Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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– Parlez-vous donc sérieusement? demanda la marquise, incrédule et triste.

Le colonel lui baisa la main en répétant:

– La corbeille! Toutes affaires cessantes, la corbeille, la corbeille!

Il rentra et referma la porte.

Le Dr Samuel, quittant le lit de Valentine, vint à lui aussitôt.

C’était un homme de cinquante ans à peu près, très pâle, le nez busqué, la bouche rentrée, l’œil terne, le crâne ravagé.

Les veilles laborieuses produisent parfois le même résultat physique que l’inconduite.

Il y a des savants usés par le travail qui ressemblent aux invalides de l’orgueil.

Le docteur devait sa clientèle noble au colonel, qui avait eu d’abord de la peine à l’ancrer dans un certain monde; mais désormais sa réputation était bien établie, et la confiance que lui témoignait M. de Saint-Louis avait consacré son succès.

– On l’éveillera quand on voudra, dit-il très bas, mais s’il valait mieux qu’elle ne s’éveillât point, tout se passerait le plus naturellement du monde.

Le colonel haussa les épaules et demanda:

– Est-ce vrai que dans l’état où elle est on peut entendre et comprendre?

– On cite des cas variés qui établiraient le pour et le contre, répondit le médecin, mais vous voyez que je parle très bas. S’éveillera-t-elle ou faut-il qu’elle dorme toujours?

– Ma parole, fit le colonel, on dirait que nous passons notre vie à rêver plaies et bosses! Nous ne t’avons pourtant pas encore acheté beaucoup de mort aux rats, vieux Samuel!

– Comme elle est héritière de la marquise… commença le docteur.

– Vous êtes tous de bons petits enfants, interrompit le colonel, mais vous n’avez pas inventé la poudre: pas plus Lecoq que les autres, avec ses grands airs, et quand il me faudra choisir mon successeur, c’est toi que je prendrai, mon fils, tu peux compter là-dessus. Soigne bien cette jeune personne-là, entends-tu; elle vaut pour nous trois ou quatre fois l’héritage de la marquise.

– Un joli denier, alors, fit le docteur.

– Dix fois, vingt fois l’héritage de la marquise! poursuivit le colonel.

Il atteignit sa montre.

– Voilà huit heures qui vont sonner; continua-t-il; à dix heures juste, le conseil se réunira chez moi. Ne manque pas d’y venir; tu apprendras des choses curieuses. Et maintenant, éveille-moi cette enfant-là avec précaution; tu sais que tu me réponds d’elle!

Valentine était toujours immobile comme une belle statue couchée.

Le docteur se rapprocha d’elle, mais au lieu de lui donner le médicament qu’il avait administré jusqu’ici, il tira de sa poche un flacon et versa quelques gouttes de son contenu dans une petite cuiller.

D’un geste familier à ceux de sa profession, deux de ses doigts pesèrent sur les joues de la malade, dont la bouche s’entrouvit.

Ses dents, plus blanches que l’ivoire, étaient serrées; une légère pression opérée sur les narines leur fit faire un mouvement dont le docteur profita pour passer le bout de la cuiller.

Cela fait, il remit toutes choses en place et attendit.

Le colonel l’imita.

Il s’était assis de nouveau, mais plus près du lit, et son œil placide regardait la charmante malade, tandis que ses pouces tournaient.

Après trois ou quatre minutes écoulées, le docteur se pencha jusque sur le visage de Valentine; il déboucha de nouveau son flacon et le lui fit respirer.

– Voilà! dit-il en se relevant.

Presque au même instant, un soupir faible passa entre les lèvres de la jeune fille, puis la couverture monta et redescendit parce que son sein commençait à battre.

Le docteur regarda le colonel.

– Est-il nécessaire que vous restiez ici? demanda ce dernier.

– Je vous l’ai dit, répliqua Samuel, une émotion nouvelle pourrait déterminer un nouvel accident. Je puis attendre dans une pièce voisine.

Le colonel lui montra la porte, mais il ne le laissa pas sortir sans ajouter:

– À dix heures, rue Thérèse, soyez exact. Ce sera curieux, très curieux.

La porte s’ouvrit et se referma.

Le colonel était seul avec M llede Villanove, qui reprenait lentement ses sens. Il rapprocha son fauteuil du chevet et s’établit en homme qui veut avoir toutes ses aises.

Les yeux de la jeune fille s’ouvrirent, mais ils semblaient privés de la faculté de voir.

– Au théâtre, pensa le colonel, dans de bonnes occasions comme celle-ci, elles disent généralement: «Où suis-je? Que s’est-il passé?» et autres faridondaines. Je voudrais abréger les préliminaires. Voyons!

Il eut une petite toux sèche qui fixa sur lui les regards de M llede Villanove; elle fit aussitôt un effort pour se dresser sur son séant, mais elle ne put.

– Comment vous trouvez-vous, ma bonne chérie? demanda le colonel du ton le plus affectueux.

Valentine jeta ses yeux égarés tout autour de la chambre.

– Oui, oui, prononça doucement le bonhomme, il n’y a pas à dire, c’est une mauvaise affaire.

– Là! murmura Valentine, dont le doigt convulsif se tendit, c’est là!

Elle montrait l’endroit où naguère Maurice s’était tenu debout les bras croisés sur sa poitrine.

– C’est là, en effet, répéta le colonel, c’est là qu’il a dit: «Fleurette!» et que vous avez répondu: «Maurice!» en ajoutant d’autres paroles également imprudentes dans votre situation.

Valentine se couvrit le visage de ses mains.

– Malheureusement, reprit le colonel, il y avait des témoins. Mais vos amis sont riches, ma belle petite, et avec de l’argent on étouffe bien des cancans.

– Je n’ai rien à cacher! s’écria M llede Villanove, qui montra son visage fier et presque provocant.

– Certes, certes, on dit ces choses-là dans le premier moment, mais en fin de compte…

Valentine l’interrompit et demanda:

– Monsieur, êtes-vous chargé de m’interroger? Ce ne sera pas long: je l’aime et je l’aimerai toujours.

– Pour ce qui me regarde, répliqua le colonel très doucement, il ne me déplaît pas de vous entendre parler ainsi; c’est du cœur, de la générosité; je ne déteste pas ces défauts-là. Mais, voyez-vous bonne petite, le cœur, la générosité, la folie même, ne servent à rien quand il s’agit d’un homme placé dans la position de ce pauvre diable.

– Il est innocent! s’écria impétueusement Valentine.

– Pourquoi vous fâcher, mon ange? repartit le colonel; moi je ne demande pas mieux qu’il soit innocent, c’est un joli jeune homme, mais voilà! les apparences lui tournent diantrement le dos: un gaillard, pauvre comme Job, car on n’a pas trouvé tout à fait la monnaie d’un louis dans sa poche, amoureux d’une jeune personne qui passe à tort ou à raison pour être millionnaire, un homme assassiné, non pas le premier venu, mais un receleur ou un voleur qui avait en sa possession les diamants de la fameuse Carlotta Bernetti: joli coup de filet! je ne sais plus combien de centaines de mille francs! Flagrant délit avec cela, ou quelque chose qui y ressemble comme deux gouttes d’eau, car on a suivi le meurtrier à la trace, on l’a arrêté sans l’avoir perdu de vue et n’ayant pas encore eu le temps de laver ses habits ni ses mains, où il y avait du sang.

La tête de Valentine retomba sur l’oreiller.

– Ça va être encore une cause célèbre, poursuivit le colonel; il en pleut et je crois…

Il s’arrêta et glissa entre ses paupières demi-closes un regard vers Valentine.

– Oui, continua-t-il, ce sera le côté vraiment romanesque de ce procès. Je crois que notre ami, M. d’Arx, sera chargé de l’instruction.

Valentine était redevenue aussi pâle qu’avant de reprendre ses sens.

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