Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres

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Les Habits Noirs Tome VI – L’Avaleur De Sabres: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce sixième opus nous plonge plus avant dans ce monde du cirque dont Féval a fait l'un de ses univers de prédilection. Saladin, le «fils» d'Echalot et de Similor, a grandi au sein du cirque de Mme Samayoux. Héritant de la mauvaise nature de son père, il est devenu une crapule. En 1852, il enlève une petite fille, Justine, et la confie à Maman Léo et à Echalot, maintenant en ménage, en prétendant l'avoir trouvée. La mère de l'enfant, Lily, une jeune et belle fille du peuple que son amant avait abandonnée, désespérée de n'avoir pu retrouver sa fille, épouse le richissime duc de Chaves, dans l'idée de mener par la suite, grâce à sa fortune, les recherches nécessaires…

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Le souper l’avait mise en joie.

– C’est l’affaire d’un coup de collier, dit-elle; j’aurais mieux aimé qu’il fît beau temps, mais j’ai gagné des rhumes pour un louis et il s’agit ici de cinq mille livres de rentes au dernier vingt!

C’était le moment convenu. Elle fit sa toilette d’aventures, prit la clef de la grille et sortit dans le jardin.

Le jardin était inondé; la pluie tombait à torrents. Mademoiselle Guite suivit bravement les allées et chercha un abri où elle pût faire sentinelle.

Elle se retourna à moitié chemin de la grille et jeta un regard sur l’hôtel.

On y voyait briller çà et là quelques lumières, mais c’étaient de celles qui veillent au chevet des gens endormis. Seule, la chambre à coucher de M mede Chaves était vivement éclairée.

Les appartements du duc restaient noirs, ainsi que les bureaux de la Compagnie brésilienne.

– Mon respectable père est à boire et à jouer, se dit mademoiselle Guite. Voilà un vrai vivant, qui jette des paquets de billets de banque à la tête des femmes et qui perd dix mille louis dans une soirée sans sourciller! Ça me fait de la peine de le voir dévaliser par un cancre comme M. le marquis de Rosenthal.

Elle s’arrêta sous l’auvent de chaume d’un pavillon rustique, à quelques pas de la porte qui s’ouvrait vers l’extrémité de la grille la plus rapprochée de la place de la Concorde.

– Je serai bien là, pensa-t-elle. Pourvu qu’ils ne me fassent pas attendre trop longtemps!

Un quart d’heure se passa, puis une demi-heure, et mademoiselle Guite, n’ayant rien d’autre à faire, se mit à jurer comme un charretier embourbé. Ses pieds mouillés lui faisaient froid, et, malgré son abri, les rafales lui fouettaient la pluie au visage.

Vers minuit et quelques minutes, le temps s’éclaircit. Les nuages, déchirés par la tourmente, couraient tumultueusement sur l’azur du ciel.

Dieu sait que mademoiselle Guite ne regardait point l’azur du ciel.

Vers minuit et demi, les roues d’une voiture grincèrent sur le sable de l’avenue Gabrielle.

– Enfin! s’écria mademoiselle Guite.

Mais avant de dire combien adroitement et fidèlement elle accomplit son rôle, il nous faut revenir à deux de nos personnages que nous avons abandonnés depuis longtemps.

Ce même soir, vers neuf heures, un coupé de place s’arrêta devant la porte cochère de l’hôtel de Chaves, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Deux hommes en descendirent dont l’un semblait être un paysan proprement couvert; l’autre était vêtu de noir des pieds à la tête.

C’était un homme de grande taille, qui portait haut, et dont les mouvements avaient une sorte de raideur. Ses longs cheveux étaient blancs, sa barbe était grise.

C’était sans doute le maître du paysan endimanché.

Ils demandèrent chez le concierge madame la duchesse de Chaves, et on leur répondit que madame la duchesse, très sérieusement indisposée, ne pouvait point recevoir.

Le maître insista de ce ton imposant, quoique poli, qui d’ordinaire brise la résistance des valets, mais tout fut inutile.

– À défaut de madame la duchesse, dit-il, je désire voir monsieur le duc.

– Monsieur le duc est absent, répondit le concierge.

– À l’heure qu’il est, il ne peut manquer de rentrer bientôt.

– Monsieur le duc rentre plus souvent le matin que le soir.

L’homme vêtu de noir et son paysan se consultèrent.

Le maître dit, mais cette fois avec une autorité qui n’admettait pas de réplique:

– L’affaire pour laquelle je viens est de la plus haute importance. Elle est importante pour madame la duchesse et pour monsieur le duc, bien plus encore que pour moi. Veuillez me faire entrer quelque part où je puisse écrire ou attendre.

Le concierge n’osa pas refuser. Dans l’accent et surtout dans l’aspect de cet homme, il y avait quelque chose qui faisait froid et qui en même temps subjuguait.

Quand le concierge revint vers sa femme il lui dit:

– Je viens de voir quelqu’un qui a l’air d’un revenant.

Pour obéir au désir de l’étranger, on traversa la cour et la salle d’attente de la Compagnie brésilienne fut ouverte. Sur la table, il y avait là tout ce qu’il faut pour écrire.

Le maître s’assit devant la table; le paysan se tenait debout à l’écart; ils ne se parlaient point.

Le maître écrivit une lettre qu’il déchira et dont il brûla ensuite les fragments à la bougie. Il commença une seconde lettre qui eut le même sort. Quand il eut fini la troisième, dans le courant de laquelle sa plume avait hésité bien des fois, onze heures sonnèrent à la pendule du salon voisin.

– J’ai signé ton nom, dit le maître au paysan; elle s’en souviendra plus volontiers que du mien.

Le paysan ne répondit que par un signe de tête qui approuvait.

Le maître plia la lettre et mit l’adresse: à madame la duchesse de Chaves, pour lui être portée sur l’heure.

Puis il appuya sa tête contre sa main et sembla se perdre dans de profondes réflexions.

Cela fut long, car le paysan dit, après un silence qui lui avait semblé sans fin:

– Voilà minuit qui sonne.

Le maître se leva en sursaut.

– Par ce déluge, murmura-t-il, et à cette heure, les Champs-Elysées doivent être déserts…

Ils regagnèrent le pavillon du concierge et le maître dit en lui remettant la lettre.

– Madame la duchesse de Chaves doit recevoir ce pli à l’instant même. Si elle dort, il faut l’éveiller.

– Je vous ai dit…, commença le concierge.

– Vous m’avez dit, interrompit l’étranger, que madame la duchesse est malade. Moi, je vous réponds: il faut qu’elle ait ce pli sur l’heure, fût-elle malade à mourir, et je vous rends responsable du malheur que pourrait occasionner le plus léger retard.

Il sortit sur ces mots, laissant le concierge impressionné vivement.

En remontant dans le coupé de place, le paysan avait donné un ordre. Le coupé se mit en mouvement, tourna l’angle de l’Elysée, descendit l’avenue Marigny et entra dans l’avenue Gabrielle.

C’était le moment de l’éclaircie. Les nuages disjoints, poussés par le vent d’ouest, allaient en masses tumultueuses, mais la pluie avait cessé de tomber.

Le maître et le paysan descendirent de voiture après avoir dépassé la grille du jardin de Chaves. Le cocher fut payé et s’éloigna.

– Qu’est-ce que vous allez faire? demanda le paysan qui semblait inquiet.

La main tremblante du maître pressa son front.

– Il y a si longtemps que je ne suis plus du monde! murmura-t-il. C’est peut-être folie, mais il faut que je la voie. Quelque chose en moi me crie qu’un malheur menace… un grand malheur! Ce n’est pas ma fièvre de toutes les nuits qui me tient, c’est un pressentiment, une obsession, un vertige. Je ne peux pas m’éloigner de cette maison. Derrière les murs de cette maison je vois comme une bataille qui se livre entre le salut et le désespoir.

Il s’approcha de la grille et en saisit les deux premiers barreaux.

– Dame, fit le paysan, c’est peut-être une idée. Ça ne me gênerait pas beaucoup de grimper par ici pour descendre de l’autre côté.

Il parlait bas et pourtant le maître lui imposa silence en serrant son bras fortement.

– Écoute! fit-il.

Un bruit de pas venait du côté de la place de la Concorde.

Ils traversèrent tous deux l’avenue et se glissèrent sous les arbres du bosquet.

Deux hommes approchèrent. Le premier s’arrêta au pied du réverbère qui était en deçà de la petite porte du jardin de Chaves, à vingt pas tout au plus de l’abri où mademoiselle Guite tenait sa faction, tandis que l’autre allait au second réverbère, planté au-delà du jardin.

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