Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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– Parce que je ne sais pas, répliqua Vincent avec tristesse, si je travaille là à un asile ou à un cachot. J’ai peur.

V Naissance d’une idée fixe

Quand la pendule invisible sonna trois heures après minuit, c’est-à-dire après que le travail de Vincent Carpentier eut duré six grandes heures, le colonel, qui était réveillé comme une souris, se redressa dans son fauteuil.

– Voilà un bon petit commencement de besogne, dit-il; assez pour aujourd’hui, mon ami. La pierre est minée tout autour, et demain nous l’arracherons comme une grosse dent. Je suis content de toi, sais-tu? Allons à dodo!

Carpentier passa son mouchoir sur son front mouillé et reprit ses habits.

La pierre avait en effet sur ses quatre côtés une entaille profonde où le ciseau le plus long disparaissait presque.

Le poêle avait cessé de ronfler depuis longtemps.

Le colonel eut un frisson quand il se mit sur ses pieds.

– Pourvu que je ne m’enrhume pas! grommela-t-il. Tu ne croirais pas que dans mon adolescence, vers 1750, j’ai été condamné comme poitrinaire par le fameux Bœrhaave. J’en ai rappelé; mais je prends des précautions depuis ce temps-là. Ma mère n’en fait plus, eh! garçon.

Vincent le regardait tout en boutonnant son paletot.

C’était, ce Vincent, un esprit gravement rêveur, capable de s’exalter à la mode allemande, mais qui ne riait guère. Pourtant, à ces derniers mots, sa bouche sérieuse se dérida.

– Patron, dit-il, je jurerais que vous n’avez aucun mauvais dessein.

– Moi aussi, répliqua le colonel. Je t’aime pour ta nigauderie, ma poule! Tu dois être un homme de talent. Les architectes et les peintres qui ont de l’esprit ne font que des âneries. Donne ta tête. Notre séance m’a beaucoup diverti.

Carpentier se laissa bander les yeux comme la veille au soir. Le vieillard éteignit les deux lampes avec soin et guida son compagnon jusqu’à l’escalier. Vincent l’entendit refermer la porte.

On traversa de nouveau le terrain mou et le petit espace où il y avait de l’herbe, puis la dernière porte qui, dans la pensée de Carpentier, donnait sur une rue du village, fut franchie.

– Holà, rôdeur! appela le vieillard, après avoir drapé le caban de Vincent.

À une cinquantaine de pas, les roues d’une voiture sonnèrent aussitôt sur le pavé.

– Tu vas brûler la route, Lantimèche, dit encore le colonel. Le marchand de sable a passé. J’ai une envie de dormir qu’un enfant en pleurerait!

Il poussa Vincent jusqu’au marchepied et le fit monter.

L’instant d’après, la voiture s’ébranla.

Le colonel donna une tape sur la joue de Vincent et dit:

– Ce que je voudrais savoir au juste, c’est ce qu’il y a dans cette caboche-là. Dois-tu en dévider, des suppositions! Faisons un somme.

Il s’accota dans un coin et ne parla plus.

Au bout d’un quart d’heure, la voiture s’arrêta, la portière s’ouvrit, et une voix demanda:

– Avez-vous quelque chose à déclarer?

– J’ai à déclarer, répondit le colonel réveillé en sursaut, que l’octroi de Paris est une institution recommandable qui fait regretter aux voyageurs les landes de la Basse-Bretagne et même les steppes de la Tartarie. La civilisation a des hontes abominables.

La portière fut refermée, et la voix du préposé dit:

– Allez!

Une demi-heure après, la voiture s’arrêtait de nouveau.

– Descendons, mon camarade, dit le colonel, nous sommes arrivés. Carpentier obéit. Il entendit la monnaie sonner dans la main du cocher, qui dit «merci», et fouetta ses chevaux. Le colonel lui cria:

– Demain matin, au même endroit et à la même heure, Lantimèche!

Carpentier restait seul au milieu de la rue. Cette voix du cocher, qui venait de dire «merci» l’avait frappé. Son imagination s’efforçait de plus en plus.

Il n’eut pas le temps de réfléchir beaucoup. Le colonel revint à lui et lui enleva son bandeau.

Carpentier reconnut alors la rue Neuve-des-Petits-Champs et la grille fermée du passage Choiseul.

On entendait encore la voiture qui roulait dans la direction du Palais-Royal.

– J’aurai le temps de la rejoindre peut-être, pensa Vincent, dont le cœur battait.

Mais le colonel s’appuya familièrement sur son bras et dit:

– Bonhomme, j’espère bien que tu ne vas pas me laisser comme cela dans la rue. Je commence à ne plus être si ingambe qu’à vingt-cinq ans. Reconduis-moi jusque chez moi.

Impossible d’écarter une requête pareille, car le pauvre vieux tremblotait de la tête aux pieds. On prit la rue Ventadour pour gagner la rue Thérèse, sur laquelle s’ouvrait la porte cochère de l’hôtel Bozzo-Corona.

Quand le marteau eut été soulevé, le colonel donna une cordiale poignée de main à Vincent et lui dit:

– Allez vous coucher, mon brave camarade, et dormez bien. Dans la journée, de manière ou d’autre, vous entendrez parler de moi. Sans autre avis, huit heures sonnant, soyez à l’hôtel; nous retournerons ensemble à ma maison de campagne.

La porte cochère était ouverte et le concierge accourait. Le colonel ponctua sa phrase par un signe de tête caressant et disparut.

Le premier soin de Vincent fut de prendre ses jambes à son cou et de regagner la rue Neuve-des-Petits-Champs à pleine course.

C’était, de sa part, un mouvement irréfléchi, car il va sans dire qu’au moment où il se retrouva en face du passage Choiseul, le bruit de la voiture avait cessé de se faire entendre.

– Elle est loin, si elle court encore, pensa-t-il. Le vieux connaît son affaire et ne néglige aucune précaution. Il ne me reste plus qu’à suivre son conseil et je vais me coucher.

Vincent Carpentier, comme ceux qui sont pauvres, avait choisi son logis loin du centre. Il demeurait derrière l’École militaire, quartier beaucoup plus désert alors qu’aujourd’hui et où les loyers étaient à très bas prix. Renonçant à l’espoir de rejoindre la voiture dans le dédale des rues de Paris, il prit le chemin des Champs-Élysées.

Nous devons dire au lecteur qu’il n’avait pas, à proprement parler, défiance du colonel. Le colonel se présentait à son esprit comme un être bienfaisant, engagé par certaines circonstances inconnues dans une mystérieuse entreprise. Ce qui le tenait, c’était l’étrange et invincible fantaisie qui prend chacun de nous en face d’une charade dont le mot habilement déguisé, se dérobe au premier effort de notre intelligence.

Chaque homme, en pareille occurrence, établit une gageure avec lui-même, et plus la solution fuit, plus on s’acharne à la poursuivre.

Une fois dans la grande avenue des Champs-Élysées, Vincent se mit à regarder tout autour de lui, comme s’il eût essayé de reconnaître des choses qu’il n’avait pas vues.

Il écouta pour saisir un son qui pût être un jalon. Il flaira le vent, puis il eut un ricanement qui raillait sa propre impuissance.

Il tourna à gauche par l’allée des Veuves qui est maintenant l’avenue Montaigne.

Bien habile qui devinerait pourquoi un préfet alsacien, écolier en fait d’histoire et d’art, s’est avisé un jour de changer les noms pittoresques ou historiques qui marquaient la géographie de notre vieux Paris.

Biffer un nom, c’est assassiner un souvenir; mais ces parvenus aiment de passion à voir sur leurs plâtres blancs des étiquettes neuves.

Et ce préfet qui dédaignait la légende parisienne, a fait d’ailleurs de grandes choses.

Paris est une solitude à ces heures matinales. Vincent traversa la Seine sans rencontrer âme qui vive. Il s’arrêta devant le Champ-de-Mars et dit tout haut, emporté par le labeur de sa méditation:

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