Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV
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–Évêque, – reprit Ronan, – ta clarissime véracité a-t-elle quelque chose à répondre aux accusations de tes esclaves et aux paroles du vieux Simon?
–Ce sont eux, les scélérats maudits, les sacriléges, qui auront à répondre au terrible jour du jugement… Après quoi, ils grinceront des dents pour l'éternité… ainsi que toi, vieux Simon, abominable païen!.. Quoi! tu oses glorifier dans ce saint lieu le nom abhorré des druides, ces prêtres de Mammon, qui sont au fin fond des enfers parmi les âmes que leur exécrable idolâtrie a perdues!
–Donc, évêque, ta clarissime pureté de conscience ne trouve rien autre chose à expectorer que des injures, toujours des injures?
–Et fasse à l'instant le Seigneur que ces injures soient autant de lames ardentes qui vous percent le ventre, maudits!
–Soit! que ta clarissime sainteté nous régale d'un miracle, dût-il nous percer le ventre, en attendant ce prodige… Voici ce dont je t'accuse, moi, Ronan: tu convoitais les biens d'un de tes prêtres, nommé Anastase , il a refusé de te les abandonner, tu l'as par ruse attiré chez toi, à Clermont, puis tu l'as fait saisir, garrotter et enfermer tout vivant dans un sépulcre avec un mort en putréfaction L Конец ознакомительного фрагмента. Текст предоставлен ООО «ЛитРес». Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес. Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.
. Ta clarissime charité ose-t-elle nier ceci?
–Plaisant concile que celui de ces scélérats pour m'interroger, moi, évêque!
–Tu ne nies pas? Poursuivons, ta clarissime pauvreté dans sa rage d'augmenter ses richesses en larronnant autrui, a imaginé ce soir, sous prétexte de miracle, un vrai tour de bandit: tu as effrontément dépouillé le comte Neroweg en l'épouvantant au nom du diable… moyennant un fagot, deux bottes de paille, et un denier de soufre… Cedit miracle, peu coûteux, t'a beaucoup trop rapporté… Dépouiller un Frank, c'est justice en Vagrerie, nous n'en faisons point d'autres; mais si les Vagres se gaudissent à piller nos conquérants, c'est pour convier le pauvre monde au régal de ces pilleries… Toi, tu voles le voleur pour t'enrichir… ceci, en Vagrerie, est un très-damnable péché… Autre iniquité: tu as absous ce comte fratricide pour obtenir la jouissance d'une jeune esclave, une enfant de quinze ans au plus, je l'ai vue; or, en Vagrerie, cette luxure épiscopale est encore un très-damnable péché… je dois en avertir ta clarissime pudicité.
Puis, s'adressant aux Vagres, Ronan ajouta:
–Où est la petite esclave?
–Ici près, dans un réduit; elle avait grand'frayeur de nous et de l'incendie… nous l'avons doucement portée sur un matelas, elle est là, pleurante.
–Amenez-la.
La jeune esclave fut amenée.
Ronan disait vrai: lui donner quinze ans, à cette enfant, c'était peut-être la vieillir… Ses blonds cheveux, séparés en deux longues tresses épaisses, tombaient à ses pieds, nus comme ses bras et ses épaules: le leude brutal, en allant la quérir au burg, lui avait à peine donné le temps de se vêtir pour l'emporter sur son cheval. Aussi, en présence des Vagres, quelle frayeur suppliante se lisait dans les grands yeux bleus de la pauvre petite créature, encore toute tremblante… Sa course nocturne en croupe du guerrier frank, l'incendie de la villa épiscopale, l'aspect étrange des Vagres… que de sujets d'effroi pour elle! Ses joues avaient dû autrefois être rondes et roses; mais elles étaient devenues pâles et creuses: cette figure enfantine, empreinte de souffrance, faisait mal à voir… Ronan, malgré lui, ne la quittait pas des yeux, aussi lorsque cette jeune esclave entra dans la chapelle, lui, toujours joyeux, se sentit attristé, sa voix même s'émut lorsqu'il lui dit doucement:
–Ton nom, mon enfant?
–On m'appelle Odille.
–Où es-tu née?
–Loin d'ici… dans l'une des hautes vallées du Mont-d'Or.
–Quel âge as-tu?
–Ma mère me disait ce printemps: Odille, voilà quatorze ans que tu fais la joie de ma vie.
–Comment es-tu devenue l'esclave du comte frank?
–Mon père est mort jeune… j'habitais dans la montagne avec mon grand-père, mon frère et ma mère… Nous vivions du produit de notre troupeau et nous filions la laine; nous n'avions jamais eu d'autre chagrin que la mort de mon père… Un jour, les Franks sont montés en armes dans la montagne; ils ont pris notre troupeau, et nous ont dit: «Nous allons vous emmener au burg de notre comte pour repeupler ses domaines en esclaves et en bétail.» Mon frère a voulu nous défendre, les Franks l'ont tué… Ils nous ont liées, ma mère et moi, à la même corde; ils nous ont poussées devant eux avec notre troupeau… Mon grand-père a demandé à genoux la grâce de nous suivre; les Franks lui ont dit: «Tu es trop vieux pour gagner ton pain comme esclave. – Mais, seul, je mourrai de faim dans la montagne! – Meurs!» lui ont-ils dit, et ils nous ont fait marcher devant eux… Mon grand-père nous suivait de loin en pleurant; les Franks l'ont assommé à coups de pierres… Ils ont pris d'autres esclaves, emmené d'autres troupeaux, tué d'autres gens dans la montagne quand ils refusaient de les suivre. Ils ont ensuite parcouru la plaine; ils y ont encore enlevé du monde et des bestiaux. Nous étions cinquante peut-être, tant hommes que femmes et jeunes filles; les petits enfants… les Franks les massacraient comme n'étant bons à rien. La première nuit, nous avons couché dans un bois; les Franks ont fait violence aux femmes malgré leurs prières… J'ai entendu les sanglots de ma mère… le soir, on m'avait séparée d'elle… À moi, on ne m'a rien fait: le chef de ces guerriers me gardait, a-t-il dit, pour le comte. Le lendemain, nous nous sommes remis en marche, moi, toujours séparée de ma mère; on a encore tué des gens qui ne voulaient pas suivre… on a encore pris des esclaves et des troupeaux… et puis on s'est remis en route pour le burg. Avant d'y arriver, on a passé une seconde nuit dans les bois. Le chef, qui me réservait pour le comte, me faisait coucher à côté de son cheval… Au point du jour, nous avons continué notre route; j'ai des yeux cherché ma mère… le Frank m'a dit: «Elle est morte; deux guerriers, en se la disputant cette nuit, l'ont tuée.» Moi, j'ai voulu rester là pour y mourir; mais le chef m'a emportée sur son cheval, et nous sommes arrivés sur le domaine du comte…
–Entends-tu, évêque? – dit Ronan, – entends-tu, Gaulois? ce sont les Franks, tes alliés, qui, dans cette province et dans les autres, massacrent les vieillards et les enfants comme bouches inutiles et enlèvent ainsi hommes et femmes de notre race, pour repeupler les terres de la Gaule que leurs rois ont distribuées à leurs guerriers en nous dépouillant… Ce sont tes alliés, tes amis, tes fils en Christ et en Dieu, qui font cela… et tu ordonnes, sous peine de l'enfer, au pauvre peuple d'obéir à ces pillards, à ces ravisseurs, à ces meurtriers, qui violentent et tuent les mères sous les yeux de leurs filles. Entends-tu cela, évêque gaulois?
–Les Franks respectent les biens de l'Église et les oints du Seigneur, – s'écria l'évêque Cautin, – ces biens, ces oints sacrés, sur lesquels vous osez, maudits! porter vos mains impies.
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