Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Il n’en fallait pas tant pour faire battre le cœur herculéen de Léocadie.

– Dire que je n’ai jamais pu avoir un oiseau mignon comme ça! fit-elle sincèrement émue, ni avec Samayoux ni par la suite… Il n’a plus donc plus de mère?

– Elle est au ciel! répondit Échalot.

– Et c’est vous le père?

– Dans l’ordre de la nature, non, c’est Amédée ici présent, mais j’en ai quelques-uns des droits pour l’avoir nourri de mon propre lait, toujours à mes frais, dans les circonstances de la plus extrême débine. Je ressentais une attache platonique pour la mère, mais jamais de jalousie envers Similor plus heureux que moi. Elle avait un bon état: elle allait rire avec les invalides sur l’esplanade; un seul défaut: la boisson; ça l’a tuée. J’espère que du haut des Champs-Élysées elle voit ce que je fais en faveur de son orphelin, resté seul sur la terre ici-bas.

– Ça a beau être vilain comme tout, dit Léocadie, qui regardait boire l’enfant ça intéresse… Ça, deviendra peut-être un gaillard!

Échalot embrassa le petit avec une tendresse de mère et dit en le berçant:

– Comme de juste, il a de qui tenir! On le destine, Amédée et moi, à la carrière de théâtre, mais faut subvenir à sa frêle existence, et si vous vouliez m’accorder l’emploi fixe de votre poisson…

– Avec la bonté que vous auriez, interrompit Similor, de nous procurer une faible avance, non pas pour nous, mais pour la nourrice de l’innocent.

M meSamayoux, qui s’était baissée, se redressa tout à coup sur ses fortes jambes, et du bond qu’elle fit, toute la baraque trembla. Elle s’élança impétueusement vers la porte.

– C’est l’Amour! s’écria-t-elle radieuse, j’ai reconnu son pas après deux ans d’absence.

– Vous autres, ajouta-t-elle en courant vers le fourneau, si mon fricandeau a brûlé, que le diable vous emporte avec votre singe!… Non, le ragoût embaume… Allons! vous êtes de braves garçons, et le mioche est gentil.

Elle fouilla dans la poche où était sa montre avec quantité d’autres objets, et en retira une pleine poignée de gros sous.

– Tenez, reprit-elle, je suis contente, il faut que tout le monde en ait sa part. L’artiste est comme ça, le cœur sur la main. Vous reviendrez me voir, on vous casera si on peut; mais pour le moment, place nette! Voilà le bijou, filez!

Joignant le geste à la parole, elle les poussa dehors si énergiquement que Similor dégringola un peu sur les reins l’escalier en planche de la galerie.

Au même instant montait un beau jeune homme qui portait l’uniforme des officiers du spahis.

Léocadie descendit à sa rencontre, le saisit par la taille et l’enleva dans ses bras jusqu’au milieu de la cabine en disant avec une tendresse folle:

– Maurice! mon chéri de Maurice! mon fils, mon Dieu mon tout! ça fait mal d’avoir trop de joie. Je lève encore cent livres à bout de bras, sais-tu, eh bien! mes jambes tremblent, mon cœur s’en va, et je pense bien qu’on est comme ça, quand on va s’évanouir sans connaissance.

VIII Souper à la baraque

Nous avons déjà entendu ce nom de Maurice, à l’estaminet de L’Épi-Scié, cabinet de l’entresol, dans la bouche du bandit Piquepuce, rendant ses comptes à Toulonnais-l’Amitié.

C’était vraiment un beau soldat que ce Maurice, et son uniforme de spahis lui allait à ravir.

Il pouvait avoir vingt-cinq ans, sa figure riante et hardie portait les traces du soleil africain sans avoir perdu pour cela sa délicatesse native: son teint avait bruni jusqu’à prendre une nuance complètement bistrée, mais il n’avait point grossi, et ces tons de cuivre mat allaient bien à la virile finesse de ses traits.

Il avait le front haut sous ses cheveux blonds, coupés ras; son nez aquilin taillé selon de vives et tranchantes arêtes relevait ses narines à la moindre émotion; sa bouche était ferme, nette, singulièrement douce dans le sourire, mais sévère aussi à l’occasion, et en quelque sorte rembrunie par la courbe énergique de son menton.

Ses yeux noirs brillaient et brûlaient, protégés par des cils soyeux comme ceux d’une femme, et c’est à peine si le duvet de sa moustache naissante ombrageait suffisamment sa lèvre supérieure.

Il était grand, avec cela; gracieux dans sa taille souple et bien prise, dont les moindres mouvements annonçaient une remarquable agilité.

– Je vous préviens, maman Léo, dit-il en rendant de bon cœur l’accolade de la dompteuse, que si vous me serrez comme cela, je reprends ma démission pour retourner en Afrique. Heureusement que les Arabes n’ont pas le poignet si bien attaché que vous, sans quoi je n’aurais pas le plaisir de vous revoir.

– Car tu les as frottés de près, n’est-ce pas, mon Maurice? s’écria la bonne femme, dont la voix était douce comme un solo de clarinette; j’ai lu tout ça sur les journaux. Et figure-toi, je ne te reconnaissais pas dans les premiers temps: tu nous avais caché ton nom, méchant que tu es!

– Dame! fit Maurice, pour entrer dans la cage du tigre et gigoter sur le trapèze américain…

– Ah oui! tu méprises bien l’état maintenant!

– Pas trop, puisque me voici chez vous, ma grosse maman.

– C’est vrai. Mais ajouta-t-elle en soupirant, ce n’est pas pour moi que tu est chez moi, et tu voudrais déjà que je te parle d’elle, sans cœur!

Le jeune officier l’embrassa encore en disant:

– Vous êtes bonne comme du bon pain. Oui, pourquoi vous le cacherais-je, puisque vous le savez si bien? je viens vous parler d’elle, je ne songe qu’à elle; je l’aimais bien autrefois, n’est-ce pas?

– Tu ne l’aimais que trop, fit Léocadie, dont la poitrine se souleva en un vaste soupir.

– Je l’aime cent fois plus maintenant; je l’aime mille fois plus, et je viens à vous sans crainte, car mon cœur me dit qu’elle ne m’a pas oubliée.

M meSamayoux le regarda avec surprise.

– Ton cœur! répéta-t-elle; tu n’as donc pas reçu ma lettre?

– Je n’ai rien reçu, répondit Maurice, je ne sais rien d’elle, sinon ce que je savais lorsque j’ai quitté votre maison pour m’engager soldat, parce que je me trouvais séparé d’elle, parce que, et comme j’en avais le pressentiment, au lieu d’appartenir à une pauvre famille, elle était l’enfant de parents nobles et riches qui l’avaient recherchée, qui l’avaient retrouvée et qui étaient venus la réclamer.

– Te voilà tout pâle, murmura Léocadie, rien qu’en pensant à elle. Comme tu l’aimes, Maurice! Sans elle, dis, m’aurais-tu aimée un petit peu?

– Maman Léo, répliqua gaiement le jeune officier, vous n’avez que ce défaut-là, mais il est gros. Vous savez bien que je vous aime comme un fils.

– Ne dis pas cela! interrompit-elle en lui mettant la main sur la bouche, ça me vieillit, trésor!

– Comme un neveu…

– Avec ça que les neveux sont tendres! Non, comme un petit frère chéri, c’est réglé. As-tu faim? te souviens-tu de mes fricandeaux à l’oseille? Moi, je n’ai pas oublié tes goûts, et dès que j’ai su que tu allais venir, je t’ai mijoté une rouelle qui serait digne des dieux de la fable; avec ça une jolie salade, du raisin de Fontainebleau, du fromage de Brie et ce petit Mâcon vieux, tu sais?

– J’aurai peut-être faim, maman Léo, dit Maurice, car ne j’ai pas bien vécu depuis quelques jours, mais auparavant j’ai besoin de savoir. Ne me faites pas languir, je ne vous en demande pas long, dites-moi ce qu’elle est, où elle est et si elle m’aime encore.

Léocadie prit sa casserole et en vida le contenu dans un plat.

– Nous allons donc pouvoir souper tout de suite, répondit-elle d’un air malin, car il ne me faudra pas beaucoup de temps pour répondre à tes questions.

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