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Juliette Benzoni: Un aussi long chemin

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Juliette Benzoni Un aussi long chemin

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Paris le matin de Pâques 1143.  Dans la troupe de pèlerins qui part vers Saint-Jacques de Compostelle, une étrange femme s'est glissée, le visage dissimulé par un voile. On dit qu'elle entreprend ce long et périlleux voyage pour sauver la vie et l'âme d'un innocent. On dit aussi que sa beauté est telle qu'elle a dû se défigurer pour n'avoir plus à souffrir des hommes. Elle a dix-huit ans, et de ses yeux, va tomber fou amoureux un baron batailleur et débauché, qui abandonnera pour elle, femme, château et fortune, et se mêlera au grand pèlerinage. Un grand roman de Juliette Benzoni, truculent, bourré de rebondissements, où les personnages attachants et si humains, nous entraînent au cœur d'un Moyen Age haletant, noble et populaire, en tout cas, toujours plein de chair et de vie, nous donnant, une fois de plus, un vrai bonheur de lecture et d'émotion.

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Juliette Benzoni

Un aussi long chemin

PREMIERE PARTIE

DEUX CŒURS LOINTAINS

Marjolaine et son fantôme

Marjolaine se réveilla en sursaut et regarda autour d'elle. Le feu était mort et la chambre plongée dans les ténèbres. Seule, l’étroite fenêtre garnie de parchemin huilé se dessinait très vaguement dans l’obscurité.

La jeune femme se sentait mal à l’aise, tout à coup, et envahie par une curieuse angoisse. C’était comme si une main, encore nouée autour de sa gorge, était venue la prendre au fond de son sommeil pour la ramener sans douceur à la réalité de cette nuit d’hiver. Une main, mais aussi un bruit inhabituel qu’elle ne parvenait pas à définir.

Elle tendit l’oreille et n’entendit que le vent. Chargé de pluie, il enroulait ses bourrasques autour de la grande tour carrée neuve où s’abritaient les cloches de l’abbaye de Saint-Denis toute proche. Habituellement, ses hurlements faisaient apprécier infiniment l’abri d’une chambre bien close et les douceurs d’un lit moelleux...

Le silence se prolongeant, la jeune femme, rassurée, allait se réinstaller dans le nid chaud et douillet où l’attendait son sommeil interrompu quand un bruit de pas, au-dessus de sa tête, la fit se dresser, plus tremblante que jamais. Cette fois elle n’avait pas rêvé.

Quelqu’un marchait là-haut, à pas lents et lourds, qui ne songeait aucunement à se dissimuler et qui faisait craquer les planches du grenier.

La gorge sèche, Marjolaine sentit une coulée de sueur froide glisser le long de son dos nu. Comme si sa vie même dépendait du moindre bruit qu’elle ferait, elle ramena le drap et la couverture de peau de loup contre sa poitrine avec d’extrêmes précautions et en s’efforçant désespérément d’empêcher ses dents de claquer.

Là-haut, les pas s’arrêtaient, mais un autre bruit se faisait entendre par-dessus les plaintes du vent : celui de peaux desséchées que l’on défroisse, que l’on plie et que l’on jette en tas avant de les lier ensemble pour les emporter. Cette fois, Marjolaine gémit de terreur et, lâchant drap et couverture, appliqua sur sa bouche ses deux poings fermés dans lesquels elle planta ses dents.

Ce bruit, elle l’avait entendu de nombreuses fois, mais de jour. C’était le même exactement que faisait Gontran Foletier, son époux, lorsqu’il venait choisir, pour une commande, parmi les paquets de peaux qu’il entassait à chacun de ses retours des grandes foires aux sauvagines. Il préférait, en effet, entreposer le plus gros de ses achats dans sa maison de Saint-Denis où les risques d’incendies étaient beaucoup moins grands, à cause du verger, du jardin et des communs dont s’entourait la demeure, que dans sa très belle mais étroite et fragile maison de la Cité. C’était bien le bruit familier de son pas pesant, solennel même pour les déplacements les plus simples et qu’il voulait majestueux. A croire que Gontran était revenu, bien qu’il eût rendu à Dieu son âme et que, depuis trois jours, son corps épais eût commencé à redevenir poussière sous les dalles de l’église Saint-Barthélemy, à Paris, dont il était marguillier!

La première idée de la jeune femme avait été qu’un voleur s’était introduit dans son grenier pour faire main basse sur la réserve des précieuses fourrures. Mais c’était à peu près impossible. Il aurait fallu, pour cela, franchir le mur qui entourait la propriété et qui était d'une belle hauteur sans atteindre toutefois celle des murailles de l’abbaye auxquelles le petit domaine s’appuyait par un côté. Et puis il y avait les chiens du jardinier, des molosses capables de dévorer un homme tout vivant et qu’on laissait libres de vagabonder à leur aise la nuit tout autour de la maison. Or, justement. Marjolaine venait d'en entendre un qui fonçait en grondant à travers les flaques d'eau, courant sans doute après un matou imprudent. Personne ne pouvait atteindre la maison quand ces deux fauves étaient lâchés, hormis Gontran lui-même.

Quant à ladite maison, le pelletier, un homme de précautions craignant aussi bien les voleurs pour ses fourrures que les galants pour sa trop jeune et trop jolie femme, avait pourvu ses portes de grosses pentures de fer et de bonnes serrures servies par des clés qui ne quittaient pas sa chambre ou sa poche. Enfin, l'échelle qui permettait d’atteindre les greniers par l'extérieur était retirée chaque soir et enfermée dans une grange dont les portes étaient encadrées justement par les niches des chiens.

Au grenier, les allées et venues continuaient, tout à fait délibérées. C'étaient celles d'un homme qui est chez lui et qui agit en maître et Marjolaine, ses grands yeux bleus dilatés par la crainte, s’efforçait désespérément de trouver une explication au phénomène, cherchant dans sa mémoire quelles pouvaient bien être les oraisons jaculatoires contre les esprits malins car pour elle, la chose ne faisait aucun doute : tout mort qu'il était, c’était Gontran qui se promenait au-dessus de sa tête.

Mais elle avait si peur qu’aucune bribe de latin, si petite fut-elle, ne lui revenait et elle restait là, incapable de bouger, serrant les dents pour les empêcher de claquer tandis que se poursuivait là-haut le sabbat des peaux défroissées. Il fallait pourtant faire quelque chose! Au moins appeler Guillot, le valet qui couchait dans une soupente près du poulailler et puis, peut-être, essayer d’avoir un peu de lumière car, dans cette obscurité, l’inexplicable vacarme devenait affolant.

Tremblant de tous ses membres, Marjolaine trouva tout de même le courage de s’extraire tout doucement de son nid moelleux. Le froid humide lui tomba sur le dos comme un suaire mouillé et elle eut la chair de poule. En tâtonnant, elle chercha la longue robe de drap bien fourrée de menu vair qu’elle avait l’habitude de mettre au saut du lit, ne la trouva pas, chercha ses pantoufles et ne les trouva pas davantage. Pourtant, elle était certaine de les avoir disposées, l’une sur l’escabeau posé non loin du lit et les autres au pied même de son lit.

A genoux sur la jonchée de paille qui couvrait le carrelage, la jeune femme avança avec précaution, glacée jusqu’à la moelle, cherchant toujours ses vêtements. La robe avait dû glisser à terre. Et puis, quand elle s’était couchée, le chat Grimbert était venu ronronner sur son lit. Comme il n’était plus là, c’était peut-être lui qui, en s’en allant, avait déplacé la robe et les pantoufles. Et cette maudite chambre, à présent, paraissait immense!

Au bord des larmes, Marjolaine songeait sérieusement à regagner son lit et à s’y blottir en remontant la couverture par-dessus sa tête pour ne plus rien entendre, quand un faible rai de lumière glissa sous sa porte accompagné de pas légers mais précipités.

La porte grinça à peine en s’ouvrant. Une forme blanche, tenant une chandelle qui semblait agitée par un vent de tempête tant elle tremblait, parut sur le seuil, entra, tandis qu’une voix chevrotante chuchotait :

- Dame... Dame Marjolaine! Êtes... êtes-vous éveillée?

Un cri de satisfaction lui répondit. La flaque de lumière répandue sur le sol par la chandelle avait permis à Marjolaine d’apercevoir sa robe et ses pantoufles disséminées à travers la chambre; elle se rua dessus.

Une fois sa fragile nudité bien à l’abri dans les chaudes fourrures, Marjolaine considéra la jeune fille qui se tenait toujours sur le seuil, ses nattes rousses raides d’effroi, serrant d’une main contre sa poitrine la couverture qui l’enveloppait et s’efforçant de maintenir, de l’autre, sa chandelle toujours agitée par la tempête de sa frayeur.

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