Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres

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Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sixième opus nous plonge plus avant dans ce monde du cirque dont Féval a fait l'un de ses univers de prédilection. Saladin, le «fils» d'Echalot et de Similor, a grandi au sein du cirque de Mme Samayoux. Héritant de la mauvaise nature de son père, il est devenu une crapule. En 1852, il enlève une petite fille, Justine, et la confie à Maman Léo et à Echalot, maintenant en ménage, en prétendant l'avoir trouvée. La mère de l'enfant, Lily, une jeune et belle fille du peuple que son amant avait abandonnée, désespérée de n'avoir pu retrouver sa fille, épouse le richissime duc de Chaves, dans l'idée de mener par la suite, grâce à sa fortune, les recherches nécessaires…

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Monsieur le duc avait reçu le message d’Annibal au beau milieu d’une veine inusitée qui amoncelait devant lui des tas d’or.

Il n’avait pas même hésité, tant sa fantaisie était grande.

En arrivant il s’était fort étonné de ne trouver ni Annibal ni la danseuse de corde.

Saturne et Jupiter, effrayés par la colère terrible qui lui montait au cerveau, s’étaient mis à chercher. Saphir avait laissé entrouverte la porte des appartements de la duchesse, et les deux Noirs, guidés par le bruit des voix, n’eurent pas de peine à retrouver sa piste.

Le lecteur sait le reste.

Au milieu de la chambre de monsieur le duc, il y avait sur la table une bouteille de rhum débouchée et un verre à demi plein.

Saphir fut déposée sur le lit où déjà une fois on l’avait étendue.

Les deux Noirs, remerciés par un dernier coup de cravache, furent mis dehors, et le duc poussa la porte sur eux, après quoi, il vint vider son verre de rhum.

Il avait toujours ce rire hébété des gens ivres. En allant de la table au lit, il grommela quelques mots portugais, entremêlés de jurons.

Puis il se planta devant Saphir qui le regardait avec ses grands yeux épouvantés, et se dit à lui-même:

Raios! Annibal avait raison, voici une belle créature!

Et, sans autre préambule, ses deux bras voulurent enlacer la taille de Saphir.

Mais à quelque chose malheur est bon, dit le proverbe, et les dures traverses de l’adolescence de Justine l’avaient faite du moins forte comme un homme.

C’était un de ces grands lits carrés qui n’ont pas de ruelle. Saphir raidit sa taille souple et, se débarrassant de l’étreinte du sauvage, elle le repoussa pour sauter d’un bond de l’autre côté du lit.

Le duc n’en rit que plus fort.

Apre! dit-il, j’aime cela; elles sont ainsi dans mon pays, les macacas de Diabo! Ah! ah! il va falloir se battre, battons-nous, ma belle, je ne déteste pas les griffes de panthères ni les dents de tigresses.

Il se versa un verre de rhum, et l’avala d’un trait, puis il fit le tour du lit.

De ce côté, Justine n’avait pas d’issue. Elle essaya de bondir une seconde fois par-dessus la couverture, et ce lui était chose aisée, mais monsieur de Chaves la ressaisit par sa robe qui craqua sans se déchirer. Seulement les dernières agrafes de son corsage, arrachées toutes à la fois, découvrirent son fichu, tandis que ses cheveux dénoués inondaient ses épaules.

Elle tomba sur le lit dans une pose qui la faisait splendide à voir.

Le duc poussa un râle de faune.

– Sur mon salut éternel, dit Justine dont les deux mains étaient déjà prisonnières, je suis la fille de votre femme!

– Tu mens, répondit le duc en poursuivant sa victoire, c’est l’autre qui a le signe. Ah! ah! bestiaga! l’autre n’est pas si méchante que toi.

Justine parvint à dégager une de ses mains et d’un geste désespéré, elle arracha elle-même le fichu, dernier voile qui défendît sa poitrine.

Le duc recula; il ne pouvait plus douter, mais ses yeux avides s’injectèrent de sang et un rauquement gronda dans sa gorge.

Burra! dit-il, que me fait cela? tu es trop belle!

Ce qui aurait dû arrêter sa brutale passion l’exalta jusqu’au délire. Il se rua sur la jeune fille et, dans la lutte horrible qui suivit, tous deux franchirent la largeur du lit pour retomber de l’autre côté.

Là, Justine resta sans mouvement et la bête fauve victorieuse gronda:

Os raios m’escartejâo! je suis le maître!

Mais à ce cri de barbare triomphe une voix froide et tranchante comme l’acier répondit:

– Relevez-vous, monsieur le duc, je ne voudrais pas vous tuer à terre.

Monsieur de Chaves crut d’abord avoir mal entendu. Il redressa la tête sans se retourner. Mais la voix répéta d’un accent plus impérieux.

– Monsieur le duc, relevez-vous!

Il se retourna enfin et vit sur le seuil un homme qu’il ne connaissait pas. C’était un personnage de haute taille, maigre et vêtu de noir de la tête aux pieds. Il avait un grand visage pâle avec des yeux fiers mais mornes et voilés par une sorte de brume. Sa barbe était grise, ses cheveux étaient blancs.

Monsieur de Chaves s’était relevé tout étourdi, mais l’aspect de cet inconnu fouetta sa double ivresse et lui rendit une partie de son sang-froid.

– Qui êtes-vous? demanda-t-il avec hauteur.

L’inconnu ouvrit sa large redingote et en retira deux épées, dont il jeta l’une sur le parquet aux pieds de monsieur le duc.

– Mon nom importe peu, dit-il. Voici bientôt quinze ans, vous m’avez pris ma femme au moyen d’une lâche tromperie. Dès ce temps-là vous auriez pu lui rendre son enfant qui est le mien. Vous l’avez épousée par un mensonge après vous être fait veuf par un assassinat: vous voyez que je sais votre histoire. Et maintenant, je vous surprends luttant contre cette même enfant, devenue jeune fille, non pas comme un homme, mais comme une bête féroce. Comme une bête féroce j’aurais pu vous abattre, moi surtout qui ai oublié bien longtemps d’où je sors. Mais en touchant une épée, je me suis souvenu de ma qualité de gentilhomme. Défendez-vous!

Le duc l’avait écouté sans l’interrompre. En l’écoutant, loin de relever l’épée, il s’était rapproché d’une console placée entre les deux fenêtres et dont la tablette supportait diverses armes.

Il y prit un revolver et l’arma.

– Je vais me défendre, dit-il, mais contre un visiteur de nuit qui refuse de dire son nom, je pense avoir le choix des armes.

Il visa. Un premier coup partit. L’étranger eut un tressaillement.

Monsieur le duc fit virer froidement son revolver, arma et visa de nouveau.

L’étranger avait fait un pas vers lui.

Monsieur le duc tira; mais à peine le coup eut-il retenti que le revolver s’échappa de sa main fouettée par l’épée.

L’étranger avait encore tressailli.

Le duc voulut saisir une machette sur la console; un second coup de plat d’épée lui fit lâcher prise.

Il bondit avec un cri de rage jusqu’à l’autre extrémité de la chambre, où pendait une carabine de chasse. L’étranger ramassa l’épée qui était à terre; il rejoignit le duc au moment où celui-ci armait vivement la carabine et, lui plaçant la pointe de son arme au nœud de la gorge, il lui dit:

– Lâchez cela et prenez ceci, ou vous êtes mort!

Il lui tendait la garde de la seconde épée.

Le duc obéit enfin, faute de pouvoir faire autrement et, sans prendre posture, il lança un coup à bras raccourci dans le ventre de l’étranger qui para sur place et dit encore:

– Mettez-vous en garde.

Le duc se mit en garde et son dernier juron fut coupé en deux par un coup droit qui lui traversa la poitrine.

La porte se rouvrit en ce moment et la duchesse de Chaves entra. Elle s’était traînée à genoux tout le long du corridor. Justine qui reprenait ses sens parcourut la chambre d’un regard égaré.

Il y avait un homme mort: le duc de Chaves, et un autre homme qui se tenait debout immobile auprès de lui, serrant encore son épée sanglante dans sa main.

– Justin! dit madame de Chaves en un grand cri. Puis elle ajouta:

– Ma fille! ton père! ton père!

Elle aida Justine à se relever, et toutes deux revinrent à l’étranger qui souriait doucement, mais semblait avoir peine à se soutenir.

– Justin! répéta la duchesse, Dieu t’a envoyé…

– Mon père! c’est mon père qui m’a sauvée!

Justin souriait toujours et les contemplait en extase. Il chancela, puis s’affaissa dans leurs bras aussitôt qu’elles l’eurent touché.

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