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Juliette Benzoni: Les lauriers de flammes (1ère partie)

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Juliette Benzoni Les lauriers de flammes (1ère partie)

Les lauriers de flammes (1ère partie): краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son mariage italien, Marianne n'a jamais cessé de servir l'Empereur, depuis son ancienne liaison avec lui. Quand finiront ces ambassades secrètes et dangereuses aux quatre coins de l'Europe en guerre ? Alors qu'elle se dirige vers la Corne d'or, Marianne mesure les risques de sa dernière mission. Comment déjouer la surveillance des espions anglais, atteindre le Sérail et rencontrer en tête à tête la sultane de Constantinople ? Les désirs de Napoléon sont des ordres : la guerre entre l'Empire ottoman et la Russie doit se Prolonger, afin qu'il puisse marcher librement sur Moscou. C'est alors que pour son bonheur de femme et d'amante réapparaît Jason Beaufort, qui n'a jamais renoncé à elle.

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Mais elle sentit tout à coup qu'il lui devenait de plus en plus difficile de réfléchir. La fatigue, l'émotion de cette nuit sans sommeil se joignaient au balancement de la litière.

Là-bas, vers l'Orient, derrière les collines de Scutari, le ciel pâlissait et de noir, devenait gris. Le jour n'était plus loin. La fraîcheur humide qui montait des jardins et de la mer faisait frissonner Marianne et l'engourdissait. Alors qu'elle avait eu tellement chaud en arrivant, elle avait maintenant presque froid et bénit les soieries et les voiles dont on l'avait emballée. Les resserrant de son mieux autour de ses épaules, elle se pelotonna au milieu des coussins et, renonçant à lutter, ferma les yeux.

Quand elle les rouvrit, le portail gothique de l'ambassade engouffrait la litière et elle comprit qu'elle avait dormi tout le long du chemin. Mais ce petit somme lui avait seulement donné envie d'en faire un plus long et, tandis que son escorte de janissaires redescendait vers l'échelle de Galata, elle entra dans le vestibule du palais sous l'œil offusqué d'un majordome, plus choqué qu'impressionné par la splendeur de son costume local.

Avec quelque froideur, il l'informa que « Son Excellence et Monsieur le Vicomte avaient passé la nuit au salon où ils attendaient toujours Son Altesse Sérénissime ».

Pressée de gagner son lit, Marianne avait bonne envie de passer outre et de remettre à plus tard une explication qu'elle prévoyait longue, mais l'interminable veille que s'étaient imposée les deux hommes n'était, à tout prendre, qu'une preuve d'amitié. Ils devaient être malades d'inquiétude. Ne pas les rejoindre serait se montrer ingrate. Avec un soupir elle se dirigea vers le salon.

Mais, quand elle en ouvrit la porte, le spectacle qui s'offrit à elle lui arracha un sourire : assis de part et d'autre d'une petite table supportant un magnifique jeu d'échecs en cristal taillé, dans de profondes bergères garnies de coussins, l'ambassadeur et Jolival dormaient comme des bienheureux. L'un enfoncé dans son siège, le bas du visage disparaissant dans les plis de sa cravate remontée jusqu'aux oreilles et les lunettes sur le bout du nez, l'autre la joue gracieusement appuyée sur sa main, les pointes de sa moustache voltigeant doucement sous son souffle, mais tous deux ronflant à qui mieux mieux, encore que dans des registres différents. Ils dormaient avec tant d'application, que la jeune femme se refusa à troubler leur sommeil.

Doucement, elle referma la porte et, après avoir ordonné au majordome de laisser reposer ces messieurs, elle regagna sa chambre sur la pointe des pieds, bien décidée à prendre un long repos avant d'affronter l'épreuve qui l'attendait le soir même...

Néanmoins, tout à l'heure, il lui faudrait répéter par le menu à l'ambassadeur chacun des mots prononcés par la Sultane, afin qu'il pût adresser à Paris un rapport minutieux. Si Napoléon tenait tellement à l'appui ottoman, il se déciderait peut-être à envoyer l'aide militaire, seule capable de combattre l'influence anglaise... mais elle n'y croyait pas et, très certainement, Latour-Maubourg n'avait, à ce sujet, guère plus d'illusion qu'elle-même.

— Nous verrons bien ! fit-elle, pour elle-même, en manière de consolation.

2

LE RUISSEAU DU ROSSIGNOL

La voiture qui pénétra, à la nuit tombée, dans la cour de l'ambassade de France, était une petite araba peinte de couleurs vives et fermée par des rideaux de velours vert comme en possédaient quelques-unes des épouses des riches négociants de Galata. Un vigoureux mulet, joyeusement harnaché de pompons rouges, la traînait, guidé par un petit cocher noir aux cheveux crépus, dont le visage nocturne luisait doucement sous la lumière de la lanterne accrochée aux montants de sa voiture.

La femme qui descendit de cet équipage avait l'air d'un fantôme. Enveloppée, des talons au sommet de la tête, dans un long feredjé de drap vert, elle portait, sur le visage, l'épaisse gaze sans laquelle aucune dame turque n'oserait se montrer hors de chez elle.

Marianne attendait dans le vestibule, vêtue de la même manière, à la différence que son feredjé à elle était de drap violet et qu'elle ne portait pas de voile. Flanquée de Jolival, elle descendit vers la voiture près de laquelle la dame s'était immobilisée, attendant. Mais, constatant qu'un homme, un Européen, accompagnait celle qu'elle était venue chercher, elle s'inclina en silence, se contentant de tendre un rouleau de papiers, noués et scellés de bleu. Puis elle se redressa et attendit calmement que l'on en prît connaissance.

— Qu'est-ce que cela ? grogna le vicomte en allant prendre une lanterne aux mains d'un valet. Faut-il tant de paperasses pour ce que vous voulez faire ?

Il était, depuis le matin, d'une humeur détestable. L'expédition dans laquelle se lançait Marianne lui déplaisait profondément et, surtout, lui faisait horriblement peur. L'idée que sa jeune amie, presque sa fille, allait livrer sa santé, peut-être sa vie, à des mains étrangères qui pouvaient se montrer maladroites, le hérissait. Il n'avait pas pris la peine de cacher son exaspération à fleur de peau ni d'ailleurs son inquiétude.

— Vous commettez une folie, protesta-t-il. Autant j'étais prêt à vous aider à Corfou quand cette malencontreuse maternité n'était qu'à peine commencée, autant maintenant je désapprouve ! Non en vertu d'un principe dont nous n'avons que faire, mais parce que c'est dangereux !

Rien n'avait pu le faire démordre de cette position et Marianne avait perdu sa peine et ses objurgations lénifiantes : Arcadius était tout près d'employer n'importe quel moyen pour empêcher la jeune femme de se rendre chez Rébecca. Il avait même caressé un instant l'idée d'avertir Latour-Maubourg, de faire mettre l'ambassade en état de siège ou presque, ou encore d'enfermer Marianne à triple tour dans sa chambre avec des gardes sous sa fenêtre. Mais vraisemblablement l'ambassadeur l'aurait pris pour un fou. Et puis, il eût été cruel de détruire le climat rasséréné dans lequel vivait le malheureux diplomate.

Certes, il n'avait pas éprouvé beaucoup de joie en apprenant que la Porte songeait à demander l'armistice, mais au fond la nouvelle ne l'avait pas autrement étonné. En revanche, il tirait les plus favorables augures, pour ses propres relations diplomatiques à venir, de l'amitié qui s'était nouée si spontanément entre la Validé Sultane et la princesse Sant'Anna, amitié qui se traduisait par cette invitation à séjourner quelques jours, avec la souveraine, dans sa villa de Scutari.

Obligé d'abandonner ses projets de violence, le pauvre vicomte avait alors tenté de convaincre Marianne de le laisser l'accompagner et, une fois de plus, elle avait eu toutes les peines du monde à lui faire admettre que c'était impossible. Elle dut répéter encore et encore qu'une des femmes de confiance de la Validé l'accompagnerait, la protégerait contre toute mésaventure et que, de toute façon, la présence d'un Européen pouvait tout remettre en question en amenant Rébecca à refuser ses services. Enfin, qu'en tout état de cause, l'officine d'une sage-femme n'était vraiment pas la place d'un homme.

Vaincu mais non persuadé, Jolival avait ronchonné toute la journée, son humeur s'assombrissant par degrés à mesure que le temps s'écoulait et que le soir approchait...

Cependant, Marianne avait pris connaissance du rouleau d'épais parchemin. C'était une pièce officielle, écrite en caractères arabes et revêtue du hughra impérial. Bien entendu, elle n'y comprit rien. Une lettre plus petite était jointe au document. Celle-là montrait, sur un vélin soyeux, une écriture fine et ornée qui évoquait les longues heures passées, jadis, pour l'acquérir, sur un pupitre de couvent. Un parfum de jacinthe en émanait, ramenant la lectrice au salon bleu de la nuit précédente.

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