Max Gallo - Napoléon. Le chant du départ

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Napoléon. Le chant du départ: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman commence au printemps 1779, lorsqu'un enfant de dix ans à l'accent étranger, maigre et mal peigné, entre à l'école militaire de Brienne. Quinze ans plus tard, cet enfant entre dans la légende. Bonaparte est nommé général en chef des armées d'Italie par le Directoire. La suite, c'est Vendémiaire, Lodi, Arcole, la campagne d'Egypte. Cet homme de génie, despotique et visionnaire, s'apprête à conquérir la France, l'Europe et le monde. Son destin impérial est tracé. Jamais plus il ne cessera d'inviter au rêve et de susciter la passion.

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De loin, Napoléon assiste à la scène. Il voit le roi, la reine et le prince royal coiffer le bonnet rouge. Le roi, après une hésitation, boit et trinque avec les émeutiers.

Napoléon s'éloigne. Il dit à Bourrienne : « Le roi s'est avili, et en politique, qui s'avilit ne se relève pas. »

Puis il s'indigne. « Cette foule sans ordre, ses vêtements, ses propos, c'est ce que la populace a de plus abject. »

Tout en marchant, il maugrée. Il est officier, homme de discipline et d'ordre. La liberté, l'égalité, oui, mais sans l'anarchie, dans le respect des hiérarchies et de l'autorité. Il faut des chefs. Il a réfléchi, explique-t-il, à ce qu'il a vécu à Ajaccio durant l'émeute. L'efficacité suppose qu'il y ait un homme, le chef, qui prend la décision, l'impose et dirige l'exécution.

Il s'exclame : « Les Jacobins sont des fous qui n'ont pas le sens commun. » Il fait l'éloge de La Fayette, que les Jacobins, précisément, peignent comme un assassin, un gueux, un misérable. L'attitude et les propos des Jacobins sont dangereux, inconstitutionnels, dit-il.

Plus tard, dans la chambre de l'hôtel de Metz, il écrit à Joseph. « Il est bien difficile de deviner ce que deviendra l'Empire dans une circonstance aussi orageuse », note-t-il.

Raison de plus pour que l'on se rapproche de Paoli. Lucien, le jeune frère, pourrait être son secrétaire. Quant à Joseph, qu'il tâche cette fois d'être élu député à la Convention. « Sans cela, tu joueras toujours un sot rôle en Corse. » Il répète : « Ne te laisse pas attraper : il faut que tu sois de la législature prochaine, ou tu n'es qu'un sot ! »

Il hésite. Puis, ployant sa plume nerveusement, il ajoute : « Va à Ajaccio, va à Ajaccio pour être électeur ! » Et il souligne.

Il se lève. Il faut choisir, c'est la loi même de la politique et de la vie, et cependant l'avenir est incertain.

L'un des députés corses à la Législative a confié à Napoléon que le directeur des fortifications, La Varenne, dans un rapport au comité militaire de l'Assemblée, a déclaré que conserver la Corse dans l'empire français est impossible et sans utilité réelle.

Napoléon reprend la plume et, sur ce ton de commandement qu'il emploie avec son frère aîné, il écrit : « Tiens-toi fort avec le général Paoli, il peut tout et est tout, il sera tout dans l'avenir. Il est plus probable que tout ceci finira par notre indépendance. »

Il faut donc s'occuper des affaires corses.

Napoléon voit de plus en plus souvent les députés de l'île. Il les courtise. Il se soucie aussi des affaires familiales, s'impatiente parce qu'il ne reçoit pas les papiers nécessaires à l'affaire de la pépinière. Puis il se préoccupe de sa sœur Élisa, pensionnaire à la maison Saint-Cyr. Mais cette institution va disparaître. Que faire de cette jeune fille de quinze ans ? La reconduire en Corse, dans la famille, ce qui obligera Napoléon à faire le voyage ? Mais comment s'en dispenser ?

Il rend visite à Élisa à Versailles, croise des bataillons de fédérés marseillais qui clament à tue-tête ce nouveau chant de marche de l'armée du Rhin, dont ils répètent le refrain vengeur : Aux armes, citoyens, formez vos bataillons .

« Tout annonce des moments violents, écrit Napoléon, beaucoup de monde abandonne Paris. »

Il n'y songe pas, sinon pour raccompagner Élisa à Ajaccio. Il conserve son calme, observe, aux aguets, comme un savant regardant « un moment de combustion ».

Bourrienne, parfois, entrant dans la chambre de l'hôtel de Metz, le surprend en train de faire des calculs, de tracer des trajectoires.

Il s'étonne. Napoléon lui montre la course des astres qu'il a dessinée. « L'astronomie est un beau divertissement et une superbe science, dit-il. Avec mes connaissances mathématiques, il ne faut qu'un peu d'étude pour la posséder. C'est un grand acquis de plus. »

Il sourit à la surprise de son camarade.

Il aime observer, comprendre, ajoute-t-il. L'astronomie, les mathématiques, n'est-ce pas finalement plus passionnant que les actions humaines ? « Ceux qui sont à la tête sont de pauvres hommes, continue-t-il. Il faut avouer, lorsqu'on voit tout cela de près, que les peuples valent peu la peine que l'on se donne tant de souci pour mériter leur faveur. »

Il reprend ces termes dans une lettre à son frère Lucien, qui, à dix-sept ans, s'enflamme pour les affaires politiques et juge sévèrement Napoléon. Ne vient-il pas d'écrire à l'aîné, Joseph, que « Napoléon est un homme dangereux... Il me semble bien penché à être un tyran et je crois qu'il le serait bien s'il fût roi et que son nom serait pour la postérité et pour le patriote sensible un nom d'horreur... Je le crois capable de volter casaque » ?

Napoléon, lorsque Joseph lui a fait part à mots couverts de ce jugement, ne s'est pas emporté : Lucien est jeune. Dix-sept ans ! Il faut le modérer. « Tu connais l'affaire d'Ajaccio ? lui écrit-il. Celle de Paris est exactement la même. Peut-être les hommes y sont-ils plus petits, plus méchants, plus calomniateurs et plus censeurs... Chacun cherche son intérêt et veut parvenir à force d'horreur, de calomnie. L'on intrigue aujourd'hui aussi bassement que jamais. Tout cela détruit l'ambition. L'on plaint ceux qui ont le malheur de jouer un rôle, surtout lorsqu'ils peuvent s'en passer : vivre tranquille, vivre des affections de la famille et de soi-même, voilà, mon cher, lorsqu'on jouit de quatre à cinq mille livres de rentes, le parti que l'on doit prendre et que l'on a de vingt-cinq à quarante ans, c'est-à-dire lorsque l'imagination calmée ne vous tourmente plus. »

Propos d'aîné à cadet qu'on veut protéger.

Mais souvent, en cette période de juin à août 1792, quand Napoléon voit la violence se déchaîner dans les rues, le désordre régner, le flux et le reflux de la foule que rien ne semble pouvoir contenir, il éprouve ce sentiment où se mêlent le dégoût de l'anarchie et l'inquiétude de ne pouvoir maîtriser cette tempête où la « populace » semble seule régner.

Le 12 juillet 1792, Napoléon trouve à son hôtel une lettre datée du 10, qui lui donne avis que le ministre de la Guerre a décidé de le réintégrer « dans son emploi au 4 e régiment d'artillerie... pour y remplir ses fonctions de capitaine ».

La réintégration à ce grade prend effet à compter du 6 février 1792 avec rappel de solde.

Napoléon écrit aussitôt aux siens. Il veut partager avec eux sa joie. Joseph lui répond avec enthousiasme. À vingt-trois ans, capitaine d'artillerie au traitement annuel de seize cents livres ! Quel succès ! Letizia Bonaparte est radieuse, elle félicite son omone . Qu'il rejoigne son régiment et reste en France.

Napoléon hésite encore, en effet. Maintenant qu'il est à nouveau inscrit dans les registres de l'armée régulière, pourquoi ne tenterait-il pas à nouveau d'agir en Corse ? Après tout, il est toujours lieutenant-colonel d'un bataillon de volontaires à Ajaccio !

« Si je n'eusse consulté que l'intérêt de la maison et son inclination, écrit-il le mardi 7 août à Joseph, je serais venu en Corse, mais vous êtes tous d'accord à penser que je dois aller à mon régiment. Ainsi j'irai. »

Dans les jours qui suivent, il se prépare au départ. Son régiment est engagé aux frontières, mais Napoléon ne peut encore le rejoindre car il n'a pas reçu son brevet de capitaine.

Il se promène dans les rues où, à chaque instant, un groupe de badauds se forme pour commenter les nouvelles. On dénonce la Cour, on l'accuse de complot avec le maréchal Brunswick, dont les troupes austro-prussiennes avancent. On rugit quand un orateur lit le Manifeste adressé par Brunswick aux Parisiens. Le maréchal promet à Paris une « exécution militaire et une subversion totale, les révoltés seront mis aux supplices si les Parisiens ne se soumettent pas immédiatement et sans condition à leur roi ».

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