Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Sans cet événement, la jeune fille, qui avait nom Bastienne, aurait vécu et serait morte dans les choux.

Au lieu de cela, Jean-Paul, après l’avoir épousée devant Dieu et sur la grande route de Saint-Brieuc à Rennes, la baptisa Léocadie, lui conféra le casaquin pailleté de la défunte et la nomma première dompteuse des principales cours de l’Europe.

Ce fut un ménage modèle; Léocadie, qui était une belle personne, malgré sa vigueur extraordinaire, ramena dans la maison roulante la bonne chance avec la gaieté.

Elle rendit ce brave Jean-Paul si heureux, qu’à la fête de Louis-Philippe, en 1832, il put remplir en foire le rôle de l’homme colosse et offrir au public le spectacle toujours attrayant de 150 kilogrammes de graisse bourrés dans une peau humaine. Quant à Léocadie, elle luttait à main plate avec son ours et portait son tigre comme un veau sur ses épaules.

Elle aimait à s’exercer aux heures de récréation, et Samayoux, pour sa santé, lui donnait volontiers la réplique.

C’étaient alors entre eux de joyeux tournois, où les coups, amicalement échangés, mais appliqués de main de maître, augmentaient l’estime mutuelle que se portaient les deux époux.

Un soir qu’ils folâtraient ainsi après souper, Samayoux eut l’idée de jouer un peu avec les boulets ramés de 64 qui servaient aux exercices de force.

On s’amusait comme des bienheureux et Léocadie, riant à gorge déployée, lança un dernier coup si bien dirigé que Jean-Paul tomba avec un gémissement de bœuf.

Ce fut la fin de la partie. Jean-Paul Samayoux ne se releva point.

Il était bel et bien assommé.

Léocadie, comme elle le dit elle-même à tous ses camarades de la foire, fut plus contrariée que lui, car elle ne l’avait pas fait exprès. Elle dépensa les yeux de la tête pour l’enterrement, et la justice ne se mêla pas même de l’aventure, tant il était avéré que ce pauvre Samayoux avait eu la tête écrasée pour rire.

Au bout d’un mois, Léocadie composa sur l’événement une complainte tragi-comique qu’elle chantait elle-même dans la baraque en s’accompagnant de la guitare, car elle avait tous les talents. Au bout de six semaines, elle disait avec une certaine amertume:

– Jeu de mains, jeu de vilains; il aurait pu m’en faire autant. C’est bête!

Elle était déjà consolée et de la même manière que la grande Catherine, dont nous avons parlé, non sans raison. Douée d’une rare sensibilité, elle laissa errer son cœur au gré de ses inclinations naturelles et ne voulut point lier son sort à celui d’un autre époux.

– Il pourrait arriver un accident, disait-elle, et ça donne trop d’embarras.

Par suite de cette impériale détermination, elle eut tour à tour une foule de premiers ministres qui ne s’appelaient, il est vrai, ni Poniatowski, ni Orloff, ni Potemkin, mais qui, jouant à peu près le même rôle, arrivaient et passaient selon le caprice de son excellent cœur.

L’empire prospérait, cependant, et au mois de septembre 1838, nous retrouvons M meveuve Samayoux installée avec sa ménagerie, toujours la première de l’Europe, dans les terrains voisins de la place Valhubert où l’on allait bâtir la gare du chemin de fer d’Orléans.

Son établissement, nouvellement réchampi, semblait un palais au milieu des baraques voisines, et portait, aux deux côtés de la galerie où se faisait la parade, deux énormes affiches qui déclaraient hardiment que les animaux du Jardin des Plantes n’étaient que du petit bétail à côté des bêtes féroces et curieuses de M meveuve Samayoux, première dompteuse, première somnambule et première chanteuse des cours de Portugal et du Nord réunies.

Il était environ neuf heures du soir.

Quelques pauvres diables de saltimbanques essayaient de battre la caisse et de monter un boniment pour le public rebelle qui ne venait pas dans ce quartier perdu.

La baraque de M meSamayoux, au contraire, fermait fièrement ses portes à l’abri d’un écriteau annonçant qu’il y aurait le lendemain, jeudi, grande représentation à l’usage des habitants de Paris, des voyageurs étrangers et de MM. les élèves des collèges.

L’intérieur de la baraque lui-même était solitaire et silencieux; toute la troupe avait congé, à l’exception des gardiens de la ménagerie, qui dormaient au-devant des cages.

Une lumière brillait cependant à la croisée de la maison montée sur roues qui attenait à la baraque, et on aurait pu voir du dehors la forme véritablement athlétique de Léocadie passer et repasser derrière les carreaux.

L’endroit où elle se démenait ainsi était d’aspect assez original pour mériter une courte description.

Cela ressemblait assez, par le peu de hauteur du plafond et par l’exiguïté des proportions, aux cabines des grands bateaux qui naviguent en Seine et dans lesquelles il n’est pas rare de voir une nombreuse famille manger, dormir, faire son ménage en un lieu où le moins exigeant des ouvriers parisiens refuserait de coucher tout seul, par crainte d’asphyxie.

C’était un peu plus large pourtant et beaucoup plus caractéristique: il y avait là de la prétention au luxe et une sorte de vaniteux étalage que contrariait un désordre sans nom.

C’était un salon, car deux fauteuils en acajou flanquaient un petit canapé de bois peint, recouvert d’une magnifique housse de perse à ramages.

C’était aussi une cuisine, comme le témoignait un fourneau rivé à la cloison et sur lequel chantait une casserole munie de son couvercle.

C’était encore une chambre à coucher: on voyait l’alcôve avec son petit lit qui semblait incapable de contenir la maîtresse de céans, les robes plus ou moins fatiguées qui pendaient dans la ruelle et la table de nuit avec ses accessoires effrontément démasqués.

C’était enfin une salle à manger, puisque la table était dressée pour deux convives.

Et c’était, par-dessus le marché, un cabinet de toilette, comme l’affirmaient le pot à l’eau, la cuvette, les peignes, les brosses et d’autres ustensiles plus intimes encore.

Comme si tout cela n’eût point suffi pour encombrer un espace si exigu, un filet régnant au-dessous du plafond soutenait du linge, des paquets de guenilles pailletées, des légumes, des fruits, des bouteilles, des bottes, des chaussures de femme, une guitare et un vieux parapluie.

Léocadie Samayoux, vaste comme une tour, mais leste et alerte, semblait fort à son aise au milieu de ce tohu-bohu. C’était maintenant une femme de trente-cinq à quarante-deux ans, dont la figure trop virile gardait des restes de beauté.

Son teint éclatait de fraîcheur, quoiqu’il eût peut-être des nuances écarlates trop foncées, et ses petits yeux avenants riaient avec une franchise tout à fait communicative.

Quoiqu’elle fit en ce moment office de femme de chambre et de cuisinière, son costume n’était pas dépourvu d’une certaine élégance: elle avait un jupon de laine rouge retroussé abondamment qui craquait autour de ses hanches robustes; une basquine de velours noir frangée de paillettes emprisonnait les surprenants trésors de son torse, et dans ses cheveux, qui étaient noirs et très beaux, un collier de perles fausses s’enroulait.

Deux personnages, qui tenaient à la vérité très peu de place, étaient avec elle dans la chambre et semblaient flairer avec gourmandise la fumée de la casserole. Tous deux avaient à peu près le même âge, une quarantaine d’années, et le même aspect d’indigence; mais là s’arrêtait la similitude.

L’un d’eux, en effet, debout auprès de la porte, souriait d’un air avantageux en ramenant sur ses tempes deux mèches de cheveux jaunâtres, qu’on eût dit graissées à l’aide d’un bout de chandelle.

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