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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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Aussi, comme en attendant le retour de la litière, Nakhshidil ramenait sa visiteuse dans le salon pour lui offrir une dernière tasse de café, en manière de coup de l'étrier, Marianne se hâta-t-elle d'accepter une nouvelle dose du réconfortant breuvage, au risque de ne pas fermer l'œil de la nuit. Mais ladite nuit était déjà largement entamée...

Avec un rien de solennité, s'efforçant de balayer l'espèce de remords qu'elle éprouvait à ramener la Sultane sur un terrain qui ne lui était peut-être pas fort agréable, elle murmura :

— Madame, la grande bonté dont Votre Majesté m'a comblée durant toute cette soirée nous a fait perdre de vue la raison profonde de ma venue auprès d'elle et j'ai honte de constater qu'il n'a guère été question que de moi, alors que des intérêts si puissants sont en jeu. Puis-je savoir dans quel esprit Votre Majesté a accueilli la confidence que je lui ai faite et si elle est disposée à discuter de cette question avec Sa Hautesse le Sultan ?

— Lui en parler ? Oui, je le pourrais. Mais, ajouta-t-elle en soupirant, je crains de n'être même pas entendue. Certes, l'amour de mon fils envers moi demeure entier, et invariable, mais mon influence n'est plus ce qu'elle était ni, d'ailleurs, l'admiration profonde qu'il portait à votre Empereur.

— Mais pourquoi ? A cause de ce divorce ?

— Non. Plus certainement à cause de certaines clauses du traité de Tilsitt dont lord Canning, qui se les est procurées je ne sais trop comment, l'a tenu informé. Le Tsar aurait reçu de Napoléon une lettre, en date du 2 février 1808, dans laquelle l'Empereur laissait entrevoir au Tsar un partage de l'Empire ottoman : la Russie obtiendrait les Balkans et la Turquie d'Asie, l'Autriche la Serbie et la Bosnie, la France l'Egypte et la Syrie, magnifique point de départ pour Napoléon qui souhaite attaquer la puissance britannique aux Indes. Vous voyez que nous n'avons guère de raisons d'adorer l'Empereur.

Marianne eut l'impression que le sol vacillait sous ses pieds et maudit intérieurement les intempérances littéraires de Napoléon ! Qu'avait-il besoin d'écrire une lettre aussi dangereuse à un homme dont il n'était pas absolument sûr ? Alexandre l'avait-il donc séduit au point de lui faire oublier la plus élémentaire prudence ? Et que pouvait-elle dire maintenant pour détruire la conviction des Turcs, persuadés avec juste raison que l'empereur des Français faisait très bon marché de leur empire ? Plaider le faux ? La chance d'être crue était mince et, de toute façon, il devenait de plus en plus difficile d'obtenir de ces gens-là qu'ils continuent à se faire tuer pour permettre à Napoléon d'entrer plus aisément en Russie.

Néanmoins, décidée malgré tout à remplir son devoir jusqu'au bout, elle se lança courageusement à l'assaut de la forteresse anglaise :

— Votre Majesté est-elle bien certaine de l'authenticité de cette lettre ? Le Foreign Office n'a jamais hésité à produire un faux quand son intérêt se trouve en jeu et, d'ailleurs, je vois mal comment les clauses secrètes de Tilsitt, comment une lettre personnelle adressée au Tsar...

Elle s'interrompit brusquement, consciente de ce que l'on ne l'écoutait pas. Les deux femmes étaient demeurées debout au centre du salon mais, depuis un instant, la Sultane s'était mise à tourner lentement autour de sa visiteuse et, se désintéressant visiblement d'une discussion politique à laquelle sans doute elle pensait avoir apporté une réponse suffisante, elle examinait la robe de Marianne avec l'attention soutenue que toute femme digne de ce nom, fût-elle impératrice, réserve généralement à ce genre d'examen.

Nakhshidil avança un doigt précautionneux, toucha le satin vert, givré de perles de cristal, d'un des volumineux mancherons et soupira :

— Cette toilette est vraiment ravissante. Je n'aimais guère jusqu'à présent ces longs fourreaux que Rose a mis à la mode, car je leur préférais les paniers et les falbalas de ma jeunesse, mais ceci m'enchante. Je me demande comment je serais dans une robe comme celle-là ?

Un peu suffoquée de la facilité avec laquelle la Sultane venait de passer d'un sujet aussi grave à des futilités féminines, Marianne eut une courte hésitation. Devait-elle entrer dans le jeu ? Etait-ce, chez son interlocutrice, volonté d'éluder le débat ou bien cette femme, qui était montée aux plus hauts sommets, y gardait-elle l'incurable frivolité créole ? Elle n'en réagit pas moins presque aussitôt. Souriant, comme si aucune parole officielle n'avait été prononcée, elle dit :

— Je n'ose proposer à Votre Majesté de l'essayer...

Instantanément, le visage de Nakhshidil s'illumina :

— Vraiment ? Vous accepteriez ?

Avant même que Marianne ait pu répondre, un ordre bref avait appelé les femmes chargées d'aider leur maîtresse à se dévêtir ; un autre provoqua l'apparition d'un haut miroir cerclé d'or où il était possible de se voir de pied en cap, puis un troisième fit fermer hermétiquement les portes du salon.

L'instant suivant, Marianne se retrouva en chemise de batiste en face d'une Nakhshidil qui dépouillait avec tant de hâte ses mousselines azurées, que ses femmes ne parvinrent pas à l'en débarrasser sans accrocs. Mais les voiles abandonnés furent jetés dans un coin avec le dédain que l'on réserve aux vieux chiffons, tandis que l'une des suivantes présentait la robe qu'elle avait aidé Marianne à quitter.

Dépouillée de ses vêtements, la blonde créole apparut un instant aussi nue que la main, avec cette tranquille impudeur des femmes de harem, habituées de longue date aux bains et aux soins de beauté pris en commun. Et sa jeune cousine constata avec effarement que son corps était aussi pur, aussi parfait que celui d'une femme de trente ans. Aucun fléchissement de chair, aucune trace de cellulite, aucune veine distendue ne s'y montraient et Marianne se souvint avec tristesse de la plainte entendue si peu de temps auparavant...

Ce corps aux formes voluptueuses lui rappelait celui de Fortunée Hamelin, cette autre fille des îles lointaines. Il était, de toute évidence, un merveilleux instrument d'amour, créé, modelé pour vibrer et se tordre sous l'ouragan sauvage des sens... que, cependant, il n'avait jamais connu pleinement. Et l'unique maternité n'avait pas laissé la moindre trace... Cette beauté avait la splendeur inutile et solitaire d'une statue de musée.

Un profond sentiment de pitié envahit Marianne, tandis que Nakhshidil, avec une joie de petite fille, émergeait des flots chatoyants de la robe couleur de mer et en faisait retomber les plis lourds. La robe était trop longue, car sa légitime propriétaire était un peu plus grande mais, à ce détail près, elle allait parfaitement, si parfaitement même que la Sultane battit des mains.

— Que j'aimerais posséder cette robe ! s'écria-t-elle avec un enthousiasme tel que Marianne se mit à considérer intérieurement l'effet qu'elle produirait en rentrant en chemise à l'ambassade, car il ne lui restait vraiment qu'une chose à faire : donner sa robe. Mais, décidée à tout pour essayer de sauver sa mission et se concilier définitivement les bonnes grâces de la souveraine, elle proposa gaiement, sans même une hésitation :

— Si Votre Majesté veut bien me prêter un manteau, une cape ou n'importe quoi d'autre pour ne pas faire scandale en rentrant au palais de France, je serais heureuse de lui offrir cette robe qui lui plaît tellement...

Les yeux bleus étincelèrent et considérèrent Marianne avec une attention aiguisée :

— Vous me donnez votre robe ?... articula Nakhshidil... même si nous ne reprenons pas nos anciennes relations avec Napoléon ?

La jeune femme eut assez d'empire sur elle-même pour ne pas broncher. Son sourire ne perdit rien de sa chaleur ni de sa gentillesse et elle parvint à garder une dignité pleine de désinvolture, ce qui, pour une femme en chemise, n'était pas si facile.

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