Paul Féval - Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible

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Les Habits Noirs Tome IV – L’Arme Invisible: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, et sa suite, «Maman Léo» est centré autour de la lutte que mène le jeune magistrat Rémy d'Arx contre les Habits noirs, ceux-ci directement dirigés ici par le colonel Bozzo. Pour combattre Rémy d'Arx, le colonel utilise «l'arme invisible», une arme psychologique: il le rend amoureux fou de la jeune Fleurette, enfant à l'origine inconnue, recueillie par des saltimbanques, que mène la sentimentale géante dompteuse de fauves, Léocadie Samayoux, dite Maman Léo…

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Il avait une redingote vert pomme veuve de ses boutons, un pantalon écossais percé aux deux genoux et des bottes sans talons dont les bouts se relevaient à la poulaine.

Sa main gauche, aux ongles longs et noirs, tenait un chapeau gris tirant sur le roux, dont les bords cassés tombaient en parapluie.

C’était avec une fierté naïve qu’il portait ces débris, de même que sa figure plate et laide exprimait une fatuité enfantine.

Il cambrait orgueilleusement ses jambes, qui étaient bien musclées, et le sourire qu’il adressait à M meSamayoux n’aurait point été déplacé sur les lèvres de don Juan.

L’autre, au contraire, dissimulait ses jambes, vêtues d’un pauvre pantalon noir luisant, et montrait sa vigoureuse poitrine, qui ressortait sous un gilet à manches également noires.

Un tablier à bretelles comme celui que portent les infirmiers complétait son costume.

Celui-là était assis humblement sur une chaise de cuisine et avait déposé à terre auprès de lui une gibecière qui semblait contenir un objet assez volumineux.

– Je suis dans mon coup de feu, disait Léocadie qui allait de son fourneau à sa table; j’attends quelqu’un dont je ne donnerais pas la visite pour la moitié de Paris. Chacun a ses idées, pas vrai?

– Ça c’est certain, répliqua l’élégant au chapeau gris.

Et l’homme humble à tournure d’infirmier ajouta doucement:

– Comme de juste.

– En plus, reprit Léocadie, ça ne me paraît pas que nous pourrons faire affaire ensemble, parce que ma troupe est au complet pour le travail et pour la musique. Avec ça qu’on ne gagne pas des mille et des cents au jour d’aujourd’hui, mais j’ai le respect des artistes et je ne vous ai pas fermé la porte à cette fin qu’on ne puisse pas dire que la veuve Samayoux a renvoyé comme cela n’importe qui sans avoir vu ce que les personnes ont dans l’œil. Comment vous appelez-vous et quel emploi tenez-vous?

– Parle le premier, Amédée, dit modestement l’homme à la gibecière.

Le dandy passa sa manche sur le feutre chauve de son chapeau gris et répondit:

– Mon nom est Similor, assez connu dans Paris, mon prénom Amédée, comme le vieux l’a spécifié. Je suis pour la danse des salons avec tous mes brevets en règle, pour la canne, le bâton et les caractères, poses plastiques, tableaux vivants, grosse caisse si on veut et jeune premier dans la comédie.

– J’ai de l’œil, j’attire les dames et je fais des avant-scènes. Léocadie avait lâché la queue de la casserole pour le regarder bouche béante.

– Drôle de tête, dit-elle avec son gros rire bienveillant et franc. Ah! tu fais des avant-scènes, toi, l’enflé? il n’y en a pas chez nous.

– Chez vous, repartit Similor avec une imperturbable confiance, j’amorcerais les petites bourgeoises en civil et les bonnes d’enfants sous l’habit militaire.

– Comme de juste, approuva l’homme modeste, qui tourna la tête pour se moucher discrètement dans le coin de son tablier.

Il y avait de l’admiration dans la gaieté de M meSamayoux.

– J’en ai vu de bien cocasses en foire, murmura-t-elle, mais ceux-là sont de première qualité. À ton tour, pharmacien; cause, ma poule.

– Vous croyez plaisanter, patronne, répliqua l’humble compagnon de Similor, eh bien! vous avez mis dans le cinq cents: j’ai pratiqué avec succès la pharmacie dont je garde l’uniforme, n’ayant pas eu depuis le temps l’opportunité de changer ma garde-robe.

«Moins célèbre qu’Amédée, qui plaît par ses manières brillantes, je suis plus sérieux que lui et j’ai aussi ma réputation dans la capitale.

«C’est la chance qui manque.

«J’ai essayé de tout, depuis l’agence des affaires jusqu’au bureau de placement et le commerce des contremarques. Si vous aviez quelquefois besoin de celui qui reçoit les gifles à la porte et les coups de pieds en bas, j’accepterais la chose pour commencer: j’ai besoin de gagner pour moi et ma famille.

– Ah! fit M meSamayoux, qui était retournée à ses fourneaux, tu as de la famille?

Échalot soupira et répondit:

– Pour laquelle, comme de juste, je me ferais saigner aux quatre membres dans l’intérêt de sa subsistance et de son avenir. Allez, je vous serais joliment utile dans votre ménagerie, avec mes études spéciales, si quelqu’une de vos bêtes tombait malade…

– La remplacerais-tu?

– Tout de même, pour vous être agréable.

– Tu as l’air d’un bon garçon, toi dit M meSamayoux, qui tira de sa poche une grosse montre d’argent, mais je n’ai besoin de personne, et voici l’heure de mon rendez-vous.

Échalot étendit la main pour reprendre sa gibecière, mais Similor lui dit d’un ton de commandement:

– Attaque la chose du lion marin, et vivement.

Échalot obéissant, murmura:

– S’il n’y a pas d’autre ouvrage, la patronne, je prendrais sans répugnance la peau du phoque et je descendrais dans le baquet, quoique votre dernier poisson n’a pas duré longtemps, à ce qu’on dit.

– Ça, ma vieille, répliqua M meSamayoux, qui était désormais impatiente et prêtait l’oreille à tous les bruits du dehors, je n’en veux plus, rapport à la police, qui dit que c’est immoral de tenir un homme dans l’eau du matin au soir à manger de la limande crue. Le fait est que mon ancien lion marin est mort perclus à force de rhumes de cerveau. J’y ai donc renoncé au nom de l’humanité, quoique ce soit un spectacle agréable qui plaît aux deux sexes et qui rapporte un joli bénéfice à la direction.

Elle écarta sans façon Similor pour ouvrir la porte et regarder sur la place.

Similor s’approcha vivement d’Échalot.

– Enlève-moi ça, lui dit-il, c’est un emploi sédentaire et où on n’est pas foulé d’ouvrage. La grosse a envie d’un lion marin pour corser son affiche, ça se voit; dis-lui que tu manges du poisson faisandé avec plaisir et que de rester assis dans l’eau toute la journée ça fait partie de ton tempérament… et demande quarante sous d’arrhes.

À ces dernières paroles, les yeux du pauvre Échalot brillèrent:

– Patronne, s’écria-t-il, je sollicite l’emploi nonobstant ses dangers!

– Le chérubin se fait diantrement attendre, grommela M meSamayoux, qui rentrait, sa grosse montre à la main.

– Tout dépend de la nature, ajouta Échalot avec chaleur; ma vocation c’est l’amphibie!

– Et même, renchérit Similor, ça lui est recommandé par son docteur!

Léocadie n’écoutait plus guère; elle donna un coup d’œil distrait à son fourneau et se planta devant un quart de miroir suspendu à la cloison pour rétablir sa coiffure un peu affaissée par les soins du ménage.

En ce moment et sans que personne y prît garde, Similor détacha un petit coup de pied à la gibecière, il en sortit aussitôt un cri rauque, suivi de vagissements.

– Qu’est-ce que c’est que ça? s’écria Léocadie.

Échalot tira de sa poche une bouteille dans le bouchon de laquelle était inséré un tuyau de plume.

– Pardon, excuse, dit-il en ouvrant précipitamment la gibecière, c’est la famille en question pour laquelle j’accepte la position de veau marin auprès de vous, dans votre administration.

– Un petit enfant! fit la dompteuse déjà attendrie. Similor avait croisé les bras sur sa poitrine.

– On espérait qu’il serait sage, dit-il hypocritement, et qu’il ne nous obligerait pas à montrer toute l’horreur de nos infortunes privées.

Échalot tirait cependant du cabas une misérable petite créature maigre, laide et pâlotte, à qui il fourra le tuyau de plume dans la bouche.

– Ça lui remplace le sein de sa pauvre mère, dit-il les larmes aux yeux.

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