari avant sa mort. Jane Eyre est toutefois élevée en inférieure à ses cousins qui n'hésitent pas à la maltraiter, surtout son cousin John. À la suite d'une forte rébellion contre sa tante, précédée par une punition disproportionnée qui la fait tomber en syncope, Jane Eyre, dix ans, est envoyée en internat à Lowood.
L'histoire d'un enfant, d'une jeune fille, d'une femme ordinaire à l'exterieur, sublime de l'intérieur. Le récit d' une jeune femme qui n'a pas peur de se battre pour sa liberté, son indépendance, son bonheur.

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«D'abord, je n'ai ni père, ni mère, ni frère, ni soeur.

- Mais vous avez une tante et des cousins qui sont bons pour vous.»

Je m'arrêtai encore un instant; puis je répondis simplement:

«C'est John Reed qui m'a frappée, et c'est ma tante qui m'a enfermée dans la chambre rouge.»

M. Loyd prit sa tabatière une seconde fois.

«Ne trouvez-vous pas le château de Gateshead bien beau ? me demanda-t-il; n'êtes-vous pas bien reconnaissante de pouvoir demeurer dans une telle habitation ?

- Ce n'est pas ma maison, monsieur, et Mlle Abbot dit que j'ai moins de droits ici qu'une servante.

- Bah ! vous n'êtes pas assez simple pour avoir envie de quitter une si belle demeure ?

- Si je pouvais aller ailleurs, je serais bien heureuse de la quitter; mais je ne le puis pas tant que je serai une enfant.

- Peut-être, qui sait ? Avez-vous d'autres parents que Mme Reed ?

- Je ne pense pas, monsieur.

- Aucun, du côté de votre père ?

- Je ne sais pas; je l'ai demandé une fois à ma tante Reed; elle m'a dit que je pouvais avoir quelques pauvres parents du nom d'Eyre, mais qu'elle n'en savait rien.

- Si vous en aviez, aimeriez-vous à aller avec eux ?»

Je réfléchis. La pauvreté semble douloureuse aux hommes, encore plus aux enfants. Ils ne se font pas idée de ce qu'est une pauvreté industrieuse, active et honorable; le mot ne leur rappelle que des vêtements en lambeaux, le manque de nourriture, le foyer sans flammes, les rudes manières et les vices dégradants.

«Non, répondis-je, je ne voudrais pas appartenir à des pauvres.

- Pas même s'ils étaient bons pour vous ?»

Je secouai la tête; je ne pouvais pas comprendre comment des pauvres auraient été bons; et puis apprendre à parler comme eux, adopter leurs manières, ne point recevoir d'éducation, grandir comme ces malheureuses femmes que je voyais quelquefois nourrir leurs enfants ou laver leurs vêtements à la porte des fermes du village, non, je n'étais pas assez héroïque pour accepter l'abjection en échange de la liberté.

«Mais vos parents sont-ils donc si pauvres ? Sont-ce des ouvriers ?

- Je ne puis le dire; ma tante prétend que, si j'en ai, ils doivent appartenir à la race des mendiants, et je ne voudrais pas aller mendier.

- Aimeriez-vous à aller en pension ?»

Je réfléchis de nouveau. Je savais à peine ce qu'était une pension. Bessie m'en avait parlé comme d'une maison où les jeunes filles étaient assises sur des bancs de bois, devant une grande table, et où l'on exigeait d'elles de la douceur et de l'exactitude. John Reed détestait sa pension et raillait ses maîtres; mais les goûts de John ne pouvaient servir de règle aux miens. Si les détails que m'avait donnés Bessie, détails qui lui avaient été fournis par les jeunes filles d'une maison où elle avait servi avant de venir à Gateshead, étaient un peu effrayants, d'un autre côté, je trouvais bien de l'attrait dans les talents acquis par ces mêmes jeunes filles. Bessie me vantait les beaux paysages, les jolies fleurs exécutés par elles; puis elles savaient chanter des romances, jouer des pièces, traduire des livres français. En écoutant Bessie, mon esprit avait été frappé, et je sentais l'émulation s'éveiller en moi. D'ailleurs, la pension amènerait un complet changement de vie, remplirait une longue journée, m'éloignerait des habitants du château, serait enfin le commencement d'une nouvelle existence.

«Que j'aimerais à aller en pension ! répondis-je sans plus d'hésitation.

- Eh bien, eh bien ! qui sait ce qui peut arriver ? me dit M. Loyd en se levant. Il faudrait à cette enfant un changement d'air et d'entourage, ajouta-t-il, comme se parlant à lui-même, les nerfs ne sont pas en bon état.»

Bessie rentra. Au même moment on entendit la voiture de Mme Reed qui roulait dans la cour.

«Est-ce votre maîtresse, Bessie ? demanda M. Loyd. Je voudrais bien lui parler avant de partir.»

Bessie l'invita à passer dans la salle à manger, et elle marcha devant lui pour lui montrer le chemin.

Dans l'entretien qui eut lieu entre lui et Mme Reed, je suppose, d'après ce qui se passa plus tard, que le pharmacien l'engagea à m'envoyer en pension. Cet avis fut sans doute adopté tout de suite; car le soir même Abbot et Bessie vinrent dans la chambre des enfants, et, me croyant endormie, se mirent à causer sur ce sujet.

«Madame, disait Abbot, est bien contente de se trouver débarrassée de cette ennuyeuse enfant, qui semble toujours vouloir surveiller tout le monde ou méditer quelque complot.»

Je crois qu'Abbot me considérait comme un Guy Faukes enfant.

Alors, pour la première fois, j'appris par la conversation d'Abbot et de Bessie que mon père avait été un pauvre ministre, ma mère l'avait épousé malgré ses amis, qui considéraient ce mariage comme au-dessous d'elle. Mon grand-père Reed, irrité de cette désobéissance, avait privé ma mère de sa dot.

Après un an de mariage, mon père fut attaqué du typhus. La contagion l'avait atteint pendant qu'il visitait les pauvres d'une grande ville manufacturière, où l'épidémie faisait de rapides progrès. Ma mère tomba malade en le soignant, et tous deux moururent à un mois d'intervalle.

Bessie, après avoir entendu ce récit, soupira et dit:

«Pauvre demoiselle Jane, elle est bien à plaindre !

- Oui, répondit Abbot; si c'était un bel enfant, on pourrait avoir pitié de son abandon; mais qui ferait attention à un semblable petit crapaud ?

- C'est vrai, dit Bessie en hésitant; il est certain qu'une beauté comme Mlle Georgiana vous toucherait plus, si elle était dans la même position.

- Oui, s'écria l'ardente Mlle Abbot, je suis pour Mlle Georgiana, petite chérie avec ses yeux bleus, ses longues boucles et ses couleurs si fines, qu'on les dirait peintes. Bessie, j'ai envie de prendre un peu de lapin pour le souper.

- Moi aussi, avec quelques oignons grillés; venez descendons.»

Et elles partirent.

CHAPITRE IV

Depuis ma conversation avec M. Loyd et la conférence que je viens de rapporter entre Bessie et Mlle Abbot, j'espérais un prochain changement dans ma position; aussi combien étais-je impatiente d'une prompte guérison ! Je désirais et j'attendais en silence; mais tout demeurait dans le même état. Les jours et les semaines s'écoulaient; j'avais recouvré ma santé habituelle; cependant, il n'était plus question du sujet qui m'intéressait tant. Mme Reed arrêtait quelquefois sur moi son regard sévère; mais elle m'adressait rarement la parole.

Depuis ma maladie, la ligne de séparation qui s'était faite entre ses enfants et moi devenait encore plus profonde. Je dormais à part dans un petit cabinet; je prenais mes repas seule; je passais tout mon temps dans la chambre des enfants, tandis que mes cousins se tenaient constamment dans le salon. Ma tante ne parlait jamais de m'envoyer en pension, et pourtant je sentais instinctivement qu'elle ne me souffrirait plus longtemps sous le même toit qu'elle; car alors, plus que jamais, chaque fois que son regard tombait sur moi, il exprimait une aversion profondément enracinée.

Éliza et Georgiana, obéissant évidemment aux ordres qui leur avaient été donnés, me parlaient aussi peu que possible. John me faisait des grimaces toutes les fois qu'il me rencontrait. Un jour, il essaya de me battre; mais je me retournai contre lui, poussée par ce même sentiment de colère profonde et de révolte désespérée qui une fois déjà s'était emparé de moi. Il crut prudent de renoncer à ses projets. Il s'éloigna de moi en me menaçant, et en criant que je lui avais cassé le nez. J'avais en effet frappé cette partie proéminente de son visage, avec toute la force de mon poing; quand je le vis dompté, soit par le coup, soit par mon regard, je me sentis toute disposée à profiter de mes avantages; mais il avait déjà rejoint sa mère, et je l'entendis raconter, d'un ton pleureur, que cette méchante Jane s'était précipitée sur lui comme une chatte furieuse. Sa mère l'interrompit brusquement.

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