Paul Féval - Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor

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Les Habits Noirs Tome VII – Les Compagnons Du Trésor: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux derniers tomes de ce cycle criminel ont pour thème central la recherche frénétique du trésor des Habits noirs, caché jalousement par le colonel Bozzo. Dans les Compagnons du trésor se trouve entrelacée à cette quête la sanglante loi de succession de la famille Bozzo, dont l'ancêtre est Fra Diavolo: le fils doit tuer le père pour lui succéder, à moins que le père ne tue le fils. L'architecte Vincent Carpentier, qui a construit la cache du trésor pour le colonel Bozzo, est poursuivi par l'idée fixe de la retrouver. Son fils adoptif, le jeune peintre Reynier, découvre par hasard qu'il est le petit-fils du colonel Bozzo…

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– Je suis sûr d’avoir reconnu la voix du cocher qui a prononcé ce mot: «Merci!» dans la rue Neuve-des-Petits-Champs. J’en suis sûr!

Au lieu de suivre l’avenue latérale qui longe le champ de manœuvres, il s’engagea dans le terrain même.

Si on lui eût demandé pourquoi, peut-être n’aurait-il point su répondre.

Et pourtant il avait un but, ou plutôt un instinct le poussait.

Arrivé au milieu du champ, il planta sa canne en terre et y attacha son mouchoir flottant comme pour figurer un drapeau.

Cela fait, il hésita un peu, honteux qu’il était de son projet puéril.

Mais la fantaisie fut la plus forte, et il dit d’un ton décidé:

– Je veux voir!

Voir quoi? C’était comme un défi qu’il se portait à lui-même. Il concentra résolument sa pensée et noua sa cravate en bandeau sur ses yeux, disant encore:

– Si je tombais juste, que croirais-je?

Il marcha droit devant lui, à tâtons, ne se détournant ni pour les mares, ni pour les aspérités du sol, mais se reportant aux impressions subies par lui dans la voiture, et reproduisant avec un soin minutieux les angles qu’il croyait avoir décrits, non plus en allant mais en revenant de la maison de campagne du colonel.

Il opérait de mémoire, en agissant ainsi, une réduction proportionnelle sur le temps écoulé et la distance parcourue.

Cela n’avait pas le sens commun. On sait que, même en droite ligne, ces courses à l’aveuglette manquent constamment le but.

Et pourtant, il dépensa à ce jeu un quart d’heure tout entier, pendant lequel son intelligence resta tendue passionnément comme si sa vie même eût dépendu de la justesse de son calcul.

Quand il s’arrêta, l’expérience étant, à son sens, achevée, son cœur battait.

Il arracha son bandeau et porta son regard au loin, cherchant le jalon qu’il avait planté.

Le Champ-de-Mars était clair. La lune glissait au ciel derrière un écran de nuées légères qui semblaient courir et se poursuivre gaiement.

Vincent ne vit rien pourtant dans la direction où son regard allait. Il se railla encore lui-même et pensa en riant:

– Je suis fou!

Mais au même moment, il se retourna pour interroger les autres directions et poussa un cri de stupéfaction en voyant son drapeau à deux pas de lui.

En étendant le bras, il aurait pu le toucher.

Il sentit que ses joues devenaient froides et que tous ses nerfs tressaillaient, tandis qu’il murmurait malgré lui:

– Est-ce le hasard, ou bien aurais-je deviné juste?

– Allons, allons, dit-il en haussant les épaules, je suis fou! fou à lier!

Et il reprit sa route vers l’École militaire à pas lents, la tête courbée sous le poids des pensées qui se mêlaient dans son esprit comme un chaos.

Vincent Carpentier était un honnête homme, mais les ambitions de sa jeunesse avaient été déçues.

Il avait rêvé la fortune autrefois, peut-être la renommée, et tout au fond de son obscurité, la main glacée de la misère le tenait à la gorge.

L’image de sa fille passa devant ses yeux dans la nuit. Il adorait cette blonde petite Irène qui était tout le portrait de sa mère adorée.

Il vit aussi Reynier, un noble enfant, qui s’était fait le serviteur de son indigence.

À Paris, personne n’ignore le prix que peut valoir un secret.

Mais, je le répète, Carpentier était un honnête homme; il pensa:

– Le colonel a justement promis de mettre Irène en pension et Reynier au collège. Ai-je le droit de juger celui que toute la ville regarde comme un saint?

Il tournait l’angle occidental de l’école et pressait le pas pour regagner enfin sa demeure, lorsqu’une pensée le frappa et l’arrêta comme si la main d’un homme robuste l’eût saisit en arrière par le collet.

– Je me souviens! s’écria-t-il en touchant son front, qui ruisselait. La voix! la voix du cocher qui a dit: «Merci!» c’est la même, j’en suis sûr, il me semble que je l’entends encore, la même qui avait dit à la barrière: «Avez-vous quelque chose à déclarer?»

Il s’interrompit tout tremblant d’émotion.

– Mais alors, fit-il, la barrière? Il n’y avait pas de barrière. Le cocher jouait le rôle du préposé. La voiture n’est pas sortie de Paris. Mon épreuve de tout à l’heure, loin d’être une folie ridicule, a dit la vérité. Nous sommes partis d’un point pour y revenir. Je connais le point d’arrivée, cela me donne le point de départ…

Ses bras tombaient le long de ses flancs et sa tête pendait sur sa poitrine. Il dit encore:

– Qu’y a-t-il derrière ce masque de bonhomie sénile? Je ne devine pas l’énigme de ce visage qui rit, mais qui fait peur. Je n’ai jamais rien vu de pareil à ce vieillard. Mon instinct me crie qu’il creuse un trou pour abriter son trésor. Pourquoi ai-je la sueur froide au front? Suis-je sur la trace d’un crime?

VI La maison de Vincent

L’aube commençait à poindre quand Vincent Carpentier arriva devant son pauvre logis.

Il habitait les combles d’une petite maison isolée et entourée de terrains vagues. Il n’y avait point de concierge.

Le rez-de-chaussée était une buvette borgne, à l’enseigne de la Grande-Obuse.

Les autres étages abritaient des employés des chantiers voisins. C’est le quartier du bois et de la houille. On y trouve, dans la même rue, le chantier du Grenadier-Français, le chantier du Vrai-Grenadier-Français, le chantier du Nouveau-Grenadier-Français, et enfin le chantier du Seul-Grenadier-Français.

Celui-là est plus effronté que la Grande-Obuse elle-même.

Vincent ouvrit la porte extérieure à l’aide de son loquet et monta l’escalier aux marches déjetées. Son logement était composé de deux chambrettes et d’un petit grenier dans lequel couchait Reynier, cet enfant dont nous avons déjà parlé bien des fois.

Ordinairement, Vincent rentrait de son travail vers huit heures du soir; on soupait en famille, et chacun allait se mettre au lit pour se lever de bon matin, le lendemain; mais la veille Vincent était sorti avec ses habits des jours de fête, en prenant soin d’annoncer qu’il rentrerait peut-être tard.

Les deux enfants l’avaient attendu, malgré sa défense, et leur veillée s’était prolongée jusqu’à minuit, sans autre tristesse que l’inquiétude causée par l’absence de leur père: car Irène et Reynier ne s’ennuyaient jamais ensemble.

Irène avait dix ans. Elle apprenait l’état de brodeuse.

Reynier venait d’atteindre sa seizième année. Il étudiait la sculpture sur bois chez un maître et la peinture tout seul.

En outre, il faisait tout à la maison, depuis le ménage jusqu’à la cuisine, qui, à la vérité, n’était pas des plus compliquées.

C’était déjà un grand jeune homme par la taille. Les dames du commerce de chauffage qui habitaient le premier et le second le trouvaient beau garçon, et ce n’était, de leur part, que justice. Il avait une figure douce et remarquablement intelligente qui s’encadrait dans de grands cheveux noirs bouclés, moelleux et lourds comme de la soie.

La lumière arrachait des reflets fauves à cette brune chevelure que les dames du bois flotté lui auraient enviée si elles ne l’avaient trouvée merveilleusement à sa place sur cette tête d’adolescent si charmante et si bonne.

Reynier, en effet, était surtout bon, cela sautait aux yeux.

Les maris des voisins disaient même qu’il était bête. Pourquoi? Mystère!

La bonté qui rayonne sur un visage inspire chez nous un tout autre sentiment que l’admiration. Nous sommes ainsi faits dans le commerce du bois et ailleurs. Cela peut empêcher un jeune homme d’avancer.

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