Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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et la joie emportait cette étrange toupie.

Ainsi pour Charlemagne et pour Roland ensuite

mon regard attentif en reconnut deux autres,

comme l’œil du chasseur suit le vol du faucon.

Et sur la même croix Guillaume et Rainouard

s’offrirent au regard, l’un à côté de l’autre,

et le duc Godefroi près de Robert Guiscard [259].

Puis, allant se mêler à toutes ces lumières,

l’âme qui jusqu’alors m’avait parlé montra

quelle place elle avait dans le céleste chœur.

Alors je me tournai du côté de ma droite,

pour lire mon devoir dicté par Béatrice,

dans un mot qu’elle eût dit ou dans un mouvement,

et je vis dans ses yeux une telle liesse,

une telle clarté, que sa beauté semblait

plus grande que jamais et que son air dernier.

Et comme en ressentant, parmi les bonnes œuvres,

que le plaisir s’augmente, un homme réalise

que sa vertu progresse et gagne tous les jours,

je me suis aperçu que ma rotation

suivait un plus grand arc, avec le ciel ensemble,

rien qu’à voir ce miracle encor plus éclatant [260].

Et comme en un instant le teint blanc d’une femme

peut changer de couleur, sitôt que de la honte

l’accablante couleur s’efface de ses joues,

de même dans mes yeux, quand je me retournai,

je reçus la candeur de l’astre tempéré,

sixième à m’accueillir dans son intérieur.

Dans l’astre jovial j’ai contemplé comment

tout le scintillement de l’amour y régnant

formait sous mes regards certaines de nos lettres.

Comme un envol d’oiseaux quittant les bords d’un fleuve

s’en va joyeusement chercher sa nourriture,

en dessinant un cercle ou quelque autre figure,

telles, dans leurs splendeurs, les saintes créatures

chantaient en voletant et formaient d’elles-mêmes

la figure d’un D, puis d’un I, puis d’un L.

Elles partaient d’abord sur le rythme du chant,

et quand un caractère avait été tracé,

s’arrêtaient un instant et gardaient le silence.

Divine Pégasée [261], où le poète trouve

la gloire qui le fait vivre éternellement

et fait vivre par toi royaumes et cités,

verse-moi ton savoir, pour que je puisse peindre

les dessins qu’on y fait, tels que je les ai vus,

et que tout ton pouvoir se montre dans mes vers!

Ainsi donc, cinq fois sept voyelles et consonnes

s’esquissaient sous mes yeux, et je les observais

au fur et à mesure, en les voyant paraître.

D’abord Diligite justitiam étaient

les premiers verbe et nom de toute leur peinture;

qui judicatis terrant en furent les derniers [262].

Puis toutes ces clartés se rangèrent sur l’M

du dernier de ces mots, tant que de Jupiter

l’argent me paraissait constellé de points d’or.

Et je vis arriver d’autres clartés encore

à l’endroit du sommet de l’M et s’y poser

tout en chantant, je crois, le Bien qui les appelle.

Et puis, comme du choc des tisons embrasés

jaillit un jet brillant d’étincelles sans nombre

d’où le niais prétend tirer des pronostics,

plus de mille splendeurs parurent en sortir

et remonter qui plus, qui moins, selon le sort

que leur a réservé le soleil qui les brûle.

Lorsque chacune enfin eut occupé sa place,

je vis représenter sur le fond de ces flammes

la tête d’un grand aigle à partir de son cou [263].

Celui qui peint là-haut n’a jamais eu de maître;

c’est lui son propre maître, et c’est en lui qu’il trouve

la force où tous les corps ont découvert leur forme.

Les autres bienheureux, qui paraissaient d’abord

vouloir faire de l’M une sorte de lis,

presque sans se mouvoir complétaient cette image [264].

Astre béni, combien et quelles pierreries

m’ont alors démontré que l’humaine justice

est un effet du ciel où tu resplendissais!

À cette Intelligence où prennent leur principe

ta vie et ta vertu, je demande d’où vient,

pour souiller ton éclat, cette épaisse fumée,

afin qu’une autre fois elle s’irrite enfin

de ce que l’on achète et l’on vende en ce temple [265]

qu’ont bâti le miracle et le sang des martyrs.

Vous, soldats glorieux du ciel que je contemple,

priez toujours pour ceux qui restent sur la terre,

tout à fait égarés, par l’exemple mauvais!

L’on faisait autrefois la guerre avec l’épée;

on la fait maintenant en privant son prochain

du pain que notre Père a prévu pour chacun.

Mais toi, qui n’as jamais écrit que pour biffer [266],

pense que Pierre et Paul, qui sont morts pour la vigne

détruite par tes soins, sont encore vivants!

Sans doute te dis-tu: «J’aime d’un tel amour

celui qui voulut vivre autrefois au désert

et qui dans une danse a trouvé le martyre [267],

que je n’ai nul souci du pêcheur ni de Paul.»

CHANT XIX

Devant moi paraissait, les ailes déployées,

ce symbole éclatant qui, dans le doux fruit [268],

augmentait le bonheur des âmes enchâssées,

et chacune semblait un tout petit rubis

dans lequel scintillait le rayon du soleil

si fort, que ses reflets offusquaient mon regard.

Et ce que je voudrais rapporter à présent,

l’encre ou la voix jamais ne l’ont écrit ou dit,

et l’esprit des humains ne l’a jamais conçu.

Je vis et j’entendis cet aigle qui parlait,

et sa voix prononçait les mots «je» comme «mon»,

quand son intention disait «nous» ou bien «notre».

Il dit: «Pour être juste et fidèle à la fois,

je me trouve exalté maintenant dans la gloire

qui dépasse de loin le songe des humains.

Sur la terre, là-bas, mon souvenir demeure,

et son exemple est tel, que même les pervers

en font partout l’éloge, et ne l’imitent pas.»

Et comme d’un monceau de charbons embrasés

une seule chaleur monte, de tant d’amours

qui formaient ce portrait, ne sortait qu’une voix.

Je répondis alors: «Ô fleurs perpétuelles

du bonheur éternel, qui me faites ainsi

tir tous les parfums à la fois, comme un seul,

mettez par votre souffle une fin au grand jeûne

qui depuis trop longtemps me tenait affamé,

car je n’en trouve pas le remède sur terre!

Je sais que dans le ciel il est un autre empire

dont forme son miroir la divine Justice;

mais le vôtre non plus ne le voit pas voilé.

Vous savez que l’esprit s’apprête à vous entendre

avec le plus grand soin; et vous savez quel est

ce doute, objet pour moi d’un si durable jeûne.»

Et comme le faucon qui, sortant de sa coiffe,

regarde tout autour et se flatte les ailes

et dresse, impatient, sa tête vers le ciel,

tel je vis se mouvoir cet emblème tissé

par le chœur des chanteurs de la grâce divine,

avec des chants que seuls connaissent les élus.

Ensuite il commença: «Celui dont le compas

fit les confins du monde et répartit en eux

les objets que l’on voit et ceux qu’on ne voit pas,

n’avait pas mis le sceau de sa toute-puissance

dans tout ce qu’il a fait; en sorte que son verbe

demeure infiniment au-dessus du créé.

Comme exemple on peut voir le premier orgueilleux,

lequel, quoique au sommet de la création,

n’attendit pas la grâce et tomba sans mûrir [269].

II est d’autant plus clair que les natures moindres

ne peuvent contenir mieux qu’il l’a fait, ce Dieu

qui, n’ayant pas de fin, se mesure en lui-même.

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