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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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Mais Marianne hocha la tête. Non, elle ne voulait pas languir pendant des mois encore dans l'attente d'un événement qui lui faisait peur et la dégoûtait tout à la fois. Les dangers dont parlait la Sultane, et qu'elle n'ignorait pas, l'effrayaient beaucoup moins que cette attente de cinq mois où elle devrait demeurer enfermée, sans aucune possibilité de rejoindre Jason...

— Dès demain, je donnerai des ordres pour que l'on recherche votre corsaire américain, appuya Nakhshidil qui lisait maintenant à livre ouvert dans l'esprit de sa jeune cousine. De toute façon, il faudra du temps, sans doute, pour savoir ce qu'il est devenu... Vous tenez vraiment à risquer votre vie ?

— Oui. Je déplore d'avoir dû attendre aussi longtemps faute de connaître quelqu'un capable de m'aider, mais, maintenant, il faut que j'accepte le risque. Si cet enfant venait au monde, même séparé de moi pour toujours, même perdu dans le vaste univers, il n'en demeurerait pas moins un lien invisible, une trace vivante de ce que j'ai subi et de l'être abominable qui me l'a imposé.

Un refus exaspéré sonnait dans la voix tendue de la jeune femme et sa compagne en eut conscience. Se souvenant de ce qu'elle-même avait ressenti en apprenant que la sève du vieux sultan bourgeonnait dans le mystère de son corps, de cette espèce de dégoût que l'espoir d'un triomphe ne parvenait pas à éteindre complètement, elle devina le besoin forcené qu'avait Marianne d'arracher de sa chair un fruit conçu dans des circonstances si affreuses qu'elle lui refusait la qualité d'enfant pour ne plus y voir qu'une chose monstrueuse, une espèce de cancer dévorant, se repaissant à la fois de sa vitalité et de tous ses espoirs de bonheur. Comme tout à l'heure, elle tendit la main, pressa celle de la jeune femme, mais garda le silence un moment et ce silence accrut l'angoisse de Marianne.

— Madame... souffla-t-elle, je vous fais horreur, n'est-ce pas ?

La main douce accentua sa pression et Nakhshidil hocha la tête :

— Me faire horreur ? Ma pauvre enfant ! Vous ne savez pas ce que vous dites. La vérité est que j'ai peur pour vous. Dans l'ardeur de votre amour et dans votre désir de le rechercher, vous voulez vous jeter dans une aventure redoutable... dont vous ne mesurez pas, je le crains, les dangers et difficultés. On ne pratique guère l'avortement chez nous, parce que notre pays n'a jamais assez d'hommes. Seules... pardonnez-moi, mais je dois tout vous dire, les... prostituées y ont recours et je vous fais grâce des conditions dans lesquelles cela se passe. Pourquoi ne pas vous faire violence et accepter mon offre ? S'il allait vous arriver malheur, je ne me le pardonnerais pas. Et puis, avouez-le, ce serait bien stupide d'y laisser la vie : vous ne pourriez plus espérer rejoindre celui que vous aimez autrement qu'en esprit. Est-ce cela que vous voulez ?

— Bien sûr que non ! Je veux vivre, mais si Dieu permet que je le revoie un jour, il s'écartera de moi avec dégoût... comme il l'a déjà fait, d'ailleurs, car il n'a pas cru un mot de ce que j'ai essayé de lui faire entendre. Alors... plutôt que d'encourir encore son mépris, j'aime mieux, oui j'aime mieux risquer cent fois ma vie ! Il me semble qu'une fois délivrée, je retrouverai une espèce de pureté, comme on l'éprouve quand on entre en convalescence après une maladie infectieuse. Ce serait impossible si, quelque part au monde, cet enfant existait ! Il faut qu'il demeure à l'état de maladie, sans forme, sans visage et, quand on l'aura arraché de moi, je me sentirai lavée, nettoyée.

— Ou bien vous serez morte. Eh bien ! soupira la Validé, puisque vous êtes à ce point déterminée, il ne me reste plus qu'une solution...

— Celle que je réclame ?

— Oui, mais il n'existe ici qu'une seule personne capable d'effectuer ce... traitement avec seulement cinquante chances sur cent de vous tuer.

— Je prends ces chances. Cinquante sur cent, c'est beaucoup.

— Non. C'est trop peu, mais il n'y a pas d'autre solution. Ecoutez bien : de l'autre côté de la Corne d'Or, dans le quartier de Kassim Pacha, entre la vieille synagogue et le ruisseau du Rossignol, vit une femme, une Juive que l'on nomme Rébecca. Elle est la fille d'un habile médecin, Juda ben Nathan, et elle exerce le métier de sage-femme ; adroitement, à ce que l'on dit. Les filles du port et celles qui rôdent autour des murs de l'Arsenal, n'entrent pas chez elle, mais je sais que, parfois, contre une bourse d'or ou sous la menace, elle a rendu service à l'épouse adultère de quelque haut fonctionnaire, qu'elle a ainsi sauvée d'une mort certaine. Les riches Occidentales de Péra ou les nobles Grecques du Phanar la connaissent aussi, mais chacune garde son secret et Rébecca sait bien que le silence est le meilleur garant de sa fortune : il faut montrer patte blanche pour qu'elle s'occupe de vous...

L'espoir de Marianne, de nouveau, s'amenuisait.

— De l'or ! fit-elle lentement. Est-ce qu'elle en demande beaucoup ? Depuis le vol de mes biens, sur le navire de Jason Beaufort...

— Ne vous préoccupez pas de cela. Si je vous envoie à Rébecca, tout me regardera. Demain, à la nuit tombée, je vous enverrai une de mes femmes avec une voiture discrète. Elle vous conduira chez la Juive qui, dans la journée, aura reçu de l'or... et des ordres. Elle y restera avec vous le temps qu'il faudra et ensuite elle vous conduira avec un bateau jusqu'à une maison que je possède près du cimetière Eyoub où vous pourrez vous reposer quelques jours. Pour votre ambassadeur, vous m'aurez accompagnée pour un bref séjour dans mon palais de Scutari où je me rendrai après-demain.

A mesure qu'elle parlait, le cœur de Marianne s'allégeait de son angoisse, mais se chargeait d'une profonde émotion. Quand la voix légèrement zézayante se tut, elle avait les yeux pleins de larmes. Se laissant glisser à genoux, elle porta à ses lèvres la main toujours posée sur la sienne :

— Madame, murmura-t-elle, comment dire à Votre Majesté...

— Eh ! Justement, ne dites rien ! Et ne me remerciez pas tant, vous me rendriez confuse car l'aide que je vous apporte est de bien peu de chose... et il y a si longtemps que je ne me suis occupée d'une histoire d'amour. Cela me fait un bien que vous n'imaginez pas ! Venez, maintenant...

Elle se levait et s'ébrouait dans ses voiles clairs comme si elle avait hâte maintenant de secouer le poids de ses confidences.

— Il commence à faire froid, ajouta-t-elle, et puis, il doit être abominablement tard et votre M. de Latour-Maubourg doit être de la dernière inquiétude ! Dieu sait ce qu'il va encore imaginer, ce Breton ! Que je vous ai fait coudre dans un sac et jeter au Bosphore avec une pierre au cou. Ou encore que lord Canning a réussi à vous enlever...

Elle riait, soulagée peut-être d'avoir tranché une question difficile et, peut-être, d'avoir un instant donné libre cours à l'amertume accumulée si longtemps. Elle babillait comme une pensionnaire tout en rajustant ses mousselines autour d'elle, avec le soin d'une femme accoutumée à ne jamais se laisser voir autrement que sous les armes.

Machinalement, Marianne se releva et la suivit. Rapidement, on revint vers le kiosque où veillait toujours la chaîne morne des eunuques. Et Marianne, entendant sa compagne donner des ordres pour son retour à l'ambassade avec une escorte doublée à cause de l'heure tardive, s'affola brusquement : elle avait passé dans ce palais la moitié de la nuit au moins sans avoir achevé la mission dont l'avait chargée Napoléon ! Avec une amabilité qui était peut-être une forme d'habileté, la Sultane l'avait incitée à ne parler que d'elle-même, faisant de cette visite, en principe diplomatique, une réunion familiale dans laquelle les desiderata de l'Empereur n'avaient vraiment pas grand-chose à voir, et faisant son obligée éperdument reconnaissante d'une femme qui aurait dû, normalement, n'avoir en tête que le succès de son importante mission.

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