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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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La petite main soyeuse de la sultane s'était posée sur celle de Marianne, mais la jeune femme, déjà, avait répondu spontanément :

— Oh si ! avec une ardeur qui fit sourire sa compagne et l'ancra dans la conviction, née au premier coup d'œil, que cette ravissante – et si jeune ! – créature avait désespérément besoin d'aide.

Habituée par la vie dangereuse qu'elle avait dû mener en ce palais avant d'en devenir la maîtresse à épier les moindres mouvements d'un visage avec une attention dont pouvait dépendre sa vie, Nakhshidil avait été frappée, dès l'entrée de Marianne, par l'expression tendue de ce beau visage et par l'espèce d'angoisse involontaire des grands yeux verts. L'envoyée de Napoléon ne correspondait absolument pas à ce qu'elle attendait.

Les ragots qui couraient la Méditerranée depuis quelques semaines dessinaient le portrait fantaisiste d'une audacieuse courtisane, d'une espèce de Messaline de boudoir, affublée par la volonté de l'Empereur, son amant, d'une couronne de princesse, accoutumée à toutes les ruses comme à toutes les compromissions et prête à n'importe quoi pour assurer le succès d'une mission difficile, ce n'importe quoi fût-il de la pire complaisance. Mais, placée en face de la réalité, la Sultane comprenait sans peine que les services secrets du Foreign Office avaient dû forger de toutes pièces ce portrait fantaisiste, simple caricature sans base sérieuse.

Une caricature dont, d'ailleurs, elle s était sentie secrètement froissée. La princesse Sant'Anna était sa cousine et, même à un degré éloigné, il lui était désagréable que l'on pût porter sur un membre de sa famille un jugement aussi odieusement défavorable. Aussi, le désir de se former une opinion personnelle entrait-il pour une très grande part dans sa décision de rencontrer l'incriminée. Et maintenant, elle désirait tout savoir de cette étrange et belle jeune femme qui semblait porter une croix trop lourde pour elle, mais la portait avec fierté.

D'abord gênée et réticente, Marianne qui pensait ne donner qu'un résumé, aussi rapide que superficiel, de sa vie passée, se laissa gagner peu à peu par la sympathie et la compréhension qu'elle sentait chez son interlocutrice. Si bizarre qu'eût été son existence jusqu'à présent, celle de Nakhshidil la surpassait largement, car il y avait infiniment plus de chemin d'un couvent nantais au harem du Grand Seigneur et au pouvoir suprême, que du château des Selton au palais Sant'Anna, même en passant par l'alcôve de Napoléon.

Quand, au bout d'un long moment, elle cessa de parler, elle s'aperçut qu'elle avait tout raconté jusque dans les moindres détails et qu'il devait être fort tard car, autour de la petite terrasse où les deux femmes se tenaient, le silence était beaucoup plus dense que tout à l'heure. Les bruits de la ville s'étaient assoupis, ceux de la mer aussi et l'on n'entendait plus guère que le froissement doux du ressac et le pas régulier des sentinelles aux portes du Sérail.

La Sultane, pour sa part, était demeurée immobile, tellement même que Marianne, soudain inquiète, crut qu'elle s'était endormie. Mais elle rêvait seulement, car, au bout d'un instant, la jeune femme l'entendit soupirer.

— Vous avez commis infiniment plus de sottises que moi qui, d'ailleurs, n'ai fait que suivre le destin, mais je ne vois pas bien qui pourrait avoir l'audace de vous les reprocher. Car, à bien y réfléchir, c'est l'amour le coupable. C'est lui qui, en vous imposant tour à tour sa souffrance et son exaltation, vous a conduite sur l'étrange chemin qui vous a menée jusqu'à moi...

— Madame... balbutia Marianne, Votre Majesté... ne me juge pas trop sévèrement ?

Nakhshidil soupira de nouveau puis, brusquement, se mit à rire.

— Vous juger ? Ma pauvre enfant ! Dites plutôt que je vous envie !

— M'envier ?

— Mais oui ! Vous avez la beauté, la noblesse, l'éclat du nom, l'intelligence et le courage, vous avez ce bien précieux et fragile entre tous qui est la jeunesse, enfin, vous avez l'amour. Je sais : vous allez me dire que cet amour ne vous donne pas beaucoup de joie et même que vous vous en passeriez aisément à l'heure présente, mais il n'empêche qu'il existe, qu'il vous pousse en avant, qu'il emplit votre vie et bouillonne dans vos veines avec votre jeunesse. Vous êtes libre aussi et vous avez le droit de disposer de vous-même, de vous perdre même, si cela vous chante, à la poursuite de cet amour... et cela à travers l'immensité du monde largement ouverte devant vous. Ah oui, je vous envie. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous envie.

— Madame ! fit Marianne alarmée par la douleur et les regrets qui vibraient dans cette voix douce et feutrée, habituée au chuchotement.

Mais Nakhshidil ne l'écoutait pas. Les confidences de sa visiteuse avaient taillé une brèche dans la muraille où son âme était prisonnière et les désirs douloureux, les regrets s'y engouffraient comme la mer sauvage par la digue rompue.

— Savez-vous ce que c'est, reprit-elle plus bas encore, savez-vous ce que c'est qu'avoir vingt ans et apprendre l'amour dans les bras d'un vieillard ? Que rêver d'espaces, de courses à travers l'océan, de chevauchées au bout de l'horizon dans le vent du matin, de nuits passées sous un ciel immense et libre à écouter chanter les Noirs, à respirer l'air parfumé des îles... et se retrouver en cage, livrée aux conseils équivoques des eunuques, à la haine et à la stupidité d'une armée de femmes aux âmes d'esclaves ? Savez-vous ce que c'est que délirer interminablement les caresses d'un homme jeune, les bras et l'amour d'un homme jeune, sain, ardent, sur les coussins de soie d'une chambre solitaire dont on vous tire parfois pour vous livrer à un être trop vieux pour que la parodie ne soit pas douloureuse... Et cela durant des années, de mortelles, d'affreuses années ?... Celles qui auraient pu être les plus riches et les plus chaudes ?

— Voulez-vous dire... que vous n'avez jamais connu l'amour ? murmura Marianne à la fois incrédule et désolée.

La tête blonde eut un mouvement doux qui arracha cependant un éclair à l'énorme diamant rose qui l'ornait.

— J'ai connu l'amour de Selim. Il était le fils de mon époux, le vieil Abdul Hamid. Il était jeune, en effet... et il m'aimait passionnément, au point d'avoir choisi de mourir pour nous défendre, mon fils et moi, quand l'usurpateur Mustapha et les janissaires ont envahi le palais. Son amour était chaleureux et j'avais pour lui une profonde tendresse. Mais l'ardeur de la passion, celle que j'aurais pu connaître avec... un autre dont je rêvais à quinze ans, cette fièvre d'amour, ce besoin de donner et de prendre, non... je ne les ai jamais éprouvés. Alors, petite fille, oubliez vos épreuves, oubliez tout ce que vous avez subi puisqu'il vous reste le droit et la possibilité de lutter encore pour conquérir le bonheur ! Je vous aiderai.

— Vous êtes bonne, Madame, mais je n'ai pas le droit de songer seulement à l'homme que j'aime. Votre Majesté oublie que je porte un enfant et que cet enfant dresse, entre lui et moi, une infranchissable barrière, en admettant que je puisse jamais le retrouver.

— C'est vrai ! J'oubliais cette affreuse aventure et ses conséquences. A cela aussi il faut porter remède. Vous ne souhaitez pas garder cet enfant, n'est-ce pas ? Si je vous ai bien comprise...

— Il me fait horreur, Madame, comme son père me faisait horreur. Il est en moi comme une chose monstrueuse et répugnante qui se nourrit de ma chair et de mon sang.

— Je comprends. Mais vous en êtes à un stade où l'avortement devient dangereux. Le mieux serait encore de vous installer à l'écart, dans l'une des maisons qui m'appartiennent. Vous pourriez y attendre la naissance et, ensuite, je me chargerais de cet enfant dont, je vous le promets, vous n'entendriez plus jamais parler. Je le ferais élever chez l'un de mes serviteurs.

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