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Juliette Benzoni: Hortense au point du jour

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Juliette Benzoni Hortense au point du jour

Hortense au point du jour: краткое содержание, описание и аннотация

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Hortense de Lauzargues a fui la demeure féodale de ses pères, qui se dresse au-dessus des forêts d’Auvergne encore hantées par les loups. Derrière elle, elle laisse un amour impossible, né des sortilèges de ces contrées sauvages, celui de Jean de la Nuit, le meneur de loups. Nous la retrouvons éprouvée, seule mais bien décidée à conquérir sa liberté, dans l’atmosphère fiévreuse de Paris, où les fêtes élégantes et frivoles du Palais-Royal font oublier l’absolutisme qui règne en cette année 1829. Elle y rencontre Félicia, son amie d’autrefois devenue comtesse Morosini, et entreprend de l’aider à sauver un frère injustement mis au secret par les services du tortueux Vidocq. Mais elle-même, au tournant de sa vie, découvrira-t-elle la vérité sur la mort tragique de ses parents ? Aura-t-elle, ensuite, le courage d’affronter une dernière fois Lauzargues, lieu à la fois béni et maudit de toutes ses angoisses et de ses désirs ?

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Juliette Benzoni

Hortense au point du jour

A Catherine Jurquet,

avec tout autant d’affection

Première Partie

LES RUES DE PARIS

CHAPITRE PREMIER

LE LOCATAIRE

Hortense avait oublié que Paris fût si bruyant.

La malle-poste en provenance de Toulouse qu’elle avait rejointe à Cahors venait d’entrer en trombe, sur le coup de sept heures et au son des trompes des postillons dans la cour de l’hôtel des Messageries situé dans l’ancienne rue Plâtrière. Les chevaux fumaient. La malle avait pris du retard à Orléans à cause d’un sac postal égaré que l’on avait retrouvé de justesse et l’on avait laissé les bêtes prendre le mors aux dents. Tandis que les cavaliers sautaient à terre et faisaient jouer leurs articulations ankylosées, les valets d’écurie armés de couvertures prenaient soin de l’attelage ; les employés de la poste aux lettres accouraient pour prendre livraison du courrier, et les commissionnaires, les portefaix se lançaient à l’assaut de la voiture dans l’espoir de récupérer de la clientèle. Tout cela en s’interpellant, criant, se chamaillant même, au milieu du concert des sonnailles et du grincement des brouettes.

Assourdie par le vacarme, la tête douloureuse, Hortense descendit d’un pas que la fatigue rendait hésitant, aidée silencieusement par l’un de ses compagnons de route. C’était un homme encore jeune, d’une quarantaine d’années environ, aux allures d’ancien militaire. Mais d’ancien militaire pauvre, ce qui trahissait le demi-solde plus encore que les longues moustaches à la hussarde et la fleur rouge de la Légion d’honneur qui faisait vivre la redingote noire lustrée aux coudes et aux endroits de fatigue.

Depuis qu’il était monté à Limoges, lui et Hortense n’avaient pas échangé une seule parole. Contrairement aux deux autres occupants du coupé – un couple de bourgeois de Toulouse affreusement bavards – l’officier avait respecté comme une sévère consigne le grand deuil arboré par cette jeune femme blonde qui répondait à peine quand ses voisins lui parlaient. Les Toulousains avaient d’ailleurs fini par y renoncer. Lui-même se contentait de la saluer matin et soir en lui offrant la main comme il venait de le faire pour monter ou pour descendre de la voiture. Mais souvent, au cours de la longue route parcourue à un train d’enfer, Hortense avait surpris son regard gris posé sur son visage, à peine visible cependant sous le voile noir dont elle enveloppait son chapeau.

Cette fois encore, l’inconnu vint lui offrir, en se découvrant, sa main gantée de cuir noir usagé. Et ce fut seulement quand la jeune femme eut mis le pied à terre qu’il demanda en s’inclinant légèrement :

— Êtes-vous attendue ici, madame ?

— Non, monsieur. Personne ne m’attend.

— En ce cas, puis-je vous être bon à quelque chose ? J’ai peu de pouvoir ici mais il me reste au moins celui d’escorter une dame seule…

Sous son voile, Hortense sourit, notant au passage le son grave de la voix et l’amertume légère du ton. Encore un ancien de la Grande Armée qui se faisait mal à une vie dépourvue d’horizon…

— Je vous remercie monsieur…

— Colonel Duchamp, pour vous servir…

— Eh bien ! je vous remercie, colonel. Si vous pouviez appeler pour moi une voiture de place, je vous en serais très obligée.

— Veuillez seulement m’attendre un instant.

Ce fut très bref. Une minute plus tard, un fiacre s’arrêtait devant la jeune femme et chargeait son léger bagage.

— Où dois-je dire que l’on vous mène ? demanda le colonel.

— Chaussée d’Antin. J’indiquerai moi-même la maison.

Duchamp lança l’adresse au cocher puis s’inclina de nouveau, chapeau bas :

— Je suis votre serviteur, madame… Il hésita un court instant puis, presque timidement, il ajouta : Au cas où vous auriez besoin d’une aide quelconque… d’un bras, je compte prendre logis ici près, à l’hôtel du Rhône.

L’offre toucha Hortense. Fallait-il que sa détresse fût profonde et visible pour que cet inconnu l’eût devinée sous le double masque du deuil et du silence ?… D’un geste vif, elle releva son voile pour lui offrir au moins la gratitude d’un sourire, même si ce sourire était bien mélancolique.

— Qui vous dit que je pourrais avoir besoin d’aide ? dit-elle doucement. Je suis née à Paris et j’y ai passé mon enfance.

— Je ne sais pas. Mais il me semble l’avoir senti dès l’instant où je me suis assis en face de vous. Bien sûr, je souhaite me tromper. Pardonnez-moi si je me suis montré indiscret.

— Il n’y a rien à pardonner… et il est toujours agréable de se découvrir un ami.

— Merci de l’accepter. Dieu vous garde, madame Coudert… Fouette cocher !

La silhouette raide de l’officier disparut derrière le haut porche de l’hôtel des Messageries tandis qu’Hortense se mordait les lèvres. Elle n’était pas encore habituée à ce nom – celui d’une vieille cousine du D rBrémont – porté par précaution sur le passeport qu’on lui avait procuré à Chaudes-Aigues et elle avait encore peine à y répondre. Mais, cette fois, le mouvement ébauché pour se retourner fut sans importance. Elle était bien seule dans le fiacre et, avec un soupir de lassitude, elle se laissa aller contre le drap fatigué sentant l’usure et la poussière tandis que son esprit attachait une dernière pensée au colonel Duchamp.

Cette sollicitude inattendue rencontrée à l’instant même où elle posait le pied sur le pavé de Paris lui était réconfortante et même précieuse. C’était un instant de douceur semblable à celui qu’elle avait vécu au moment où elle était arrivée à Chaudes-Aigues, où, après une folle chevauchée sous la pluie et par de mauvais chemins, alors qu’elle était encore mal remise de ses couches, elle avait vu s’ouvrir devant elle la porte et la chaude amitié du D rBrémont et de sa famille.

Il n’y avait pourtant que trois semaines d’écoulées depuis la nuit dramatique de Lauzargues où Jean des Loups était venu l’arracher à la mort qui guettait. Et cependant Hortense avait l’impression qu’il y avait un siècle et qu’en reculant dans l’espace les tours de Lauzargues reculaient aussi dans le temps sans parvenir à franchir les limites du souvenir. Peut-être parce qu’une partie d’elle-même y demeurait attachée comme une partie du cœur de sa mère avait dû y rester liée quand elle avait, elle aussi, fui le château.

C’était un sentiment bizarre, complexe et déconcertant. Hortense aurait dû souhaiter voir les événements des derniers mois rejoindre le monde fumeux des mauvais rêves que la venue du jour rejette hors de la mémoire. Or, il n’en était rien. Elle ne souhaitait pas oublier. Elle se reprochait presque sa fuite comme une lâcheté et elle n’éprouvait même pas de peur rétrospective. Mais plutôt une forme de chagrin qui jetait sur son âme une lumière trouble. Comme si, en quittant Lauzargues, elle avait subi une sorte de dédoublement.

Peut-être, après tout, y avait-il en elle deux femmes bien distinctes ? L’une qui avait fui, épouvantée, le honteux marché offert par le marquis, son oncle et beau-père : devenir sa maîtresse si elle voulait revoir l’enfant qu’on lui avait arraché au lendemain de la naissance ou mourir immédiatement afin qu’on pût la croire victime d’une fièvre de lait. Et l’autre qui, par la pensée, vivrait toujours, son amour pour Jean, le meneur de loups, dans la chambre turquoise où était né leur fils. Là, elle avait tremblé de peur mais aussi d’amour, de joie, d’espérance et de colère. Là demeurait en dépit de tout le meilleur d’elle-même…

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