Paul Féval - Les Habits Noirs Tome III – La Rue De Jérusalem

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Les Habits Noirs Tome III – La Rue De Jérusalem: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman met en scène les tentatives criminelles des Habits Noirs (que couvre Lecoq, alors devenu chef de la Sûreté) contre la famille de Champmas, et contre la richissime mais avare paysanne Mathurine Goret. L'appât, dans les deux cas, est le «faux Louis XVII», rôle rempli parmi les Habits noirs par plusieurs personnages successifs. Celui-ci, qu'on appelle aussi M. Nicolas, séduit d'abord Ysole de Champmas, fille bâtarde du général de Champmas, et se sert de sa complicité inconsciente pour tenter de tuer sa soeur légitime, Suavita…

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«Je voulais t’écrire seulement quelques lignes: un testament, pour te dire avec une brève franchise comment j’ai vécu et pourquoi je meurs.

«Et voilà déjà de longues pages!

«Je ne crois pas que ce soit frayeur du grand moment: je ne cherche pas un prétexte pour retarder l’heure. Non. Notre père était un soldat; notre mère est morte en souriant; nous sommes braves.

«J’ai prouvé que j’étais brave.

«Mais je ressens un indicible plaisir à causer ainsi avec toi, mon frère, la dernière goutte de sang vivant qui reste de notre famille, mon unique ami, mon seul parent.

«Et qu’importe une heure de plus ou de moins, puisque ce sera la dernière?

«J’en étais à te dire comme quoi M. Charles me proposa au chef de la deuxième division pour arrêter le général comte de Champmas, conspirateur d’espèce particulière qui voulait réunir en un seul corps de bataille les républicains, les carlistes et les bonapartistes. Paris ne parlait que de barricades, les pavés de la rue Saint-Merri n’étaient pas encore remis en place; il y avait dans toutes les classes sociales une bruyante et ardente fermentation. Le pouvoir comptait peu d’amis.

«- Qu’est-ce que c’est que ce petit bonhomme? demanda le fonctionnaire.

«- Un gentilhomme ruiné, répondit M. V…, le jeune Labre… un petit lion!

«- Qui lui donnerez-vous pour le soutenir?

«- Personne.

«- Et que fera-t-on pour lui, s’il réussit, comme nous le voulons, sans scandale et sans bruit?

«- Rien. C’est un instrument, ni plus ni moins, répliqua M. V… Quand je prête un instrument, je veux bien qu’on s’en serve, mais je ne veux pas qu’on me le gâte.

«Cette conversation m’a été répétée textuellement par le général que j’allai voir dans sa prison, et dont je suis devenu l’ami. Cela m’étonne, car tu sais déjà que je l’arrêtai et qu’il est encore prisonnier à cette heure. Sois tranquille: je meurs homme de cœur et d’honneur.

«Il y avait juste cinq mois que M. V…, ou M. Charles, me comptait deux louis par semaine pour ne rien faire. Je l’avais vu rarement.

«M. Lecoq, qui m’avait adressé à lui, et qui a exercé une si grande influence sur la destinée de ma mère, m’était totalement inconnu. Notre mère était mystérieuse de caractère, et je crois qu’elle avait vaguement conscience de ce fait que M. Lecoq était l’auteur de sa ruine, mais elle se confiait à lui tout de même. Seulement, elle avait honte.

«Pour moi, M. Lecoq et M. Charles étaient deux «hommes d’affaires», tenant chacun une agence de renseignements pour le commerce.

«Il m’est venu à l’idée, depuis, que M. Lecoq et M. V… étaient peut-être le même homme.

«Je n’aurai pas le temps de vérifier ce soupçon.

«M. V… me dit son nom, ce soir-là, et j’eus froid jusque dans la moelle de mes os. Tout ignorant que j’étais, j’avais dix-neuf ans, et les petits enfants, à Paris, savent quel est le métier de M. V…

«Il me fit appeler à dix heures du soir.

«Il avait un habit de bal, une cravate blanche et plusieurs crachats d’ordres étrangers. Cette splendide toilette avait été faite à mon intention. La question de savoir comment je le jugerais au lendemain de cette mascarade lui importait peu; il voulait m’éblouir, ce soir, et il m’éblouit.

«J’ai été agent de police, mon frère, et c’est pour cela que je me tue. Je t’ai promis de te raconter l’acte unique, accompli par moi dans ces fonctions douloureuses et taxées d’infamie. J’hésite.

«La mort de notre mère m’a déchargé du devoir de vivre.

«La vue d’Ysole m’a enseigné la honte et le désespoir. J’ai compris qu’il fallait mourir seulement lorsque le souffle d’amour a éveillé mon cœur.

«Je me suis demandé: Puis-je être aimé? Ma raison a répondu: Non, c’est impossible.

«Mon parti a été pris.

«Ysole ne saura jamais que le rêve d’un malheureux tel que moi a outragé sa noble et souriante jeunesse.

«J’hésite. J’ai peur que tu ne me comprennes point. Au premier aspect, le plan de M. V… pour m’amener à ses fins doit paraître puéril et absurde. Il l’était en effet. Cet homme véritablement habile, ce jugeur de consciences avait choisi une voie absurde parce que je ne savais rien du monde, et puérile, parce que j’étais un enfant.

«Il me dit:…»

Ici Paul Labre écrivit successivement une douzaine de mots qu’il raya tour à tour. Quelque chose l’arrêtait dans son récit qui était une plaidoirie. Il sentait la vérité si invraisemblable qu’il n’osait l’exprimer.

Tous ceux qui ont écrit non pas seulement des livres, mais des lettres importantes, savent cela.

Tant que la plume court, il est facile d’isoler sa pensée.

Aussitôt que la plume s’arrête, la voix des choses extérieures est de nouveau entendue et redouble ses importunités.

Le bruit du marteau de démolisseur revint aux oreilles de Paul et s’empara de lui tyranniquement. Il lui parut que la vieille masure tremblait sous ces chocs répétés.

Dans ce pauvre monde où vivait Paul, dans ce cercle étroit d’humbles connaissances qui l’empêchait d’être tout à fait solitaire, on racontait souvent d’étranges et lugubres drames. La poésie de ces couches sociales n’est pas gaie, et les légendes du coin du feu, là-bas, ont presque toujours odeur de sang.

La proximité de la Préfecture de police n’était pas, comme on pourrait le croire, un motif de sécurité. Les Anglais, qui sont portés par tempérament vers le calcul des probables et le travail de déduction ont, les premiers, découvert que le crime, dans son éternel jeu de cache-cache, aime à se rapprocher du regard qui l’observe. Au moral et au physique, on ne voit pas bien de trop près. L’œil de l’esprit et l’œil du corps ont leur point comme les lorgnettes.

Les environs immédiats de la préfecture, à Paris, comme ceux du metropolitan-police, à Londres, ne jouissent pas d’une bonne réputation.

Il y a des courants pour les sinistres vogues aussi bien que pour les succès d’art. Au temps dont nous parlons, la monstruosité à la mode était l’emmurement de la rue Pierre Lescot, où un malheureux provincial venait d’être maçonné derrière les lambris d’une Cythère de bas étage.

Le mot se disait: «emmuré». La chose, renouvelée du Moyen Age, effrayait et divertissait les imaginations, avides de brutal émoi.

Paul Labre se prit à écouter.

L’idée d’un homme emmuré dans les épaisses parois de la tour voisine naquit en lui, malgré lui.

Aussitôt née, cette idée s’empara de son cerveau. Il se leva et courut vers la porte du carré qu’il ouvrit pour la seconde fois. Sur le carré, les bruits de la gargote montaient par l’escalier en colimaçon comme dans un entonnoir acoustique. Les cabinets particuliers de tous les étages envoyaient leur contingent de fracas confus, mêlés à de véhémentes odeurs de victuaille. Les couteaux et les fourchettes grinçaient, les assiettes claquaient, les dames glapissaient ou hurlaient, les hommes riaient ou juraient: par-dessus le tout, des chants rauques éclataient. L’établissement Boivin allait bien. C’était l’heure.

Impossible d’entendre autre chose que l’établissement Boivin.

Paul Labre jeta un regard à la porte de droite: la porte de la tour. Elle ne laissait rien deviner. Tout semblait calme au-delà de ce seuil, où se dressait une mince raie lumineuse.

Il rentra. Dès qu’il fut dans sa chambre et que la porte en fut close, le bruit du marteau recommença. Paul se dirigea vers la croisée.

En l’ouvrant, sa main tremblait.

Comme il mettait la tête au-dehors, son regard se tourna malgré lui vers la maison à deux étages qui confinait au mur du jardin de la Préfecture et dont la façade donnait sur le quai des Orfèvres. La nuit était venue. Au second étage de cette maison, une lumière, placée à l’intérieur, envoyait ses rayons sur le balcon, précisément de manière à éclairer le foulard rouge qui flottait aux barreaux.

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