Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

Здесь есть возможность читать онлайн «Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La belle dame assise sur le canapé pouvait passer au contraire pour une des mains les plus actives de l’association.

Elle s’appelait Marguerite Soûlas, mais elle était comtesse de Clare par légitime mariage. Nous avons raconté ailleurs [1]l’étrange histoire de cette femme qui occupa un instant une position de premier ordre dans la haute vie parisienne.

Le colonel avait l’air tout guilleret; les rides de sa face souriaient et il y avait en vérité des teintes roses au parchemin de ses joues.

Il se frottait les mains tout doucement en regardant du coin de l’œil les papiers rangés devant lui, parmi lesquels se trouvait un assez volumineux cahier.

Juste au moment où la pendule marquait dix heures, il agita sa sonnette et dit:

– Mes petits enfants, mettons un terme aux conversations particulières. La séance est ouverte, je vous promets qu’elle sera intéressante, et comme elle peut se prolonger, donnez-moi, je vous prie, toute votre attention.

Son regard fit le tour de la chambre avec bienveillance et bonne humeur.

– Je remercie tous et chacun, reprit-il, de l’exactitude qu’on a bien voulu mettre à répondre à mon appel. Notre chère comtesse ases petites affaires privées qui fatigueraient trois grandes coquettes, deux notaires et une demi-douzaine d’avocats; mon neveu Corona, qui se tient là-bas dans une posture peu convenable, n’a pas l’air d’être ivre plus qu’à moitié; le bon Samuel a quitté ses clients; Lecoq nous a sacrifié son bureau ou plutôt ses bureaux, car il se pousse, le gaillard, et nous le verrons bientôt homme d’importance; enfin l’abbé et notre savant professeur de droit criminel ont fait relâche à leurs travaux, sans parler du prince qui a brusqué son absinthe, son bifteck et ses côtelettes. Vous êtes tous gentils à croquer, et je me fais une fête de vous servir une mignonne surprise qui récompensera votre peine.

Ce discours d’ouverture fut accueilli avec une certaine froideur.

Les gouvernements qui durent n’inspirent plus d’enthousiasme et le gouvernement de ce brave homme avait duré plus d’un demi-siècle.

Il reprit en clignant de l’œil d’une façon tout espiègle:

– Nous sommes tièdes, je m’y attendais; il y a toujours un peu de jalousie autour de moi parce que le proverbe: «Tant va la cruche à l’eau, etc.» ne m’est pas applicable. J’allais à l’eau déjà du temps du maréchal de Saxe, et je n’ai pas encore une fêlure. Une chance de possédé, n’est-ce pas, mes trésors? et douze ou quinze brasses de corde de pendu!

Il fit signe à l’abbé, qui s’approcha, et lui dit à l’oreille:

– J’ai à te parler après la séance. Tu sais que je n’ai confiance qu’en toi; celui qui est destiné à me succéder doit en savoir plus long que les autres.

– Je vais, reprit-il tout haut, donner la parole à l’Amitié, qui dans toute cette histoire s’est comporté comme un ange.

Sa main sèche caressa l’oreille de Lecoq comme font les maîtres de pensions aux écoliers qui donnent de jolies étrennes et il acheva:

– Le cher garçon va vous exposer le côté matériel et historique de l’affaire, après quoi je vous fournirai personnellement quelques explications qui, je l’espère, auront le don de vous intéresser. Tu as la parole, mon ami; sois bref, mais clair, et point de fausse modestie.

M. Lecoq de la Perrière, espèce de Protée qui poussait jusqu’à l’héroïsme le talent de changer sa figure et son allure, se montrait ici tel que Dieu l’avait fait.

C’était un robuste luron, assez bel homme au demeurant, mais commun, vulgaire dans sa rondeur et gai avec fracas.

Il appartenait très nettement à la catégorie des forts d’estaminet et réalisait le type du commis voyageur tel que l’ont dépeint les écrivains du règne de Louis-Philippe.

Il avait, ce matin, le costume de son choix, celui qu’il affectionnait et portait dès qu’une mission particulière ne l’obligeait pas à prendre un déguisement: jaquette de velours bleu, froncée sur les hanches, gilet de velours écossais quadrillé des plus fraîches, des plus vives couleurs, pantalon flamme-d’enfer, coupé à la hussarde et ne laissant voir que la pointe de la botte.

Son chapeau était de la forme dite bouzingo: haut, pointu, largement bordé, et l’on n’aurait pas pu faire le nœud de sa cravate avec une serviette.

Avec cela il aurait dû tenir à la main quelque canne triomphante, gourdin de malcontent ou badine à sculptures impossibles mais ce détail manquait à sa toilette.

La canne qu’il avait entre les jambes aurait pu servir à un rentier du Marais; c’était un bon gros jonc surmonté d’une pomme d’ivoire.

Il prit la parole qu’on lui donnait, et selon la recommandation du président, il raconta brièvement, mais avec une précision remarquable, la singulière histoire de voleurs qui sert de thème aux premiers chapitres de ce récit.

L’opération ainsi détaillée, depuis les moyens pris pour amener Hans Spiegel, l’homme qui avait volé les diamants de la Bernetti dans l’échoppe du prétendu revendeur Kœnig, jusqu’au passage sanglant du marchef (le bijoutier), dans la chambre numéro 18, ressemblait à une mécanique construite savamment, dont on eût démonté un à un les rouages multipliés.

Tout était prévu, pesé, ajusté; rien n’était donné au hasard, et pour que la victime marquée eût échappé à son sort il aurait fallu un miracle.

Le conseil écoutait Lecoq avec intérêt, mais sans surprise.

L’attention qu’on lui accordait pourrait être comparée à celle que les membres de nos académies donnent à la lecture d’un rapport bien fait et traitant des matières qui ne laissent pas que d’être curieuses.

C’était tout.

Si nos académies sont blasées sur les curiosités de la science ou de l’art; si chacun de leurs membres, froid pour ses collègues, s’échauffe seulement quand sa propre personnalité est en jeu, on peut dire que nous sommes ici en présence de gens plus rassasiés de méfaits choisis que les académiciens eux-mêmes ne le sont de découvertes et de chefs-d’œuvre; on peut dire, en outre, sans manquer au respect dû aux académies, que nous pénétrons ce matin dans le giron d’une académie sui generis relativement plus forte et mieux triée que tout autre institut portant ce nom glorieux.

Seulement, au lieu d’avoir pour but le bien ou le beau, le ténébreux institut dont nous avons franchi le seuil appliquait un savoir considérable, une grande somme d’intelligence et tout un faisceau de volontés résolues à perfectionner la science de mal faire.

Ils étaient là tous virtuoses du crime, lauréats du vol et du meurtre; nous ne croyons pas qu’il fût possible de trouver dans l’univers entier une réunion de scélérats mieux cuirassés, une société de bandits plus redoutables.

Quand Lecoq eut achevé son exposé, il dévissa la pomme d’ivoire de la canne qui avait appartenu au malheureux Spiegel et en versa le contenu sur le tapis vert: chacun alors s’approcha pour examiner les diamants de la Bernetti.

– Ce n’est pas mal, dit le docteur en droit, mais il faut convenir que l’imbécile qui va payer la loi a fait de son mieux pour s’enferrer lui-même. Sa fuite est tout bonnement une ânerie.

– Savant professeur, répliqua le colonel, vous connaissez mieux le code que le cœur humain. Il n’y a point d’homme pris au piège qui ne commette quelque ânerie; c’est là notre force: le premier coup de massue les étourdit et les prive de leur sang-froid, sans cela, si bien tendus que soient nos collets, quelque pièce de gibier nous échapperait de temps en temps. Or, il ne nous en échappe aucune.

– Voici un brillant qui a un crapaud, fit observer l’abbé employant un terme technique de lapidaire.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x