Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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La Divine Comédie Tome III: Le Paradis: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Mais celle dont j’attends de mon silence, ou dire

le quand et le comment [302], se tait; malgré l’envie

je pense donc bien faire en ne demandant rien;

ce qui fit bientôt qu’elle, ayant vu mon silence

au moyen du regard de Celui qui voit tout [303],

elle dit: «Satisfais le désir dont tu brûles!»

«Bien que je sache, dis-je alors, que mon mérite

ne me rend pas encor digne de ta réponse,

au nom de celle-ci, qui permet qu’on t’en prie,

ô bienheureux esprit qui te caches ainsi

au sein de ton bonheur, laisse-moi donc apprendre

la raison qui t’a fait venir plus près de moi!

Explique-moi pourquoi, dans cette sphère à vous,

se tait du Paradis la douce symphonie,

qui si dévotement résonne un peu plus bas.»

«C’est que, comme ton œil, ton oreille est mortelle,

me fut-il répondu; pour la même raison

nous suspendons nos chants, et ses ris Béatrice.

Je descends les gradins de l’échelle sacrée

pour mieux te faire fête, autant par mes propos

que par cette clarté dont tu me vois drapé.

Ce n’est pas plus d’amour qui me pousse vers toi:

ici chacun en sent autant et davantage,

et ces scintillements le rendent manifeste;

la charité suprême est celle qui nous presse

de servir le vouloir qui gouverne le monde

et qui, comme tu vois, nous dispose à son gré.» [304]

«Je vois bien, répondis-je, ô lumière sacrée,

comment un libre amour suffit dans cette cour

pour accomplir les vœux d’une éternelle grâce.

Ce qui paraît pourtant difficile à comprendre,

c’est, parmi tant d’éclats, cette raison précise

qui t’a prédestiné, toi seul, à cet office.»

Avant d’avoir fini le dernier de ces mots,

ayant fait de son centre un axe, ce flambeau

se prit à tournoyer plus vite qu’une meule;

puis l’amour enchâssé au-dedans répondit:

«C’est un éclat divin qui, sur moi projeté,

traverse la clarté dont 6ont formés mes langes;

et sa propre vertu s’unissant à la vue

vient m’élever si haut au-dessus de moi-même,

que l’Essence suprême est visible pour moi.

De là tout ce bonheur qui me fait scintiller,

puisque, dans la mesure où s’épure ma vue,

la splendeur de mon feu devient plus éclatante.

Mais l’âme qui se baigne au ciel le plus serein,

le même séraphin qui se mire dans Dieu

plus fixement, ne peut répondre à ta demande:

ce que tu veux savoir plonge dans les abîmes

des décrets éternels, qui se trouvent si loin,

que les regards créés ne sauraient les toucher.

Lorsque tu reviendras au monde des mortels,

répète tout ceci, pour que l’on n’ose plus

se diriger en vain vers des buts trop abstrus.

L’esprit qui brille au ciel est fumeux sur la terre:

pense donc à part toi s’il peut savoir là-bas

ce qu’il ignore encore au ciel qui l’a reçu.»

Ces mots étaient pour moi de si fortes raisons

que, renonçant au reste, il fallut me borner

à prier humblement pour qu’il me dît son nom.

«Là-bas, en Italie, entre ses deux rivages,

non loin de ton berceau, sont deux rochers si hauts,

qu’on entend le tonnerre au-dessous d’eux gronder.

Ils forment l’éperon appelé Catria [305],

au pied duquel se trouve une sainte chapelle

seulement consacrée à l’adoration.»

C’est ainsi qu’il reprit pour la troisième fois;

puis, en continuant, il dit: «C’est en ce lieu

qu’au service de Dieu je me suis raffermi

et qu’un maigre manger trempé de jus d’olives

m’a suffi pour passer le froid et la chaleur,

satisfait de mes seuls pensers contemplatifs.

Ce cloître préparait de fertiles moissons

pour le ciel; à présent il devient si stérile,

qu’il faut qu’un jour ou l’autre on le sache partout.

Mon nom, dans cet endroit, fut Pierre Damien;

et Pierre le Pécheur dans cette autre maison,

construite à Notre-Dame au bord Adriatique [306].

Il me restait bien peu de mon âge mortel

quand je fus appelé par la force au chapeau [307]

qui passe maintenant toujours de mal en pis.

Car Céphas aussi bien que l’illustre Vaisseau

du Saint-Esprit [308], nu-pieds et ventre creux, allaient

et cherchaient leur manger au hasard des auberges;

nos pasteurs d’aujourd’hui doivent le plus souvent

s’appuyer sur quelqu’un à droite comme à gauche,

tant ils se font pesants, et on les hisse en selle.

Comme ils vont des manteaux couvrant leurs palefrois,

sous une même peau l’on dirait voir deux bêtes:

que de choses tu peux souffrir, ô patience!»

Je vis à ce moment de nombreuses flammèches

descendre en voltigeant d’un échelon sur l’autre,

et chacun de leurs tours les rendait plus brillantes.

Ensuite, s’arrêtant autour de celle-ci,

on entendit un cri qui retentit si fort,

que rien ne le saurait évoquer ici-bas;

mais je n’ai rien compris, tant le bruit m’accabla.

CHANT XXII

Frappé par la stupeur, je m’étais retourné

vers mon guide, semblable à quelque enfant qui court

vers quelque ami qui sait gagner sa confiance.

Elle, comme la mère arrive sans tarder

pour secourir son fils tout pâle et haletant,

de sa voix qui lui porte un peu de réconfort,

elle dit: «Souviens-toi, nous sommes dans le ciel!

Ne sais-tu pas qu’ici, dans le ciel, tout est saint

et que ce qui s’y fait obéit au bon zèle?

Tu conçois maintenant à quel point mon sourire,

de même que le chant, pouvait t’abasourdir,

puisque ce cri suffit pour t’ébranler si fort.

Mais si tu comprenais ce que dit sa prière,

tu connaîtrais déjà la vengeance imminente

qu’il te sera donné de voir avant ta mort.

Le glaive de là-haut ne frappe ni trop vite

ni trop tard, si ce n’est du point de vue humain,

car pour vous seuls l’attente est la crainte ou l’espoir.

Tourne-toi maintenant vers ces autres esprits,

car tu pourras en voir un grand nombre d’illustres,

si tu veux regarder à l’endroit que je dis!»

Comme elle le voulait, je dirigeai mes yeux

et je vis d’un côté cent globes réunis

qu’embellissait l’éclat des rayons échangés.

Je restais devant eux comme celui qui rentre

la pointe du désir et n’ose pas poser

toujours des questions, de crainte d’excéder.

Mais la plus importante entre ces marguerites

et la plus lumineuse arriva jusqu’à moi,

pour contenter ma soif de savoir qui c’était.

J’entendis dans son sein dire: «Si tu voyais

l’amour qui nous éprend tous, comme je le vois,

tu nous dirais déjà le fond de ta pensée;

mais pour que ton attente à la fin où tu montes

n’apporte aucun retard, je répondrai de suite

à ce même penser que tu veux refouler.

Le sommet de ce mont qui porte sur son flanc

le couvent de Cassin fut fréquenté jadis

par les gens d’autrefois, aveuglés et pervers.

Je suis l’homme qui fit pour la première fois

y résonner le nom de Celui qui sur terre

fit descendre le vrai qui nous sublime ici [309].

Une si grande grâce a rayonné sur moi,

que j’ai pu retirer les villes d’alentour

hors de ce culte impie et qui trompait le monde.

Quant à ces autres feux, ils furent tous des hommes

contemplatifs, brûlant de cette passion,

seule source à donner des fleurs et des fruits saints.

Tu peux y voir Macaire et, avec Romuald [310],

mes frères qui, jadis, à l’ombre du couvent

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