Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Deux minutes ne s’étaient pas écoulées que Vincent eut la preuve matérielle de ce fait.

On tourna à droite et il en eut complètement conscience.

– Est-ce le pont des Saints-Pères ou le pont Royal? demanda-t-il.

– Voilà! fit le colonel en riant bonnement, tu calcules déjà comme un malheureux! Je parie cinquante centimes avec toi que, dans une demi-heure, tu ne sauras pas si tu es sur la route de Versailles ou sur le chemin de Saint-Denis.

– Nous sortirons donc de Paris? s’écria involontairement Carpentier.

– Peut-être oui, peut-être non, bonhomme! Le premier chien qui voudra de ta langue, je la lui donne. Tout ce que tu pourras répondre à ceux qui te demanderont des renseignements sur ton excursion, c’est qu’on ne t’a pas fait franchir la frontière de la France, ta patrie, bordée au nord par la Flandre et le Brabant, à l’est par la Suisse, au sud par la Méditerranée, à l’ouest par l’Océan. Tiens! je vais te faire une importante confidence: nous sommes dans la rue Saint-Honoré; allons-nous vers les Halles ou vers le Roule? Hé! bonhomme?

Carpentier ne répondit pas tout de suite. Quand il prit la parole, ce fut pour dire:

– Vous êtes plus qu’un honnête homme, vous passez pour un saint, et à l’âge que vous avez, on se tient prêt à paraître devant Dieu. S’il n’y avait que moi, j’aurais à choisir, mais retrouverais-je jamais une pareille occasion pour mes pauvres enfants? J’ai cherché à deviner où nous allons, c’est vrai, mais j’y renonce. Vogue la galère! Le colonel lui tapa la joue paternellement.

– Toi, murmura-t-il, tu es un finaud, mais tu ne m’endormiras pas. La voiture se mit à rouler sans bruit sur la terre douce. C’était une avenue ou une grande route.

Un fort quart d’heure s’était écoulé depuis le départ. Carpentier pensa.

– Si dans dix minutes nous retrouvons les cahots, ce sera le pavé de Neuilly: j’en suis sûr: nous sommes dans les Champs-Élysées.

Les cahots revinrent au bout de cinq minutes. Après un autre quart d’heure, le fiacre se mit à tourner fréquemment dans des rues raboteuses et montantes.

– Devine devinaille, dit tout à coup le colonel: sommes-nous à Montmartre ou dans le quartier Mouffetard? Paris est grand, surtout avec la banlieue.

À ce moment même, la voiture s’arrêta.

Le colonel fit descendre le cocher, qui aida Vincent à mettre pied à terre. Il n’y eut ni marteau retentissant sur une plaque, ni bruit, ni sonnette agitée. Une clef tourna dans une serrure qui sonna la rouille.

– Êtes-vous content du pourboire, l’ami? demanda le colonel. Quinze sous! si vous aviez beaucoup de pratiques comme cela, c’est vous qui rouleriez dans votre carrosse!

Une fois la porte franchie, Vincent eut de la terre molle sous les pieds, puis du sable. Il fit encore quelques pas sur l’herbe. Suivant toute apparence, on était à la campagne.

– Attention, dit le colonel, nous sommes au perron. Lève la patte! Vincent compta quatre marches et une seconde porte fut ouverte. Elle devait être très étroite, car le colonel s’effaça pour passer, et néanmoins le caban de Vincent frôla le mur. Le frôlement ne fut pas instantané, comme il arrive d’ordinaire quand on passe un seuil: il dura le temps qu’il fallait pour donner à penser que le mur était d’une épaisseur exceptionnelle.

– À l’escalier maintenant, bibi, dit encore le vieillard; il est roide et j’aurai une courbature; mais je dormirai la grasse matinée demain matin, et quand il s’agit de faire le bien, vois-tu, je n’écoute guère la plainte de mes vieux os.

Il monta l’escalier qui était à vis et dont les dernières marches lui arrachèrent plus d’un gémissement.

À diverses reprises, la main de Vincent toucha les parois de la cage. Elles étaient humides.

Le colonel s’arrêta enfin et poussa un long soupir de soulagement.

– N, i, ni, c’est fini, murmura-t-il. J’aurais de la peine à monter tout en haut des tours de Notre-Dame. Entrez, mon camarade, nous voici sur le terrain, et vous n’avez plus qu’à vous mettre en besogne.

Tout en parlant, il avait ouvert une troisième serrure.

Aussitôt que Vincent eut franchi cette dernière porte, il sentit autour de lui une atmosphère tiède et lourde comme s’il fût entré dans une serre chaude.

IV Le commencement de la besogne

Le vieillard sembla renaître en respirant cet air étouffant. Sa voix redevint gaillarde et il repoussa la porte avec bruit, disant:

– Hein, bibi, il fait bon ici? Ne laissons pas perdre la chaleur. Donne ta tête, le bandeau n’est plus de saison. Tu crois peut-être que tu vas te trouver dans un palais de fées? À cet égard, je suis muet. Je veux que tu aies le plaisir de la surprise.

Il défaisait lentement les bandelettes. Quand le dernier pli tomba, Carpentier resta comme étourdi.

Il lui parut qu’une immensité blanche et lumineuse l’entourait de tous côtés.

Il ferma ses yeux éblouis.

– Où suis-je? s’écria le vieillard enchanté, tu aurais dû dire: Où suis-je? C’était le mot de la situation. À la Porte St Martin, quand on amène le jeune Dr William pour l’accouchement clandestin de M mela duchesse et qu’on lui ôte son foulard, il dit toujours: Où suis-je? Ma chatte, ce n’est pas de la neige qui te blesse la vue. Nous avons vingt degrés au-dessus de zéro, grâce à un bon poêle que tu ne vois pas, mais que tu peux entendre ronfler. Tes yeux vont s’accoutumer peu à peu à tout ce linge que j’ai tendu moi-même pour que, le cas échéant, tu puisses te retrouver dans cette chambre, sans reconnaître les lieux. Allons, rouvre tes lanternes, nous ne sommes pas venus pour nous amuser.

Ce fut le mot «linge» qui releva les paupières de Carpentier.

Il regarda de nouveau et vit qu’en effet il se trouvait dans une sorte de tente cubique comme une boîte, dont les quatre pans latéraux et le plafond étaient formés par des draps de lit tendus au moyen de cordages.

Sur le parquet ou le carreau qu’on ne voyait point, il y avait une natte de jonc.

Le tout était éclairé par deux lampes de fort calibre qui pendaient à la voûte invisible.

Carpentier resta muet. Il se disait en lui-même:

– Quel étrange entassement de précautions!

– Oui, oui, oui, fit par trois fois le vieillard, qui jouissait évidemment de sa surprise, c’est moi-même qui ai arrangé tout cela, moi seul, et c’est bien arrangé. Il faudrait que vous fussiez un sorcier, mon camarade, pour deviner ce qu’il y a ici à droite, à gauche, au-dessus et au-dessous. C’est un taudis ou c’est un palais, je permets à votre imagination de travailler tant qu’elle voudra. Vous allez voir un carré de muraille toute nue. C’est moi qui ai enlevé ce qu’il y avait dessus. Était-ce du papier à six sous le rouleau? une tapisserie des Gobelins? ou une boiserie sculptée et dorée? Rien qu’à regarder votre figure, je m’amuse comme un bienheureux.

Ceci était la vérité même. Le colonel frottait ses mains desséchées l’une contre l’autre avec une joie d’enfant, et les mille rides de son visage s’entrecroisaient, tandis qu’il riait de tout son cœur.

Dans l’espace carré, ménagé entre les quatre tentures, il n’y avait qu’un seul meuble: un grand vieux fauteuil à oreillettes, rapetassé en maints endroits et qui semblait sortir d’une boutique de bric-à-brac.

Le colonel s’y était plongé en laissant échapper un gloussement de volupté.

– C’est moi qui l’ai acheté, dit-il encore, c’est moi qui l’ai apporté. Nul n’entrera jamais ici que toi et moi. Ah! si j’avais pu percer moi-même cette bonne grosse muraille et la creuser comme une calebasse pour y établir mon joli petit nid, je t’aurais soufflé ta besogne! Il n’y a pas de Fanchette qui tienne, tu n’aurais rien eu… ou plutôt, j’aurais trouvé un autre moyen d’élever tes petits et de mettre un peu de foin dans tes bottes. Mais il faut un homme du métier pour m’installer cela. Je veux un bijou de cachette: un écrin tout capitonné de satin, comme ceux où l’on met dormir les perles… Et la fille des rois ne vaut-elle pas toutes les perles du monde?… La fille d’Henri IV et de Saint Louis!

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