Marquis Sade - Marquis de Sade - Juliette ou les Prospérités du vice

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Marquis de Sade: Juliette ou les Prospérités du vice: краткое содержание, описание и аннотация

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" Juliette, ou les Prospérités du vice " est une œuvre du marquis de Sade, écrivain, philosophe, mais aussi membre des révolutionnaires, qui parut en 1801. Ce roman, qualifié de " libertin ", a fait scandale à sa publication parmi les critiques et la population française. Juliette est élevée dans un couvent, mais à l'âge de treize ans, elle est séduite par une femme qui entreprend de lui expliquer que la moralité, la religion et les idées de cette sorte sont dépourvues de sens. Toutes les considérations philosophiques évoquées au cours du récit sont de cet ordre : toutes les idées touchant à Dieu, la morale, les remords, l'amour, sont attaquées.

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— Je l’apporte, dis-je à Saint-Elme en l’embrassant.

Elle me remercie, me rend mes baisers au double… Mon con se mouille en la trahissant… Le lendemain elle était morte.

Allons, me dis-je, dès que je sus l’effet de ma scélératesse, je suis faite pour aller au grand, je le vois; et travaillant avec promptitude aux préparatifs des projets de Saint-Fond, en trois semaines, ainsi que j’en avais pris l’engagement, je fus en état de lui donner son premier souper.

Six excellentes appareilleuses, que j’avais à mes gages, m’avaient procuré, pour mon début, trois jeunes sœurs, enlevées dans un couvent de Meaux, de douze, treize et quatorze ans, et de la plus céleste figure qu’il fût possible de voir.

Le ministre vint le premier jour avec un homme de soixante ans. En arrivant, il s’enferma quelques minutes avec moi, visita mes épaules, et parut mécontent de n’y plus trouver les marques qu’il m’y avait fait imprimer la dernière fois que nous nous étions vus. A peine me toucha-t-il; mais il me recommanda le plus grand respect et la plus profonde soumission pour l’homme qu’il amenait, lequel était un des plus grands princes de la cour; cet homme le remplaça aussitôt dans le cabinet où m’avait fait passer Saint-Fond. Prévenue par mon amant, je lui fis voir mes fesses dès qu’il entra. Il s’approcha, une lunette à la main.

— Si vous ne pétez pas, me dit-il, vous êtes mordue.

Et comme je ne le satisfis pas aussi tôt qu’il le désirait, ses dents s’imprégnèrent dans ma fesse gauche et y laissèrent des traces profondes. Il se montre à moi par-devant, et m’offrant un visage sévère et disgracieux:

— Mettez votre langue dans ma bouche, me dit-il; et dès qu’elle y fut: Si vous ne rotez pas, poursuivit-il, vous êtes mordue.

Mais, voyant que je ne pouvais obéir, je me retirai assez vite pour éviter le piège. Le vieux coquin entre en fureur, il saisit une poignée de verges et m’étrille pendant un quart d’heure. Il s’arrête et se remontrant à moi:

— Vous voyez, me dit-il, le peu d’effet que les choses même que j’aime le mieux produisent maintenant sur mes sens; regardez ce vit mollasse, rien ne le fait guinder: il faudrait pour cela que je vous fisse beaucoup de mal.

— Et cela est inutile, mon prince, lui dis-je, puisque vous allez trouver tout à l’heure trois objets délicieux que vous pourrez tourmenter à votre guise.

— Oui… mais vous êtes belle… votre cul (il le maniait toujours) me plaît infiniment; je voudrais bander pour lui.

Il se débarrasse, en disant cela, de ses habits, et pose sur la cheminée une montre à répétition enrichie de diamants, un étui, une tabatière d’or, sa bourse garnie de deux cents louis et deux bagues superbes.

— Essayons, dit-il, à présent; tenez, voilà mon cul, il faut le pincer et le mordre excessivement fort, en me branlant de toute l’élasticité de votre poignet. Bon, dit-il, dès qu’il s’aperçut d’un peu de changement dans son état; couchez-vous maintenant à plat ventre sur ce canapé et laissez-moi vous piquer les fesses avec cette aiguille d’or.

Je me prête; mais poussant un cri furieux, et ayant l’air de m’évanouir à la seconde blessure, le malheureux tout étourdi, et craignant de déplaire au ministre en molestant un peu trop sa maîtresse, sort à l’instant pour me calmer. Je jette ses habits dans une autre pièce, saute sur les effets précieux, les mets dans ma poche et me hâte de rejoindre Saint-Fond, qui me demande la cause d’un retour si leste.

— Ce n’est rien, lui dis-je; mais ma promptitude à rapporter les habits de monsieur est cause que mon boudoir s’est fermé, la clef en dedans: ce sont des serrures anglaises que personne ne peut ouvrir; monsieur ayant tout ce qu’il lui faut, nous pouvons remettre à un autre temps l’entrevue qu’il désire.

Et j’entraîne mes deux convives au jardin, où tout était préparé pour les recevoir; le prince oublie ses effets, revêt l’habit que je lui présente et ne pense plus qu’à de nouveaux plaisirs.

Il faisait une soirée délicieuse; nous étions sous un bosquet de lilas et de roses, magiquement éclairé, assis tous trois dans des trônes soutenus par des nuages, desquels s’exhalaient les parfums les plus délicieux; le centre était occupé par une montagne des fleurs les plus rares, parmi lesquelles étaient les jattes du Japon et les couverts d’or qui devaient nous servir. A peine fûmes-nous placés que le haut du bosquet s’ouvrit, et nous vîmes aussitôt paraître, sur un nuage de feu, les Furies, tenant enchaînées avec leurs serpents les trois victimes qui devaient s’immoler à ce repas. Elles descendirent du nuage, attachèrent chacune celle qui lui était confiée à des arbustes près de nous, et se préparèrent à nous être utiles. Ce repas sans ordre ne devait être servi qu’à la volonté des convives; on demandait ce qui passait par la tête, les Furies le servaient sur-le-champ. Plus de quatre-vingts plats de différentes espèces sont demandés sans qu’il en soit refusé un seul; dix espèces de vins sont servies, tout coule, tout se fournit avec profusion.

— Voilà un repas délicieux, dit mon amant. J’espère, mon prince, que vous êtes satisfait du début de ma directrice.

— Enchanté, dit le sexagénaire, dont l’abondance des mets et des liqueurs spiritueuses avait tellement troublé la tête, qu’il ne pouvait presque plus parler. En vérité, Saint-Fond, votre Juliette est divine… mais c’est qu’elle a le plus beau cul!

— Oublions-le un moment, dit Saint-Fond, pour nous occuper de ceux de ces Furies; savez-vous que je les crois superbes?

Et, sur le simple aperçu d’un désir, ces trois déesses, représentées par trois des plus belles filles qu’avaient pu me trouver dans Paris les appareilleuses que j’avais employées, exposent à l’instant leurs fesses aux deux libertins, qui les baisent, les lèchent, les mordent à plaisir.

— Oh! Saint-Fond, dit le prince, faisons-nous fouetter par ces Furies.

— Avec des branches de rose, dit Saint-Fond.

Et voilà les culs de nos paillards à l’air, cruellement fouettée, et par des faisceaux de fleurs, et par les serpenta de ces harpies.

— Que ces écarts sont lubriques! dit Saint-Fond en se rasseyant et montrant son vit tout en l’air; bandez-vous, mon prince!

— Non, répond le malheureux perclus, rien de tout cela n’est assez fort pour moi: du moment que je suis en débauche, je voudrais que les atrocités m’environnassent sans cesse; je voudrais que tout ce qui est sacré chez les hommes fût à l’instant troublé par moi… que leurs liens les plus sévères fussent brisés par mes mains perfides.

— Vous n’aimez pas les hommes, n’est-ce pas, mon prince?

— Je les abhorre.

— Il n’est pas d’instant dans la journée, reprit Saint-Fond, où je n’aie de leur nuire le dessein le plus véhément: il n’est pas en effet une race plus épouvantable. Est-il puissant, cet homme dangereux? le tigre des forêts ne l’égale pas en méchanceté. Est-il malheureux? que de bassesses, comme il est vil alors, comme il est dégoûtant! Oh! qu’il m’arrive souvent de rougir d’être né parmi de tels êtres! Ce qui me plaît, c’est que la nature les abhorre tout autant que moi, car elle les détruit journellement; je voudrais avoir autant de moyens qu’elle de les anéantir sur la terre.

— Mais vous, vous, respectables êtres, interrompis-je ici, croyez-vous réellement que vous soyez des hommes? Eh! non, non! quand on leur ressemble aussi peu, quand on les domine avec autant d’empire, il est impossible d’être de leur race.

— Elle a raison, dit Saint-Fond; oui, nous sommes des dieux: ne nous suffit-il pas comme eux de former des désirs pour qu’ils soient aussitôt satisfaits? Ah! qui doute que, parmi les hommes, il n’y ait une classe assez supérieure à la plus faible espèce, pour être ce que les poètes nommaient autrefois des divinités!

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