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Juliette Benzoni: Hortense au point du jour

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Juliette Benzoni Hortense au point du jour

Hortense au point du jour: краткое содержание, описание и аннотация

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Hortense de Lauzargues a fui la demeure féodale de ses pères, qui se dresse au-dessus des forêts d’Auvergne encore hantées par les loups. Derrière elle, elle laisse un amour impossible, né des sortilèges de ces contrées sauvages, celui de Jean de la Nuit, le meneur de loups. Nous la retrouvons éprouvée, seule mais bien décidée à conquérir sa liberté, dans l’atmosphère fiévreuse de Paris, où les fêtes élégantes et frivoles du Palais-Royal font oublier l’absolutisme qui règne en cette année 1829. Elle y rencontre Félicia, son amie d’autrefois devenue comtesse Morosini, et entreprend de l’aider à sauver un frère injustement mis au secret par les services du tortueux Vidocq. Mais elle-même, au tournant de sa vie, découvrira-t-elle la vérité sur la mort tragique de ses parents ? Aura-t-elle, ensuite, le courage d’affronter une dernière fois Lauzargues, lieu à la fois béni et maudit de toutes ses angoisses et de ses désirs ?

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Pour toute réponse, il la serra étroitement contre lui puis la lâcha :

— A présent, il faut sortir d’ici. Ferme cette fenêtre et crie !

— Que je…

— Oui, appelle au secours, au feu, n’importe quoi. J’imagine que ta porte est fermée à clef ? Et que le marquis habite toujours la même chambre ?

— Oui…

— Alors, fais ce que je te dis ! Je vais me mettre là, derrière.

Après une toute légère hésitation, normale quand il s’agit de troubler un silence profond, Hortense s’exécuta. Sa voix vrilla la nuit :

— A moi ! Au secours !… A l’aide !… A moi !…

Elle criait si fort qu’elle n’entendit pas le marquis accourir. Bientôt, la clef tourna fébrilement dans la serrure. La porte s’ouvrit. Foulques de Lauzargues apparut en robe de chambre, une chandelle à la main :

— Qu’y a-t-il Hortense ? Mais que…

Il n’eut pas le temps d’en dire davantage. D’un maître coup de poing, Jean l’avait assommé, couché sur le tapis… La chandelle avait roulé sans s’éteindre. Jean l’éteignit sous son pied, saisit la main d’Hortense :

— Viens ! François nous attend près de la rivière… Où est l’enfant ?

— Dans la cuisine. Godivelle le garde, mais…

— Il faudra bien qu’elle nous le rende…

Sans la poigne de Jean qui la soutenait, Hortense ne fût sans doute pas arrivée vivante au bas de l’escalier car il y faisait noir comme dans un four. Le meneur de loups se dirigeait avec une sûreté incroyable. Tous deux se précipitèrent dans la cuisine. Godivelle, réveillée par le bruit, s’était levée. A la lueur de la veilleuse, elle leur apparut comme un fantôme, en jupon, camisole et bonnet blancs… Du premier coup d’œil, elle reconnut l’envahisseur mais, contrairement à ce qu’Hortense avait craint, elle ne cria pas. Elle dit seulement :

— C’est donc toi Jean des Loups ? Je savais bien que tu viendrais un jour…

— C’est parce que tu le savais, sorcière, que tu essayais d’empoisonner celle-ci ?…

Sous le choc de l’accusation Godivelle vacilla :

— Moi ? L’empoisonner ?… La fille de Victoire ? Il faut que tu sois un mauvais homme, Jean des Loups, pour penser pareille horreur. Et vous aussi, Madame Hortense ? Je croyais que vous me connaissiez…

— Elle n’y est pour rien, Jean, tu peux en être sûr… Maintenant pressons-nous ! Le marquis n’est qu’évanoui…

— Vous voulez le petit ? gémit Godivelle, les larmes aux yeux.

— Le petit et vous avec, si vous le voulez. Venez avec nous, Godivelle ! Vous ne pouvez pas rester dans cette maison maudite.

Hochant la tête, elle alla prendre le bébé dans son berceau et le mit dans les bras d’Hortense sans songer un instant à cacher ses larmes…

— Non. Je vous l’ai dit… Ma place est ici…

— Assez causé ! dit Jean. Il faut fuir avant que Chapioux et les autres ne se réveillent… Ouvre-nous la porte, Godivelle !

Tout en parlant, il courait le long du vestibule. La voix de Godivelle l’arrêta net.

— Je n’ai pas la clef, Jean des Loups. Depuis que Madame Hortense est revenue, Monsieur Foulques la garde par-devers lui…

Dans la lumière jaune du chandelier qu’elle apportait, le lourd vantail médiéval apparaissait tel qu’il était : redoutable avec ses ferrures noires, ses verrous et son énorme serrure. Une infranchissable barrière contre laquelle toute force humaine se briserait…

— Restez-là ! ordonna Jean. Je vais remonter la chercher. Elle doit être dans sa chambre…

— Ne vous donnez donc pas cette peine !…

Sur la dernière marche de l’escalier, le marquis venait d’apparaître, un peu pâle et vacillant, sans doute, mais debout. Il tenait un fusil braqué sur le jeune homme. Le cri angoissé d’Hortense lui arracha un sourire.

— Vous auriez dû lui dire de frapper plus fort, ma chère. Le coup qu’il m’a assené n’est pas digne d’un Lauzargues…

— J’aurais pu vous tuer, gronda Jean. Il me suffisait de serrer les mains autour de votre damné cou. Seulement…

— Seulement, vous êtes un homme à principes, vous. Une race inconnue chez nous. C’est parce que je suis votre père que vous m’avez épargné ?

La réponse fut nette.

— Oui, dit Jean. C’est parce que vous êtes mon père.

— C’est fort beau. Eh bien moi, mon cher, je n’ai pas de ces délicatesses !

Il leva son fusil, tira. Au cri de douleur du meneur de loups répondit celui de la jeune femme mais en beaucoup plus violent. Hortense hurla littéralement et, en aveugle, serrant son fils contre elle, se jeta au-devant de l’arme.

— Ôtez-vous de là, espèce de folle, si vous ne voulez pas mourir tout de suite ! cria le marquis. Enlève-la, Godivelle. Elle va me faire tuer mon petit-fils…

Godivelle n’avait pas besoin de cet encouragement. Comme une vieille lionne elle s’était jetée sur Hortense et tentait de lui arracher le petit Étienne qui, cette fois, se mit à crier… Les deux femmes luttèrent un instant. Cependant, le marquis, sûr de sa victoire, s’avançait vers Jean qui, blessé et acculé à la porte, regardait venir sa mort…

— C’est bien la première fois que je me montre si maladroit, ricana le marquis. Cela vient de ce que je suis encore un peu étourdi…

Il levait l’arme de nouveau. Lâchant Godivelle, Hortense allait se jeter sur lui quand, lancé d’une main qui, elle, ne tremblait pas, le vieux saint de bois, posé habituellement sur le grand coffre du vestibule, atteignit l’assassin à la tête. Celui-ci s’écroula tandis qu’Eugène Garland, couvert de terre comme une taupe qui sort de son trou, faisait son entrée. Derrière leurs grosses lunettes, ses yeux myopes firent le tour des personnages :

— On dirait que j’arrive à temps ! Vous vous sauviez, Madame Hortense ?…

Celle-ci avait rejoint Jean et le soutenait, épouvantée par le sang qui tachait sa veste. Garland vint à eux :

— Vous êtes gravement touché ?…

— Non, dit Jean. Non, je ne crois pas… Mais je vous remercie. Sans vous…

— Laissez cela ! Vous avez commencé à fuir, il faut continuer… Vous aussi Godivelle ! Vous n’avez plus rien à faire ici…

— La clef ! dit Hortense. Je vais la chercher. Elle doit être là-haut…

Mais Garland lui barra le passage.

— Dehors il y a Chapioux, son fils et son valet. Vous voulez tomber sous leurs balles après avoir échappé à celles-ci ? C’est par là qu’il faut fuir…

Il écartait la tapisserie qui couvrait l’un des murs révélant une étroite ouverture.

— C’est par là qu’il faut fuir, répéta-t-il. Vous déboucherez près de la rivière… Soudain, il éclata de rire, un rire fêlé, aigu, presque dément. Vous vous souvenez des moqueries du marquis ? A propos de mon souterrain ?… Eh bien, je l’ai trouvé mais je n’en ai rien dit. Allez, filez !…

— Je ne partirai pas ! protesta Godivelle. Je ne quitterai pas Monsieur Foulques !

— Il n’a plus besoin de vous, Monsieur Foulques…

— Tandis que mon fils, lui, a besoin de vous, Godivelle ! Venez avec nous, je vous en supplie !… Tenez, reprenez-le !

C’était la seule chose à dire. Godivelle n’hésita plus, prit le bébé, le serra contre sa vaste poitrine et, sans un regard en arrière, suivit Garland qui lui montrait le chemin. Hortense s’engagea derrière elle dans le passage, Jean suivit. La tapisserie retomba sur eux. Il n’y eut plus, dans le vestibule, que le marquis couché, les bras en croix, sur le dallage…

Par un escalier long et étroit on gagna une sorte de boyau où il était impossible de circuler sans se baisser. Jean pour sa part dut se plier en deux…

— C’est moi qui l’ai dégagé, dit Garland avec un rire de fierté. Je jetais la terre dans la rivière… A présent, vous pouvez aller seuls. Vingt mètres encore et vous êtes dehors.

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