Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV
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–Suis-moi, Ronan.
Et les Vagres, conduits par l'esclave ecclésiastique, disparurent dans le souterrain qui, de ces anciens thermes, aboutissait à la villa épiscopale, tous chantant à demi-voix:
«Le joyeux Vagre n'a pas de femme: le poignard d'une main, la torche de l'autre, il va de burg en maison épiscopale enlever les femmes des comtes et des évêques, et emmène ces charmantes au fond des bois…»
Que faisaient donc le prélat et le comte, pendant que les Vagres s'introduisaient dans le souterrain de la villa épiscopale?.. Ce qu'ils faisaient?.. ils buvaient coup sur coup; le leude du comte était retourné au burg chercher l'esclave… En l'attendant, l'évêque Cautin, chafriolant de posséder enfin la jolie fille qu'il convoitait depuis longtemps, s'était remis à table. Neroweg, toujours tremblant et presque ivre de vin et de frayeur, croyant l'enfer sous ses pieds, aurait voulu quitter la salle du festin; il n'osait, se croyant protégé par la sainte présence de l'évêque contre les attaques du diable. En vain l'homme de Dieu engageait son hôte à vider encore une coupe, le comte repoussait la coupe de sa main, roulant autour de lui ses petits yeux d'oiseau de proie effaré.
L'ermite laboureur, comme d'habitude, rêvait ou observait en silence…
–Qu'as-tu donc? – dit l'évêque au comte, – tu es triste, tu ne bois plus… Tout à l'heure fratricide, tu es maintenant, de par mon absolution, blanc comme neige… déride-toi donc; ta conscience n'est-elle pas nette? réponds donc… M'aurais-tu caché quelque autre crime?.. le moment serait mal choisi… tu l'as vu, l'enfer n'est pas loin…
–Tais-toi, patron… tais-toi… je me sens si faible, que je ne porterais pas un chevreuil sur mes épaules, moi qui porterais un sanglier… N'abandonne pas ton fils en Christ! toi, qui peux conjurer les démons, je ne te quitterai pas d'ici au jour…
–Tu me quitteras pourtant tout à l'heure, lorsque la petite esclave sera venue; il faudra que je la conduise au gynécée de Fulvie, autrefois ma femme selon la chair, aujourd'hui ma soeur en Dieu.
–Aussi vrai qu'un de mes aïeux s'appelait l' Aigle terrible en Germanie, je ne te quitterai pas plus que ton ombre…
–Un des aïeux de ce Neroweg se nommait l' Aigle terrible en Germanie… la rencontre est étrange, – pensait l'ermite… – Ainsi nos deux races ennemies, Franke et Gauloise, se sont rencontrées, se rencontrent… se rencontreront peut-être encore à travers les âges…
–Bon patron, – dit Neroweg, – d'ici au jour, je ne te quitterai pas plus que ton ombre.
–Comte, prends garde… ta terreur me prouve que ton âme n'est pas tranquille… avoue-le, tu ne m'as pas tout dit?
–Si, si, je t'ai tout dit.
–Dieu le veuille, pour le salut de ton âme… Mais déride-toi donc… tiens, parlons un peu de chasse… comme toi, je suis fin veneur; cette conversation t'égayera… Et à propos de chasse, un reproche.
–À moi?
–À toi ou à tes esclaves forestiers… L'autre jour ils sont venus lancer trois cerfs au milieu des bois de l'Église… tu sais, dans l'enceinte touchant à ce bout de ta forêt, séparé du restant de tes domaines par la rivière?
–Si mes esclaves forestiers ont lancé des cerfs chez toi, tes esclaves en lanceront une autre fois chez moi: nos bois ne sont séparés que par une route.
–C'est dommage… notre limite à tous deux devrait être la rivière.
–Il me faudrait pour cela t'abandonner les cinq cents arpents de bois qui sont en delà de la rivière.
–Est-ce que tu y tiens beaucoup à ce bout de forêt? elle est bien chétive en cet endroit-là…
–Chétive! il y a des chênes de vingt coudées, et c'est la partie la plus giboyeuse de mes biens…
–Tu vantes ton domaine, c'est ton droit; mais, dans ton intérêt même, tu serais mieux et plus sûrement limité, si tu l'étais par la rivière, et si tu te débarrassais de ces mauvais cinq cents arpents qui touchent à mes terres..
–Pourquoi me parles-tu de mes bois? je n'ai plus d'absolution à te demander… entends-tu, évêque?
–Non… tu as tué une de tes femmes, une de tes concubines, et ton frère Ursio… tu as expié ces crimes en douant l'Église: tu es absous… Cependant… et cela me revient seulement maintenant à l'esprit, cependant nous n'avons pas songé à une chose…
–À laquelle, patron?
–Ta quatrième femme Wisigarde a péri par tes mains de mort violente; elle n'a pas reçu en mourant l'assistance d'un prêtre… son âme est en peine, il se pourrait qu'elle vînt te tourmenter la nuit sous figure de fantôme effrayant, jusqu'à ce que tu aies tiré de peine cette pauvre âme…
–Comment la tirer de peine?
–Par des prières que dirait un prêtre du Seigneur.
–Je ne suis pas prêtre, moi!
–Mais je le suis, moi!
–Alors, patron, dis-les, ces prières, pour cette âme en peine.
–Soit… Durant vingt ans, il sera dit à l'autel des prières pour l'âme de Wisigarde, à condition que tu m'abandonneras ce bout de forêt, séparé de ton domaine par la rivière…
–Encore donner à ton Église… donner toujours… toujours donner!..
–Libre à toi de préférer être tourmenté la nuit par des fantômes livides et sanglants…
Le Frank regarda l'évêque d'un oeil défiant et irrité; puis il reprit avec un courroux concentré:
–Gaulois rapace, tu veux donc me prendre pièce à pièce la part de conquêtes que nos rois nous ont donnée, à mon père et à moi, en bénéfice héréditaire? Doter encore ton Église! je doterais plutôt le diable!..
–Dote-le donc… le voici!! – dit une grosse voix qui semblait sortir des entrailles de la terre.
Au son de cette voix, l'ermite se leva surpris, l'évêque se renversa sur le dossier de son siége, se signa brusquement; puis, réfléchissant, il dit en latin:
–C'est mon chambrier; il était resté là-dessous… le tour est gai… il vient à point…
Le comte, lui, frappé de terreur, se croyant poursuivi par le démon en personne, avait poussé un grand cri, s'enfuyant éperdu de la salle du festin, et manquant de renverser le leude, qui en ce moment entrait, poussant devant lui une jeune fille, en disant:
–Voici la petite esclave, Odille, la filandière.
L'évêque en rut oublia tout pour courir vers la pauvrette; mais au moment où il s'élançant pour la saisir, une main vigoureuse, sortant par l'ouverture de la dalle abaissée, arrêta le prélat par un pan de sa robe en lui criant:
–Luxurieux point ne seras, saint homme de Dieu!!
Lorsque l'évêque se retourna inquiet de voir qui lui parlait ainsi, il vit avec effroi Ronan à la tête de ses compagnons, qui, comme lui, sortirent par l'issue du souterrain, en poussant des cris enragés… Tous, par plaisante humeur, les joyeux garçons, s'étaient noirci la figure avec les débris charbonnés des fagots destinés à produire les flammes de l'enfer et à jouer le miracle.
À la vue de ces hommes noirs, sortant de dessous terre, et hurlant comme des damnés, le leude, qui avait amené la petite esclave, crut aussi qu'ils venaient de l'enfer, et se précipita sur les traces de Neroweg en criant:
–Les démons! les démons!..
Le comte, de plus en plus épouvanté, courut à l'écurie, s'élança sur son cheval, et à toute bride s'éloigna de la villa épiscopale; ses leudes l'imitèrent, sautèrent sur leurs montures, abandonnant leurs armes dans la salle du festin, et tous prirent la fuite en tumulte, répétant avec épouvante:
–Les démons! les démons!..
La villa épiscopale a été envahie par les Vagres depuis deux heures.
Qui dit donc une messe de nuit dans la chapelle de l'évêque? les cierges sont allumés sur l'autel, ni plus ni moins que pour la fête de Pâques; ils éclairent de leur vive lumière les premiers arceaux: le reste de la chapelle est noyé d'ombre, jusqu'à la porte voûtée, à travers laquelle on aperçoit çà et là une lueur rouge, comme celle d'un brasier qui s'éteint… Quel brasier? celui que formait les débris embrasés de la villa épiscopale…
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