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Paul Féval: Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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Il quitta sa posture paresseuse et souleva un coin de la tenture qui était derrière le fauteuil. Par cette fente, le regard agile de Vincent, plongeant avidement, découvrit, à une demi-douzaine de pas, un autre plan de tentures blanches qui semblait collé à la muraille.

La main du vieillard tâtonna et rencontra l’anse d’une caisse assez volumineuse qu’il essaya d’attirer; mais il ne put.

– Aide-moi, dit-il, ce sont tes outils.

La caisse fut charriée au milieu de l’espace libre. Carpentier enleva le couvercle. Elle contenait le système complet des instruments de son état, tout neufs et tout brillants, depuis les truelles graduées jusqu’aux marteaux, tranchants comme des haches, et aux ciseaux à froid dont l’acier trempé rendait au regard des lampes des gerbes d’étincelles.

– Cela te suffit-il? demanda le colonel.

– Oui, répondit Vincent, pour démolir ou pour bâtir. Je suis prêt; tracez-moi ma besogne.

Le doigt du colonel désigna le plan de tenture qui était à sa droite.

Il y avait là, ce que Carpentier n’avait pas encore remarqué, une pièce de toile en carré long, figurant une porte et rattachée à la draperie principale par des épingles.

– Ôte les épingles, ordonna le colonel.

Carpentier obéit. La pièce de toile, en tombant, découvrit un mur nu, formé de superbes pierres de taille. À cette vue Carpentier s’écria:

– Nous sommes donc ici dans une forteresse?

– Mon bon, répliqua le colonel, la ville de Paris a eu successivement cinq ou six enceintes, destinées à soutenir des sièges. Lisez Dulaure, ce n’est pas un écrivain de première force, mais il abonde en renseignements curieux. Des restes de ces enceintes existent en nombre d’endroits, sur les deux rives de la Seine, rue Saint-Sauveur, à la Porte aux Peintres, rue Saint-Jacques, rue Sainte Marguerite, cul-de-sac Contrescarpe et ailleurs. En outre, Montmartre, Vaugirard, Chaillot, possèdent des débris de castels enclavés dans des propriétés particulières. Quant au quartier du Marais, il est plein d’antiquailles absolument respectables. Que nous soyons en ce moment ici ou là, peu importe: la chose certaine, c’est que le mur qui vous fait face a deux mètres quatre-vingt-cinq centimètres d’épaisseur. C’est assez pour y fabriquer notre boîte, je suppose?

– Oui, répondit Vincent, qui était pensif, c’est assez.

– Alors, entame la croûte du pain pour enlever la mie. Y es-tu?

– Je voudrais savoir, dit Vincent, s’il y a à craindre quelque chose pour le bruit?

– Tu peux tailler, marteler, cogner comme une douzaine d’emballeurs. Tu es chez le marquis de Carabas: j’ai acheté les champs avec la maison, et tu emploierais la mine pour faire ton trou qu’on ne t’entendrait pas. Voilà!

Chaque parole prononcée se gravait dans la mémoire de Vincent.

C’était un esprit solitaire et chercheur. En sa vie, malgré le métier manuel auquel le sort l’avait réduit, il avait travaillé par la pensée encore plus que par les bras.

Tout problème le provoquait, et en ce moment, sans que sa volonté y fût pour rien, sa tête s’emplissait de calculs à perte de vue pour dégager l’inconnue de l’équation proposée.

Il prit une craie et traça sur le mur le parallélogramme qui devait être, selon lui, la porte de la cachette.

– C’est beaucoup trop haut et beaucoup trop large, dit le colonel. Je serai l’architecte, puisque tu n’as aucune idée de la chose. Nous avons des niches très bien entendues, dans l’Italie du Sud; mais ce que j’ai vu de mieux, c’est la boîte de granit où les moines de l’abbaye d’Orval, là-bas, de l’autre côté de Sedan, abritaient le célèbre trésor de leur communauté. Qu’on veuille sauvegarder des calices d’or chargés de pierreries, un homme condamné à mort ou une reine dans l’embarras, c’est toujours la même chose, pas vrai? Ceux pour qui il y va de la vie peuvent bien se baisser un peu pour entrer. Efface cela. Ta baie ne doit avoir que la surface d’une pierre de taille, car elle sera fermée par une pierre de taille: un mètre de haut sur deux pieds de large.

À l’aide de la règle, Vincent rectifia son premier projet, en ayant soin de suivre les rainures de deux pierres superposées. Le colonel approuva, cette fois.

– Pas mal, fit-il. Je suppose qu’on vienne sonder avec des crosses de fusil ou des maillets, il faut que la porte sonne franc comme le reste de la muraille.

Vincent choisit un ciseau et un marteau. Au moment où il allait donner le premier coup, une pendule qui semblait distante de quelques pas à peine mit en branle sa sonnerie.

Vincent s’arrêta pour écouter. Le timbre frappa neuf heures.

– À minuit, tu feras réveillon, si tu veux, dit le colonel. Nous avons de la viande, du pain et du vin.

Puis, s’interrompant:

– Innocent! Tu te creuses la cervelle! Tu te demandes où tu as entendu cette voix-là; car les cloches ont une voix comme le monde, et je reconnaîtrais entre mille le carillon de Saint François de Catane. Ma dernière maîtresse demeurait derrière l’église. Il y a de cela soixante ans. Je veux que le diable me caresse, si tu as jamais entendu ma vieille horloge, que j’ai achetée avec le reste des bragas oubliés dans la masure. Elle va bien. Pour plus de sûreté, je la vendrai quand nous aurons fini, ou mieux encore, tiens, je t’en ferai cadeau. Tu dois aimer les curiosités: tu la mettras sur ta cheminée.

Vincent martelait. Le vieillard était gai comme pinson et regardait sauter les petits éclats de pierre.

Toutes les cinq minutes, il atteignait sa tabatière d’or, ornée du portrait de l’empereur de Russie, mais c’était seulement pour en flairer le contenu à distance avec sensualité.

Ainsi faisait-il pour toutes choses. À table, il regardait le vin en savourant la fumée des mets. Vous l’auriez nourri avec le prix du chènevis que mange un petit oiseau en cage.

D’aucun bien que l’argent achète, il ne pouvait jouir.

Et dans ce corps usé, chancelant comme une ruine, vivait une passion terrible. L’argent l’attirait. Il allait à l’argent avec une fougue plus ardente que celle de l’homme robuste dont l’argent peut satisfaire les désirs puissants, la vaste gourmandise, la soif insatiable.

Il aimait l’or pour l’or, cet être caduc, condamné à l’éternelle abstinence. Ce sont là les grands avares, dont nulle mesure ne peut borner l’insatiable convoitise. Ils prennent l’or comme les vampires sucent le sang, pour le cuver au fond d’un froid cercueil.

On en a vu qui avaient cette préoccupation profonde comme une folie, de garder leur or, même au-delà du dernier jour…

Tout en tournant ses pouces minces et secs avec un air de béatitude, le colonel disait:

– Tu travailles bien, je suis content de t’avoir choisi. Voilà un éclat de granit qui est aussi gros qu’un pain d’un sou. Quand le revêtement sera percé, nous irons plus vite, parce que nous trouverons les moellons. Prends garde d’écorcher les pierres voisines. Sais-tu que la princesse sera là comme dans son boudoir? Le revers donne sur la campagne, nous pratiquerons des fissures qui donneront de l’air. Repose-toi. Je ne t’offre pas de fumer une pipe, parce que l’odeur du tabac me fait tousser; veux-tu boire une goutte?

Vincent essuya son front où la sueur perlait.

– Êtes-vous fixé sur les proportions que vous voulez donner à la chambre? demanda-t-il.

– Deux mètres de large, répondit le vieillard sans hésiter, trois mètres de long, sept pieds de hauteur. Cela nous fournira un cube de quatorze mètres. Les meilleurs spécialistes s’accordent à professer que quatorze mètres cubes d’air sont suffisants pour alimenter la respiration d’un adulte… Pourquoi fronces-tu le sourcil, ami?

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