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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome III – La Rue De Jérusalem

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Ce roman met en scène les tentatives criminelles des Habits Noirs (que couvre Lecoq, alors devenu chef de la Sûreté) contre la famille de Champmas, et contre la richissime mais avare paysanne Mathurine Goret. L'appât, dans les deux cas, est le «faux Louis XVII», rôle rempli parmi les Habits noirs par plusieurs personnages successifs. Celui-ci, qu'on appelle aussi M. Nicolas, séduit d'abord Ysole de Champmas, fille bâtarde du général de Champmas, et se sert de sa complicité inconsciente pour tenter de tuer sa soeur légitime, Suavita…

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Les persiennes du premier étage avaient été ouvertes. Derrière les rideaux de mousseline, dans un salon faiblement éclairé, on voyait la silhouette d’une jeune femme debout et dont le regard semblait épier le quai, par-dessus la clôture du jardin.

– Ysole! prononça encore Paul Labre.

Et tout le profond amour que grandissent la souffrance et la solitude était dans ce seul nom, murmuré plaintivement.

Vous l’eussiez affirmée belle, cette jeune femme dont on ne voyait point les traits. Sa pose avait la grâce hardie et souveraine de celles qui ont le droit d’être admirées. La lumière brillantait en se jouant les contours de sa coiffure et dessinait d’un trait précis les élégances juvéniles de sa taille; elle attendait ou elle rêvait. Parfois, son front, qui brûlait peut-être, se collait à la fraîcheur des carreaux.

L’âme de Paul était dans ses yeux. Il ne savait plus pourquoi il avait quitté son travail.

Tout à coup, la belle jeune fille eut un grand tressaillement et se retourna. Elle bondit en avant comme si la joie l’eût soulevée. Ses deux bras s’ouvrirent en un geste de folle tendresse. À travers la mousseline, Paul, dont le cœur se brisait, crut distinguer l’ombre d’un homme.

Ce fut tout. La mousseline transparente cessa de donner accès au regard. La nuit s’était faite dans le salon du premier étage.

Mais, au même instant un homme parut au balcon du second. Une allumette phosphorique brilla, le temps de mettre le feu à un cigare, puis l’homme se retira.

Le foulard rouge ne flottait plus aux barreaux.

Paul voyait cela comme en un rêve.

À deux pieds de son oreille, un coup de marteau fut donné si violemment à l’intérieur de la tour, dont il aurait pu toucher la paroi renflée en étendant la main, qu’un fragment de maçonnerie extérieure, arraché par le contrecoup, tomba avec bruit dans le jardin de la Préfecture.

Paul écouta machinalement, sans détacher son regard de cette maison où était son cœur.

Ce violent choc était apparemment le dernier. L’intérieur de la tour devint silencieux.

IV Ordinaire de MM. les inspecteurs

– Allons! allons! monsieur Paul! cria encore Mme Soûlas, qui avait quitté la table pour venir frapper à la cloison, ces messieurs sont au complet, il ne manque plus que vous. Venez causer, si vous ne voulez pas dîner; ça vous tirera de vos idées noires.

Comme M. Paul ne répondait point, Mme Soûlas se découragea et vint reprendre sa place.

Sans la compter, il y avait maintenant six convives autour de la table: tous inspecteurs, tous gens modestes et rangés, à l’exception du fameux M. Mégaigne, qui était assez rangé, malgré sa qualité de mauvais sujet, mais qui n’était pas modeste.

Sauf M. Mégaigne, aucun des habitués de l’ ordinaire tenu par maman Soûlas n’avait l’ambition de passer ministre de la police. Mégaigne était le personnage éblouissant de cet obscur cénacle. Il excitait des jalousies. Thérèse Soûlas était obligée de l’admirer en secret pour ne point mécontenter le reste de ses pratiques.

M. Badoît avait du zèle et de l’acquis, M. Chopand connaissait les fortes traditions, M. Martineau flattait ses chefs, mais Mégaigne avait pour lui les femmes et il était de la nouvelle école.

Le dimanche, quand il mettait son chapeau «flamme d’enfer» sur l’oreille et qu’il nouait sa cravate en chou, bien des gens, à Belleville et à Ménilmontant, le prenaient pour un artiste du théâtre Beaumarchais. Il portait, ces jours-là, une lévite, pincée à la taille militairement, une badine et des gants de filoselle. Les bals du Delta, des Montagnes-Françaises et de l’Île-d’Amour étaient pleins de ses victimes.

Il était grand et lourdement bâti; il avait cette laideur noire, luisante et contente des méridionaux dodus. On prétend qu’elle vaut la beauté. Il était hardi, fluent de paroles et riche d’accent: en somme, un inspecteur remarquable.

Chopand ne l’aimait pas, mais il le considérait.

Je ne sais pas comment vous vous représentez un mess d’agents de police, mais chez Mme Soûlas, tout était calme et décent; on n’y faisait jamais de bruit, et les rapports des habitués entre eux étaient d’une rigoureuse politesse. C’est une chose bien remarquable: ces couches excentriques de notre société auxquelles la considération est refusée vivent dans un continuel besoin de considération.

La passion de tenir son rang y survit à toutes les humiliations, y résiste à toutes les misères.

Il y a souvent un décavé de la grande roulette du monde sous la redingote râpée de ces proscrits, et cela est si vrai que ceux qui ne sont pas réellement des vaincus se parent de défaites imaginaires.

La mode est ici d’avoir eu des «malheurs».

Ce sont des pays peu connus, malgré l’énorme curiosité qu’ils inspirent et malgré les livres soi-disant révélateurs qui glissent dans leur titre ce mot à la fois détesté et friand: Police. La portion calme de ce peuple souterrain végète et n’a point l’idée d’écrire ses mémoires; rien n’est difficile, au fond, comme de confesser ces natures défiantes. Ceux qui prennent la plume sont généralement des révoltés; ils ont deux besoins: pêcher des lecteurs et se venger: aussi, plaident-ils sans cesse la cause de leur rancune.

Leurs pamphlets sont souvent intéressants, mais ils ne restent point aux étalages des librairies. La prétention même qu’ils affichent de dévoiler certains secrets les rend suspects, et on les supprime.

Moi, je le dis bien haut et tout d’abord, je ne dévoile rien, pour la raison excellente que je n’ai jamais rien pu découvrir.

J’ai voyagé pendant de longues semaines dans ces sombres latitudes, regardant, espionnant, quêtant; j’ai fait des bassesses auprès des employés, grands et petits; j’ai nourri, j’ai abreuvé des transfuges qui me promettaient monts et merveilles.

Néant. Les transfuges mentaient, les fidèles gardaient le secret.

Mais, en définitive, je n’ai pas perdu mon temps dans ces bizarres et giboyeuses contrées, puisqu’un jour je m’y suis trouvé face à face avec le même drame le plus curieux qui me soit tombé sous la main depuis que je tiens une plume.

Revenons à ce drame, dont les comparses sont en scène, séparés du héros par une mince cloison de briques.

Mme Soûlas planta son couteau à découper dans le bon morceau de bœuf qui avait fait la soupe.

– Ce jeune homme-là m’inquiète, dit-elle avec une véritable tristesse. Il a du chagrin, bien sûr!

– Chagrin d’amour dure toute la vie… chanta Mégaigne.

Cela ne fit pas rire, parce que Paul inspirait de l’intérêt à tout le monde. M. Badoît reprit:

– Depuis qu’il a perdu sa défunte mère, il n’a plus goût à rien.

Thérèse ajouta en servant les tranches de bœuf à la ronde:

– C’est tendre comme du poulet!

– Le petit Labre? demanda M. Mégaigne. Non, le bouilli… ne vous fâchez pas, chère dame, quand on travaille de tête, on a besoin de plaisanter un peu pour se reposer. S’il faut donner un gage, voilà mon rond de serviette, et je rachète avec une nouvelle: on s’est encore adressé à M. Vidocq, pour l’affaire du marchef.

– Est-ce possible! s’écria M. Chopand; ils le renvoient, ils le prennent; ça fait pitié de voir les chefs aller ainsi à tâtons.

– M. Vidocq est si adroit! dit Mme Soûlas.

Autour de la table, tout le monde haussa les épaules. Mme Soûlas reprit:

– Sait-on au juste la chose du marchef?

– On la sait, répondit M. Mégaigne; c’est moi qui l’ai trouvée du haut en bas, et je peux bien la dire, puisque mon rapport est déjà au bureau. Jean-François Coyatier, dit le marchef des Habits Noirs, était renvoyé devant la Cour d’assises de la Seine pour assassinat suivi de vol. Les petits ruisseaux font les grandes rivières: dans l’instruction on avait cueilli tout un bouquet de crimes et délits, anciens, modernes et autres: de quoi faire condamner une douzaine de coquins. Le marchef devait passer tout de suite après l’affaire politique où le général de Champmas est témoin… et, par parenthèse, on dit que l’audience d’aujourd’hui ne sera pas finie à minuit; le général est au Palais, je l’ai vu…

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