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Juliette Benzoni: Le Couteau De Ravaillac

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Juliette Benzoni Le Couteau De Ravaillac

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En dépit des lourdes menaces qui pèsent sur son union avec Lorenza, Thomas de Courcy n'a aucune intention de renoncer à la jeune femme. Leur mariage donne lieu à une belle fête à peine troublée par l'ordre donné au marié par le roi - un piège ? - de le rejoindre immédiatement... Et, dans les bras fougueux de Thomas, passionnément épris, Lorenza, émerveillée, découvre enfin l'amour. Après quelques jours de bonheur absolu, le couple doit, hélas, revenir à la réalité. La guerre est sur le point d'éclater. Henri IV s'apprête à la faire pour les beaux yeux de sa passion du moment, la jeune Charlotte de Montmorency que son mari, Condé, a emmenée aux Pays-Bas. Trois gentilshommes - dont Thomas ! - ont pour mission d'enlever la gente dame avant que les troupes françaises n'attaquent Bruxelles. A Paris, on prépare le couronnement de Marie de Médicis auquel le roi a consenti malgré les sombres pressentiments qu'il suscite : un étrange homme roux, vêtu de vert, que Lorenza a croisé, erre déjà en ville... Le lendemain du sacre de sa femme, Henri IV est assassiné. Le couteau de Ravaillac, en ôtant la vie au souverain, a-t-il détruit aussi le bonheur de Lorenza et de Thomas ?

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Juliette Benzoni

Le Couteau De Ravaillac

PREMIÈRE PARTIE

UN HOMME EN VERT

Chapitre I.

La deuxième nuit

— C’est insensé ! s’écria Mme de Royancourt en suivant dans l’escalier le majordome qui emportait le corps inerte de Lorenza sans plus d’émotion que s’il s’agissait d’un plateau chargé de verres. Mais qui peut avoir l’idée d’écrire pareilles horreurs ?

— Vous parlez toute seule à présent, Clarisse ?

Son frère, Hubert de Courcy, sortait de sa chambre à l’instant où elle passait devant la porte et n’avait pas vu la tête du cortège.

— ... Et qu’est-ce que ce papier avec lequel vous vous éventez ?

— Tenez ! Lisez !... Notre Lorenza composait un bouquet de fleurs dans le salon vert quand un valet occupé à balayer le perron a reçu dans les pieds cette infamie qu’un messager venait de lui lancer avant de faire volter son cheval et de repartir à fond de train. Il a porté le billet à sa destinataire qui l’a lu et s’est écroulée. Heureusement, elle n’était pas seule. On s’est précipité, on m’a appelée et maintenant Chauvin la transporte chez elle.

Tout en s’expliquant, elle avait continué son chemin. Son frère la suivit et ils se retrouvèrent au pied du lit sur lequel se penchait déjà dame Benoîte, la gouvernante des femmes du château, qui, en fait de remèdes, en savait presque autant que le médecin des Courcy. Mais, en dépit de son expérience, l’inquiétude la gagna. La jeune fille ne réagissait ni aux claques ni aux sels d’ammoniaque. Elle était toujours aussi pâle et respirait difficilement.

— Le choc a dû être rude, émit Benoîte, soucieuse. Je vais essayer un autre révulsif...

— Et ses mains sont glacées ! Renchérit la comtesse, assise à présent de l’autre côté du lit et qui en tenait une dans les siennes. Il faut la déshabiller, la réchauffer, aller chercher une brique aux cuisines... et aussi activer ce feu ! Il est à l’agonie ! Voyez cela, Chauvin !

— Pendant que vous y serez, ajouta le baron, faites monter l’eau-de-vie de prune de M. le Connétable de Montmorency ! Elle est tellement raide que je la crois capable de réveiller un mort ! Chaque fois que j’essaie d’en boire je pleure à chaudes larmes !

— J’aimerais beaucoup la voir pleurer mais mettez-vous en quête de votre panacée vous-même ! Je viens de dire que nous allions la dévêtir !

— Vous avez raison ! Elle... elle n’est pas morte au moins ? Chevrota-t-il, l’air soudain malheureux.

— Hubert ! Le souffle est court mais elle est en vie !

— Bon, bon ! Je m’en vais !... Mais je reviens avec la prune infernale ! Je suis dans une inquiétude !...

Il n’était pas le seul. Tandis que les femmes de chambre changeaient Lorenza et l’installaient aussi confortablement que possible dans son lit, Clarisse relisait encore le désastreux message dans l’espoir un peu infantile d’y découvrir un détail nouveau mais les mots, dans leur brutalité, demeuraient énigmatiques : « Si tu l’épouses, il mourra comme les autres ! Tu seras à moi ou à personne ! » Qui avait écrit cette menace en usant d’un tutoiement tout à fait inconvenant à moins qu’il ne s’agisse d’un proche ?

Après avoir passé une tête prudente par la porte entrebâillée, le baron revenait muni d’une bouteille pansue et d’un verre à liqueur.

— Toujours inconsciente ?

— Benoîte est partie chercher je ne sais quoi !

— On peut essayer le vitriol du Connétable !... Ah, vous relisez cette ignominie ?

— Oui. C’est le ton intime qui me gêne...

— Le tutoiement ? C’est sans doute dans ce but qu’on l’a employé ! A moins que ce torchon n’émane d’un compatriote : tout le monde se tutoie à Florence comme jadis à Rome...

— Alors pourquoi n’est-ce pas rédigé en toscan ?

— Ma chère Clarisse ! Mettez-vous dans le crâne que ceci est destiné à faire le maximum de mal et que chaque mot en a été soigneusement pesé afin de nous persuader que l’auteur est un amant ! Et maintenant prenez ce verre, je vais la soulever.

Glissant son bras sous l’oreiller, il redressa Lorenza tandis que sa sœur approchait avec circonspection le gobelet des lèvres décolorées.

— Vous êtes sûr que ce tord-boyaux ne va pas la tuer ?

— Tâtez-en ! Vous verrez bien !

Elle fit comme il le suggérait :

—... Sacrebleu! Lâcha-t-elle soudain cramoisie avec l’impression que ses cheveux se dressaient sur sa tête cependant que les larmes lui venaient aux yeux.

— Je vous avais prévenue ! Pour concocter ce jus de fournaise - qu’il n’offre qu’à de rares privilégiés ! -, ce vieux Montmorency doit faire mettre au tonneau des fruits verts ! Allons ! Un peu de courage !

Après un rapide signe de croix, Clarisse introduisit timidement quelques gouttes entre les lèvres de Lorenza et attendit. L’effet fut presque immédiat : la jeune fille toussa, cracha tandis qu’une bouffée de chaleur lui montait au visage et que ses paupières se relevaient sur un regard noyé...

— Là ! Qu’est-ce que je vous disais ? Triompha le baron. Je vais conseiller à ce vieux ladre de Connétable d’en vendre à tous les médicastres et tous les apothicaires du royaume ! Il en tirera une fortune !

Il laissa retomber doucement la tête de Lorenza sur laquelle sa sœur se pencha avec sollicitude.

— Comment vous sentez-vous, mon enfant ?

— Je... je ne sais pas...

Soudain la mémoire lui revint en voyant la lettre entre les doigts de la comtesse. Elle les regarda tous les deux avec une sorte d’épouvante en rejetant les draps pour se lever.

— Il faut que je parte !

D’une seule main, le baron Hubert la maintint sur son lit avec un grand sourire.

— Et pour aller où, s’il vous plaît ?

Les beaux yeux noirs se firent suppliants.

— Là où on me laissera peut-être enfin vivre en paix ! A Florence que je n’aurais jamais dû quitter !

— Et pour y faire quoi ? demanda Clarisse. Est-ce que vous oubliez que vous vous mariez demain ?

— Non ! Pardonnez-moi mais vous devez comprendre que c’est impossible ! J’ai déjà causé suffisamment de catastrophes. Si elles doivent maintenant s’abattre sur vous tous, je ne pourrai pas le supporter.

Afin d’éviter qu’elle tente à nouveau de se lever, le baron s’assit de l’autre côté du lit.

— Avant d’en référer à Thomas dont je connais d’ailleurs la réponse, essayons d’y voir clair. Avez-vous une idée de celui qui a écrit ce vilain poulet ? Car il ne peut s’agir que d’un homme !

— Pourquoi pas une femme ? Hasarda sa sœur. J’en connais plus d’une tout à fait capable de ce genre d’infamie...

— Oui. Moi aussi mais cela m’étonnerait... C’est trop brutal pour n’être pas masculin. Maintenant reste à savoir qui...

— Je ne connais personne à qui j’aurais donné le droit de me tutoyer à moins qu’il ne s’agisse d’un compatriote et, depuis que l’ambassadeur Giovanetti est parti, je ne connais aucun des Florentins qui ont suivi la reine Marie en France... Pourtant ce devrait en être un...

— Expliquez-vous !

— La dague si parfaitement reproduite qu’on ne peut douter qu’il l’ait sous les yeux... Je le sais parce que c’est moi qui l’ai apportée en France.

— Comment cela ?

— Le grand-duc Ferdinand me l’a donnée après la mort de mon fiancé Vittorio Strozzi. Je pensais que son ombre pourrait m’être protectrice. Elle a disparu au moment où Mme du Tillet est venue me chercher à l’ambassade - je devrais d’ailleurs dire m’enlever tant elle y a mis d’ardeur ! - pour me ramener au Louvre sur ordre de la Reine. J’ai revu l’arme au soir de mon mariage, entre les mains de M. de Sarrance : quelqu'un avait tenté de le tuer mais la pointe s’était brisée sur la cotte de mailles qu’il portait sans cesse depuis nos... fiançailles. Vous savez ce qui a suivi. Pourtant la dague a dû servir à l’occire après ma fuite : un certain Bertini

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