Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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il semble plus séant de ne pas en parler.

Tous ceux qui, dans ce temps, se trouvaient en état

de s’armer, depuis Mars jusqu’à Saint Jean-Baptiste,

des vivants d’à présent n’étaient que le cinquième [212];

mais le commun du peuple, où maintenant se mêlent

les gens de Castaldo, de Campi, de Figline [213],

était alors très pur jusqu’au moindre artisan.

Oh! qu’il eût mieux valu n’être que les voisins

de ces gens que j’ai dit, et fixer vos confins

en deçà de Galuzze et de Trespiano [214],

que de les accepter, souffrant la puanteur

du vilain d’Aguglion, ou de celui de Signe

dont l’œil déjà perçant promet les vols futurs [215]!

Et si le plus pourri des états des humains

ne s’était pas montré marâtre pour César [216],

mais une mère aimant son fils avec tendresse,

tel devient Florentin et commerce et trafique,

qui n’aurait pas quitté son bouge à Semifonte,

où jadis son aïeul mendiait pour son pain [217].

Montemurlo serait toujours aux mains des comtes [218];

au doyenné d’Acone on verrait les Cerchi [219],

et les Buondelmonti peut-être à Valdigrieve [220].

Car la confusion de tous ces habitants

fut le commencement des maux de la cité,

comme de ceux du corps l’aliment superflu:

le taureau qui voit mal tombe plus pesamment

que l’agneau né sans yeux [221]; et souvent une épée

taille plus et fend mieux que cinq qu’on met ensemble.

Tu n’as qu’à regarder Urbisaglia, Luni

disparaître du monde, et comment derrière elles

Chiusi, Sinigaglia suivent la même route [222];

et d’entendre comment s’éteignent les familles

ne te paraîtra plus étrange et difficile,

si toute une cité peut disparaître ainsi.

Enfin, toutes vos choses conduisent à la mort,

vous y menant aussi, lorsqu’elles durent plus;

vous ne le voyez pas, mais la vie, elle, est brève.

Comme le ciel lunaire avec son mouvement

recouvre et met à nu sans cesse les rivages,

ainsi fait la Fortune avec ceux de Florence.

On ne devrait donc pas tenir pour surprenant

ce que je te dirai des Florentins illustres

dont le temps obscurcit la réputation.

Oui, je les ai tous vus, Ughi, Catellini,

Ormanni, Filippi, Greci, Alberichi,

illustres citoyens, déjà sur le déclin;

et j’ai vu les maisons aussi grandes qu’anciennes

de ceux de Sannella, comme de ceux d’Arca,

Ardinghi, Botichi et Soldanieri.

À côté de la porte à présent accablée

par l’autre iniquité [223], qui lui pèse si lourd

qu’elle fera bientôt crouler toute la barque,

étaient les Ravignan, desquels sont descendus

tous ceux qui par la suite, avec le comte Guide,

ont hérité le nom du grand Bellincioni [224].

Déjà Délia Pressa connaissait à merveille

l’art du gouvernement, et les Galigaï

portaient déjà la garde et le pommeau dorés [225].

La colonne du Vair était alors bien grande [226],

Sacchetti, Ginocchi, Fifanti, Barucci,

Galli, comme tous ceux qu’un boisseau fait rougir [227].

La source où sont venus plus tard les Calfucci

était grande, et déjà l’on mettait les Sizi

et les Arigucci sur la chaise curule [228].

Qu’ils étaient grands alors, ceux que leur vanité

a fait tomber depuis [229]! Alors les boules d’or

parmi les plus hauts faits accompagnaient Florence [230].

Ainsi se sont conduits les pères de ceux-là

qui, dès que votre église est vacante à présent,

préfèrent s’engraisser aux dépens du chapitre [231].

L’outrecuidant lignage acharné d’habitude

contre celui qui fuit, et qui devient agneau

dès qu’on lui laisse voir la bourse ou bien les crocs [232],

commençait à monter, mais partait de bien bas;

Ubertin Donato ne s’est pas réjoui

de voir que son beau-père en faisait des parents [233].

Déjà Caponsacco habitait le Marché,

descendant de Fiesole; et les Giuda passaient,

ainsi qu’Infangato, pour de bons citoyens [234].

Je dirai cette chose incroyable, mais vraie:

dans cette étroite enceinte on entrait par la porte

qui rappelait le nom de ceux de la Pera [235].

Et tous les possesseurs des belles armoiries

de l’illustre baron dont à la Saint-Thomas

on célèbre toujours le nom et la valeur [236],

obtinrent la noblesse avec ses privilèges,

bien qu’à présent l’un d’eux s’allie avec le peuple,

oui depuis a brisé ses armes d’un pal d’or [237].

Et les Gualterotti se trouvaient bien en place

et les Importuni [238]; Borgo serait plus calme,

s’il n’eût ouvert la porte à de nouveaux voisins.

Cette maison qui fut la source de vos larmes,

pour la juste fureur qui causa tant de morts,

et devait mettre un terme à votre vie heureuse [239],

était au premier rang, elle et ses alliés;

il était bien mauvais, le conseil, Buondelmonte,

qui t’a fait annuler l’union projetée! [240]

Beaucoup seraient contents, qui pleurent à présent,

si Dieu t’avait laissé dans les flots de l’Ema

dès la première fois que tu vins à la ville [241].

Mais, à ce qui paraît, la pierre mutilée

qui veille sur le pont [242]réclamait de Florence,

sur la fin de sa paix [243], une telle victime.

Or, c’est avec ces gens et bien d’autres pareils

que j’ai connu Florence au sein d’un tel repos,

qu’on n’y trouvait alors de raison pour pleurer;

et c’est avec ces gens que j’ai connu son peuple

si juste et triomphant, qu’on n’a pas vu son lis

traîner dans la poussière au bout de sa bannière,

ni devenir vermeil dans les combats civils.» [244]

CHANT XVII

Comme l’enfant qui vint demander à Clymène

la vérité sur ce qu’on racontait sur lui [245]

(les pères sont, depuis, moins complaisants aux fils),

je n’étais pas tranquille; et cela fut senti

par Béatrice, ainsi que par la sainte lampe

qui venait de quitter sa place pour moi seul.

Alors ma dame dit: «Laisse jaillir du cœur

la flamme du désir, qu’elle fasse apparaître

de tes intentions l’empreinte claire et nette!

Non pas que tes propos à notre connaissance

puissent rien ajouter, mais il faut t’enhardir

à déclarer ta soif, pour qu’on puisse t’aider.»

«Ô mon cher et beau tronc, qui t’élèves si haut

que, comme moi, je vois qu’on ne peut faire place

à deux angles obtus aux sommets d’un triangle,

tu vois facilement les choses contingentes

avant qu’on les produise, en regardant le Point

pour lequel tous les temps ne sont que du présent;

aussi longtemps que j’eus Virgile auprès de moi,

en gravissant le mont où guérissent les âmes

et pendant la descente au monde des défunts,

j’ai parfois entendu des paroles terribles

concernant l’avenir, malgré que je me sente

dur comme un tétragone envers les coups du sort.

C’est pourquoi mon désir se verrait satisfait,

si j’apprenais de toi le destin qui m’attend,

car la flèche annoncée est plus lente à venir.»

C’est ainsi que je dis à la même lumière

qui me parla d’abord; et comme Béatrice

me l’avait demandé, je fis voir mon désir.

Non par l’oracle obscur dont la gent insensée

se laissait ébaubir, avant la mise à mort

de cet Agneau de Dieu qui remet les péchés,

mais dans des termes clairs, par des propos précis

me répondit alors cet amour paternel

visible et enfermé dans son propre sourire:

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