Charlotte Bronte - Charlotte Brontë - Jane Eyre (Édition intégrale)

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Charlotte Brontë : Jane Eyre (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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Jane, orpheline, est d'abord recueillie par sa tante, Mrs. Reed, tenue par une promesse faite à son mari avant sa mort. Jane Eyre est toutefois élevée en inférieure à ses cousins qui n'hésitent pas à la maltraiter, surtout son cousin John. À la suite d'une forte rébellion contre sa tante, précédée par une punition disproportionnée qui la fait tomber en syncope, Jane Eyre, dix ans, est envoyée en internat à Lowood.
L'histoire d'un enfant, d'une jeune fille, d'une femme ordinaire à l'exterieur, sublime de l'intérieur. Le récit d' une jeune femme qui n'a pas peur de se battre pour sa liberté, son indépendance, son bonheur.

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«Mademoiselle Eyre, êtes-vous malade ? demanda Bessie.

- Quel bruit épouvantable ! J'en ai été toute saisie, s'écria Mlle Abbot.

- Emmenez-moi, laissez-moi aller dans la chambre des enfants, répondis-je en criant.

- Pourquoi ? Êtes-vous malade ? avez-vous vu quelque chose ? demanda de nouveau Bessie.

- Oh ! j'ai vu une lumière et j'ai cru qu'un fantôme allait venir.»

Je m'étais emparée de la main de Bessie, et elle ne me la retira pas.

«Elle a crié sans nécessité, déclara Mlle Abbot avec une sorte de dégoût; et quels cris ! On aurait pu l'excuser si elle avait beaucoup souffert, mais elle voulait seulement nous faire venir. Je connais sa méchanceté et sa malice.

- Que signifie tout ceci ?» demanda une voix impérieuse; et Mme Reed arriva par le corridor.

Son bonnet était soulevé par le vent, et sa marche précipitée agitait violemment sa robe.

«Bessie et Abbot, j'avais donné ordre de laisser Jane dans la chambre jusqu'au moment où je viendrais la chercher moi-même.

- Madame, Mlle Jane criait si fort ! hasarda Bessie.

- Laissez-la, répondit-on. Allons, enfant, lâchez la main de Bessie; soyez certaine que vous ne réussirez pas par de tels moyens. Je déteste l'hypocrisie, particulièrement chez les enfants, et il est de mon devoir de vous prouver que vous n'obtiendrez pas de votre ruse ce que vous en attendiez; vous resterez ici une heure de plus, et ce n'est qu'à condition d'une soumission et d'une tranquillité parfaites que vous recouvrerez votre liberté.

- Oh ! ma tante, ayez pitié de moi, pardonnez-moi; je ne puis plus souffrir tout ceci; punissez-moi d'une autre manière; je vais mourir ici...

- Taisez-vous, votre violence me fait horreur !»

Et sans doute elle le pensait; à ses yeux j'étais une comédienne précoce; elle me regardait sincèrement comme un être chez lequel se trouvaient mélangés des passions emportées, un esprit bas et une hypocrisie dangereuse.

Bessie et Abbot s'étaient retirées.

Mme Reed, impatientée de mes terreurs et de mes sanglots, me repoussa brusquement dans la chambre, et me renferma sans me dire un seul mot. Je l'entendis partir. Je suppose que j'eus alors une sorte d'évanouissement, car je n'ai pas conscience de ce qui suivit.

CHAPITRE III

Dès que la sensation se réveilla en moi, il me sembla que je sortais d'un effrayant cauchemar, et que je voyais devant mes yeux une lueur rougeâtre rayée de barres noires et épaisses. J'entendis des voix qui parlaient bas et que couvrait le murmure du vent ou de l'eau. L'agitation, l'incertitude, et par-dessus tout un sentiment de terreur, avaient jeté la confusion dans mes facultés. Au bout de peu de temps, je sentis quelqu'un s'approcher de moi, me soulever et me placer dans une position commode. Personne ne m'avait jamais traitée avec autant de sollicitude; ma tête était appuyée contre un oreiller ou posée sur un bras. Je me trouvais à mon aise.

Cinq minutes après, le nuage était dissipé. Je m'aperçus que j'étais cachée dans mon lit et que la lueur rougeâtre venait du feu. La nuit était tombée, une chandelle brûlait sur la table; Bessie, debout au pied du lit, tenait dans sa main un vase plein d'eau, et un monsieur, assis sur une chaise près de mon oreiller, se penchait vers moi.

J'éprouvai un inexprimable soulagement, une douce conviction que j'étais protégée, lorsque je m'aperçus qu'il y avait un inconnu dans la chambre, un étranger qui n'habitait pas le château de Gateshead et qui n'appartenait pas à la famille de Mme Reed. Détournant mon regard de Bessie (quoique sa présence fût pour moi bien moins gênante que ne l'aurait été par exemple celle de Mlle Abbot), j'examinai la figure de l'étranger; je le reconnus: c'était M. Loyd, le pharmacien. Mme Reed l'appelait quelquefois quand les domestiques se trouvaient indisposés; pour elle et pour ses enfants, elle avait recours à un médecin.

«Qui suis-je ?» me demanda M. Loyd.

Je prononçai son nom en lui tendant la main. Il la prit et me dit avec un sourire:

«Tout ira bien dans peu de temps.»

Puis il m'étendit soigneusement, recommandant à Bessie de veiller à ce que je ne fusse pas dérangée pendant la nuit. Après avoir donné quelques indications et déclaré qu'il reviendrait le jour suivant, il partit, à mon grand regret. Je me sentais si protégée, si soignée, pendant qu'il se tenait assis sur cette chaise au chevet de mon lit ! Quand il eut fermé la porte derrière lui, la chambre s'obscurcit pour moi, et mon coeur s'affaissa de nouveau. Une inexprimable tristesse pesait sur lui.

«Vous sentez-vous besoin de sommeil, mademoiselle ? demanda Bessie presque doucement.

- Pas beaucoup, hasardai-je, car je craignais de m'attirer une parole dure; cependant j'essayerai de dormir.

- Désirez-vous boire, ou croyez-vous pouvoir manger un peu ?

- Non, Bessie, je vous remercie.

- Alors je vais aller me coucher, car il est minuit passé; mais vous pourrez m'appeler si vous avez besoin de quelque chose pendant la nuit.»

Quelle merveilleuse politesse ! Aussi je m'enhardis jusqu'à faire une question.

«Bessie, demandai-je, qu'ai-je donc ? suis-je malade ?

- Je suppose qu'à force de pleurer vous vous serez évanouie dans la chambre rouge.»

Bessie passa dans la pièce voisine, qui était destinée aux domestiques, et je l'entendis dire:

- Sarah, venez dormir avec moi dans la chambre des enfants, je ne voudrais pour rien au monde rester seule la nuit avec cette pauvre petite; si elle allait mourir ! L'accès qu'elle a eu est si étrange ! Elle aura probablement vu quelque chose. Madame est aussi par trop dure.»

Sarah revint avec Bessie. Elles se mirent toutes les deux au lit. Je les entendis parler bas une demi-heure avant de s'endormir. Je saisis quelques mots de leur conversation, et j'en pus deviner le sujet.

«Une forme tout habillée de blanc passa devant elle et disparut... Un grand chien noir était derrière lui... Trois violents coups à la porte de la chambre... une lumière dans le cimetière, juste au- dessus de son tombeau...»

À la fin toutes les deux s'endormirent. Le feu et la chandelle continuaient à brûler. Je passai la nuit dans une veille craintive; mes oreilles, mes yeux, mon esprit, étaient tendus par la frayeur, une de ces frayeurs que les enfants seuls peuvent éprouver.

Aucune maladie longue ou sérieuse ne suivit cet épisode de la chambre rouge. Cependant mes nerfs en reçurent une secousse dont je me ressens encore aujourd'hui. Oui, madame Reed, grâce à vous j'ai supporté les douloureuses angoisses de plus d'une souffrance mentale; mais je dois vous pardonner, car vous ne saviez pas ce que vous faisiez: vous croyiez seulement déraciner mes mauvais penchants, alors que vous brisiez les cordes de mon coeur.

Le jour suivant, vers midi, j'étais levée, habillée, et, après m'être enveloppée dans un châle, je m'étais assise près du foyer. Je me sentais faible et brisée; mais ma plus grande souffrance provenait d'un inexprimable abattement qui m'arrachait des pleurs secrets; à peine avais-je essuyé une larme de mes yeux qu'une autre la suivait, et pourtant j'aurais du être heureuse, car personne de la famille Reed n'était là. Tous les enfants étaient sortis dans la voiture avec leur mère; Abbot elle-même cousait dans une autre chambre, et Bessie, qui allait et venait pour mettre des tiroirs en ordre, m'adressait de temps à autre une parole d'une douceur inaccoutumée. J'aurais dû me croire en paradis, habituée comme je l'étais à une vie d'incessants reproches, d'efforts méconnus; mais mes nerfs avaient été tellement ébranlés que le calme n'avait plus pouvoir de les apaiser, et que le plaisir n'excitait plus en eux aucune sensation agréable.

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