Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV

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–Continue, – dit Ronan à la petite esclave, – continue, pauvre enfant!

–Nous sommes arrivés au burg; le comte m'a fait conduire dans sa chambre; il s'est jeté sur moi, j'ai voulu lui résister, il m'a donné des coups de poings sur la figure, j'étais toute en sang M Конец ознакомительного фрагмента. Текст предоставлен ООО «ЛитРес». Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес. Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом. ; la douleur et l'effroi m'ont fait perdre connaissance, le seigneur comte a abusé de moi; depuis, j'ai été enfermée avec les autres esclaves dans l'appartement de sa femme Godigisèle , bien douce femme pour un si méchant homme; cette nuit, un des leudes est venu me prendre, m'a emportée sur son cheval; il m'a conduite ici, me disant que je serais l'esclave du seigneur évêque.

–Cela t'effraye, pauvre enfant, d'être esclave du seigneur évêque?

–Ma mère et mes parents ont été tués; je suis esclave, je suis avilie… tout m'est égal… J'ai essayé de m'étrangler avec mes cheveux, mais j'ai eu peur… et pourtant je voudrais mourir.

–Elle a quinze ans… évêque… et tu l'entends?

–Bénis le Seigneur, chère fille, bénis-le; plus tu souffriras ici-bas, plus tu te féliciteras là-haut! C'est moi, ton père en Dieu, qui t'en donne l'assurance.

–Bien dit, évêque. Donc, je le mettrai sur l'heure à même de pouvoir te singulièrement féliciter là-haut, – reprit Ronan; puis s'adressant à l'esclave dont il ne pouvait détacher ses yeux attendris:

–Assieds-toi là, sur les marches de l'autel, petite Odille… Tu n'as ici que des amis; ne désespère pas encore.

L'enfant contempla le Vagre d'un air grandement surpris; il lui parlait d'une voix douce; elle alla s'asseoir sur les marches de l'autel, et ne regarda plus que Ronan, n'écouta plus que les paroles de Ronan.

–Eh! le Veneur! le Veneur! – cria l'un de ces gais compagnons debout près d'une petite porte de la chapelle donnant sur les jardins de la villa, – où vas-tu donc ainsi sous la feuillée, ta belle évêchesse au bras? ne viendra-t-elle pas voir son honnête mari… ce renard pris au piège, avant d'être pendu?

–Mes bons seigneurs les Vagres, – dit la voix de l'évêchesse dont on distinguait à peine la forme svelte et blanche dans le pénombre de l'arceau de la porte, – longtemps j'ai maudit, longtemps j'ai haï celui-là qui fut mon mari… Je ne le hais plus, je ne le maudis plus; le bonheur rend indulgente… Faites-lui grâce comme je lui pardonne. Lui-même l'a dit: je n'étais plus sa femme… nos liens charnels ont été brisés… Il me gardait près de lui pour jouir de mes biens… Qu'il en jouisse… J'aurai du moins mon jour d'amour et de liberté… Viens, mon beau Vagre… et vive l'amour en Vagrerie!

–Scélérate impudique! j'avais épousé une Olla… une Oliba… une Messaline!

Mais Cautin criait, menaçait en vain; l'évêchesse continuait avec son Vagre sa promenade sous la feuillée des grands arbres de la villa, tandis que Ronan disait au saint homme:

–Tu vas être jugé par ceux que tu as jugés. Pauvres esclaves de l'Église, que ferons-nous de ce méchant et luxurieux papelard qui enterre les vivants avec les morts?

–Qu'il soit pendu!

–Oui, oui! qu'il soit pendu!

–Il ne mourra qu'une fois; et notre vie à nous était un long supplice.

–Sa vie à lui une longue jouissance!

–Qu'il soit pendu!

–Que penses-tu de l'idée de ces bonnes gens? À moi, Ronan, elle me paraît sensée…

–Et moi, mes frères, je vous dirai, au nom de Jésus de Nazareth, l'ami des affligés: pardon pour le coupable si sa repentance est sincère.

Qui parlait ainsi? L'ermite laboureur, jusqu'alors caché dans l'ombre d'un des arceaux de la chapelle; soudain il parut aux yeux des Vagres et des esclaves courroucés contre l'évêque.

–L'ermite laboureur! – s'écrièrent les esclaves avec un touchant respect, – l'ami des pauvres!

–Le consolateur de ceux qui pleurent!

–Que de fois, dans les champs, il a pris la houe d'un de nos compagnons, épuisé de fatigue, achevant ainsi la tâche du captif, pour lui épargner les coups de fouet du gardien!

–Un jour, pendant que je paissais les brebis de l'évêque, deux s'étaient égarées. L'ermite laboureur a tant cherché, tant cherché, qu'il me les a ramenées; sans lui, j'étais roué de coups au retour.

–Et nos petits enfants, si chétifs, si tristes, hélas! à cet âge où l'on rit souvent, ils ont toujours un sourire pour l'ermite laboureur.

–Oh! dès qu'ils l'aperçoivent, ils courent se pendre à sa robe!

–Aussi malheureux que nous, il aime à faire aux enfants de petits présents… doux présents des pauvres gens, dit-il, et il leur donne quelques fruits des bois… un rayon de miel sauvage… un oiseau tombé de son nid…

–Aimez-vous… aimez-vous en frères, pauvres déshérités, – nous dit-il sans cesse; – l'amour rend le travail moins rude.

–Espérez! – nous dit-il encore; – espérez! le règne des oppresseurs passera en ce monde, et pour eux sur cette terre, viendra l'heure d'un châtiment terrible… alors les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers.

–Jésus, l'ami des affligés, l'a dit: les fers des esclaves seront brisés… Espoir! pauvres opprimés! Espoir!

–Unissez-vous… aimez-vous… soutenez-vous… fils d'un même Dieu, enfants d'une même patrie!.. Désunis, vous ne pourrez rien; unis, vous pourrez tout… Le jour de la délivrance n'est peut-être pas éloigné… Amour, union, patience! attendez l'heure de l'affranchissement comme l'attendaient nos pères.

–Oui, voilà ce que chaque jour l'ermite nous dit…

–Et de mes paroles, frères, il faut vous souvenir en ce moment, – reprit le moine laboureur. – Jésus l'a dit: malheur aux âmes endurcies! miséricorde à qui se repent! Votre évêque peut se repentir du mal qu'il a fait.

–Moine insolent! tu oses m'accuser!

–Ce n'est pas moi qui t'accuse… c'est ta vie passée… expie-la par le repentir, tu obtiendras miséricorde…

–Je me repens d'une chose, infâme renégat! c'est de ne pouvoir t'assommer sur l'heure…

–Ermite, notre ami, tu entends ce saint homme… tu vois sa repentance… qu'en faisons-nous, mes Vagres?

–À mort! celui qui enterre des vivants avec des cadavres! à mort!

–Mes frères, vous m'aimez…

–Nous t'aimons, brave ermite, autant que nous abhorrons l'évêque Cautin…

–Accordez-moi sa vie…

–Non, non…

–Tu l'as dit, ermite: malheur aux âmes endurcies…

–Vois comme il se repent… à mort… à mort!

Et, furieux, ils se précipitèrent sur le prélat qui, dans son épouvante, appela le moine à son aide; mais celui-ci, avant cet appel, avait couvert l'évêque de son corps en s'écriant:

–Tuez-moi donc aussi, moi qui vous aime du plus profond de mon coeur et vous console de mon mieux, pauvres esclaves, tuez-moi donc aussi, moi qui ai pour vous plus de pitié que de blâme! Vagres errants au fond des bois! car la juste haine de l'oppression franque, les terribles iniquités du temps vous ont poussés à la révolte… et si vous prenez aux riches, c'est du moins pour donner aux pauvres… Non, non, vous ne tuerez pas cet homme, vous n'êtes pas des bourreaux! vous m'accorderez sa vie!

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