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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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Marianne aurait aimé rendre visite à son ancienne soubrette pour la voir dans son nouveau rôle et pour la rassurer sur son propre sort, mais cela aussi appartenait au domaine des imprudences. Il fallait attendre, interminablement, attendre encore et encore, même si, à mesure que passait le temps, cette attente se faisait supplice. Mais, tout de même, l'épreuve avait pris fin.

L'ordre impérial était arrivé à l'ambassade comme le souper s'achevait. L'ambassadeur et ses hôtes passaient au salon quand on avait introduit les deux envoyés du palais : l'agha des janissaires et l'un des eunuques noirs chargés de la garde du harem. Tous deux étaient superbement vêtus. L'officier supérieur, malgré la chaleur, portait un dolman ourlé de zibeline noire, des bottes à crochets, une large ceinture en plaques d'argent dans laquelle était passé un fouet et un haut bonnet de feutre enveloppé d'une sorte de bulle de gaze argentée qui formaient un turban très particulier. L'eunuque était habillé d'un long manteau blanc ourlé de renard et coiffé d'un turban neigeux orné d'un joyau d'or.

Tous deux, en s'inclinant cérémonieusement, présentèrent une lettre où s'étalait le toughra[2]. L'audience demandée pour la princesse franque était accordée et aurait lieu dans l'heure suivante. L'invitée disposait de quelques instants pour se préparer à suivre les envoyés de la Sultane.

A vrai dire, tandis que Marianne se précipitait vers sa chambre pour se changer, Latour-Maubourg avait hésité un instant : envoyer au Sérail, seule et à la nuit, l'amie personnelle de l'Empereur, pouvait être gros de conséquences. Il craignait qu'un piège ne se dissimulât sous les paroles fleuries de l'invitation. Mais, d'autre part, comme il s'agissait pour Marianne de pénétrer dans le harem, il ne pouvait être question que l'ambassadeur français sollicitât la faveur de l'accompagner et, de plus, la présence de l'agha des janissaires ne laissait guère de place à la discussion. Enfin, l'ordre à seconde lecture se révélait formel : « La princesse Sant'Anna devait se rendre seule au Sérail. » Une chaise à porteurs fermée attendait déjà devant le portail. Relayée par un caïque et par une autre chaise, elle conduirait la princesse jusqu'au lieu choisi par la Sultane Validé puis, l'audience achevée, la ramènerait par le même moyen.

— J'espère que l'on ne vous retiendra pas toute la nuit, se borna-t-il donc à lui dire quand elle redescendit quelques minutes plus tard, habillée pour la cérémonie. Monsieur de Jolival et moi-même vous attendrons en jouant aux échecs.

Puis, plus bas, il avait ajouté en bon Breton :

— Que Dieu vous garde et vous inspire !

Tandis que le caïque doublait la pointe du Sérail, Marianne se disait que, justement, c'était d'inspiration qu'elle avait le plus grand besoin. Durant tous ces jours passés à attendre, elle avait cent fois composé dans sa tête les phrases qu'elle dirait, cherché à imaginer les questions qu'on lui poserait et les réponses qu'elle ferait. Mais maintenant que l'heure approchait, son esprit lui paraissait curieusement vide et elle ne retrouvait plus aucun des discours si soigneusement préparés.

Elle finit par y renoncer, choisissant, pour tenter d'apaiser son émotion, d'emplir ses poumons de l'air marin que la nuit faisait plus frais et ses yeux du spectacle magique de cette ville quasi fabuleuse. Avec la tombée du jour, la voix des muezzins s'était éteinte sur les minarets des grandes mosquées, mais les ombres vespérales où luisaient encore, ici et là, l'or d'une coupole ou les chamarrures d'un palais, se piquaient peu à peu d'une multitude de petites lumières, celles des lanternes en papier huilé que chaque habitant était tenu d'allumer et de porter à la main pour sortir. L'effet de ces petites flammes dorées était ravissant et donnait à la capitale ottomane l'aspect féerique d'une gigantesque colonie de lucioles.

On voguait maintenant sur le Bosphore et la masse énorme du Sérail dominait l'eau brillante de ses murs formidables. Hérissés de noirs cyprès, ceux-ci retenaient un monde de jardins, de kiosques, de palais, d'étables, de prisons, de casernes, d'ateliers et de cuisines où s'agitaient environ vingt mille personnes. Dans un instant, on toucherait terre à l'ancien quai byzantin de marbre usé qui, par une volée de marches douces, rejoignait les deux portes médiévales ouvertes au plein du rempart, entre les jardins du palais et le rivage. Ce n'était pas l'entrée principale. En effet, la princesse Sant'Anna n'étant pas reçue officiellement malgré les liens de sang qui l'unissaient à la souveraine, elle ne franchirait pas la Sublime Porte, chemin habituel des ambassadeurs et des hauts personnages. Il s'agissait d'une visite privée et l'heure tardive, comme le chemin indiqué, insistaient sur ce caractère intime.

Mais, tandis que l'eunuque noir se perdait dans une foule de considérations destinées à lui expliquer cet état de fait sans trop froisser son orgueil de « princesse franque », Marianne songeait qu'au fond cela lui était parfaitement égal et que, même, elle préférait infiniment qu'il en fût ainsi. Elle n'avait jamais souhaité les charges d'une mission diplomatique officielle, l'Empereur ayant insisté lui-même sur le côté discret de son intervention et elle souhaitait encore moins piétiner les plates-bandes du malheureux Latour-Maubourg dont elle avait déjà eu tout le temps de mesurer les difficultés.

Le caïque toucha le quai ; les rames se relevèrent.

Marianne fut invitée à quitter son tendelet et à prendre place dans une sorte de boîte en forme d'œuf aplati sur le dessus, garnie de rideaux de brocart et sentant fortement le bois de santal.

Enlevée sur les épaules de six esclaves noirs, la chaise franchit les portes sévèrement gardées par des janissaires armés jusqu'aux dents et plongea dans l'épaisseur humide et parfumée des jardins. Les roses y foisonnaient et aussi les jasmins. L'odeur âpre de la mer disparut, chassée par celle de milliers de fleurs, tandis que le bruit du ressac s'éteignait sous la chanson des fontaines et des chemins d'eau qui cascadaient sur des degrés de porphyre ou de marbre rose.

Marianne se laissait bercer au pas rythmé de ses porteurs et agrandissait ses yeux pour mieux voir. Bientôt, au bout d'une allée, apparut une construction légère, sommée d'une coupole translucide qui brillait dans la nuit comme une énorme lanterne multicolore. C'était un kiosque, l'un de ces petits palais fragiles et précieux comme les sultans aimaient à en émailler leurs jardins. Chacun y apportait la marque de son goût ou de ses souvenirs. Celui-là, élevé au plus haut des jardins, se détachait sur l'horizon sombre de la rive d'Asie et semblait hésiter au bord du Bosphore, comme s'il craignait, en se penchant ainsi, de se laisser attirer par son mirage. Un petit jardin secret l'entourait, planté de hauts cyprès et de tapis de jacinthes bleu tendre que l'art du Bostandji Bachi, le jardinier en chef, puissant seigneur dont la dictature s'étendait sur tous les jardins de l'empire, entretenait en toutes saisons parce qu'elles étaient les fleurs préférées de la Sultane Mère.

Cette retraite charmante, détachée de la masse un peu rébarbative du Sérail, avait un air de fête intime, avec les lanternes roses qui l'éclairaient. Des buissons embaumés, qui avaient l'air couverts de neige, se pressaient contre ses minces colonnes, tandis que, découpées en ombres chinoises sur les verres bleus, verts et mauves de ses fenêtres, passaient et repassaient les silhouettes enturbannées des eunuques de garde.

Quand les esclaves posèrent la litière, un gigantesque personnage surgit de la colonnade et s'inclina devant la nouvelle venue. Celle-ci vit sourire, sous une haute coiffure neigeuse où scintillait un bouquet de rubis sanglants, une ronde figure, si noire et si brillante qu'elle paraissait cirée. Un superbe caftan brodé d'argent et ourlé de zibeline noire enveloppait jusqu'aux pieds une silhouette replète, drapant avec majesté un ventre qui faisait honneur aux cuisines du palais.

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