Juliette Benzoni - Hortense au point du jour

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Hortense au point du jour: краткое содержание, описание и аннотация

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Hortense de Lauzargues a fui la demeure féodale de ses pères, qui se dresse au-dessus des forêts d’Auvergne encore hantées par les loups. Derrière elle, elle laisse un amour impossible, né des sortilèges de ces contrées sauvages, celui de Jean de la Nuit, le meneur de loups.
Nous la retrouvons éprouvée, seule mais bien décidée à conquérir sa liberté, dans l’atmosphère fiévreuse de Paris, où les fêtes élégantes et frivoles du Palais-Royal font oublier l’absolutisme qui règne en cette année 1829. Elle y rencontre Félicia, son amie d’autrefois devenue comtesse Morosini, et entreprend de l’aider à sauver un frère injustement mis au secret par les services du tortueux Vidocq. Mais elle-même, au tournant de sa vie, découvrira-t-elle la vérité sur la mort tragique de ses parents ? Aura-t-elle, ensuite, le courage d’affronter une dernière fois Lauzargues, lieu à la fois béni et maudit de toutes ses angoisses et de ses désirs ?

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Le regard de la jeune femme accrocha soudain le cornet de cristal mauve qu’elle désigna d’une main tremblante.

— Si Berny est vendu, d’où tenez-vous ces roses ? C’est une espèce rare que mon père avait fait venir de Perse et que ses jardiniers avaient longuement travaillée pour la joie de ma mère.

La colère vibrait dans sa voix, balayant la douleur. Celle du prince fut un poème de lénifiante douceur.

— Sachant ma dilection pour elles, le nouveau propriétaire… je devrais dire la nouvelle propriétaire puisqu’il s’agit d’une dame, m’en fait porter quelquefois… Chère, chère comtesse ! je conçois votre chagrin mais vous devez comprendre : Berny est une demeure quasi royale. Il faut pour l’entretenir une grande fortune.

— Cette fortune a-t-elle donc cessé d’exister ? Tant que mon père a vécu, il n’a eu aucune peine à faire vivre ses demeures.

— Je sais, je sais… mais les choses ont changé. La banque, certes, est toujours florissante mais les affaires, du fait de la politique, ont subi de graves dommages. Il y a eu la dette de guerre laissée par la défaite…

— Que me parlez-vous de cela ? Je n’ignore pas que mon père en a, de son vivant, payé une grande partie en accord avec la banque Laffitte et quelques autres.

— Il en restait encore. Puis il y a eu le milliard des Émigrés, la guerre avec l’Espagne, enfin le manque de confiance qui règne actuellement dans l’épargne. Garder Berny eût été une folie que la banque Granier ne peut plus supporter. Je vous l’ai dit, une telle demeure exige une grande fortune… et lady Linton est fort riche.

— Lady Linton ? Vous avez vendu la maison de mon père à une Anglaise ? Mais je rêve !

— Nous avons vendu à qui était prêt à payer, madame ! Les Anglais ne sont plus nos ennemis, bien au contraire. Le rapprochement se fait sur tous les plans et j’irais même jusqu’à dire que l’Angleterre est des plus à la mode en France. Quant à lady Élisabeth… c’est l’une des femmes les plus aimables et les plus accueillantes qui soit. Après tout, votre idée de vous rendre à Berny n’est peut-être pas si mauvaise ? Je suis certain qu’elle vous accueillerait avec une joie…

— Je vous en prie, monsieur, brisons là ! Toutefois, avant de me retirer je désire encore apprendre de vous un ou deux détails…

— Mais je vous en prie.

— Vous m’avez dit que M. de Lauzargues avait été tenu informé de cette… tractation ?

— Je vous en donne ma parole. Le marquis d’ailleurs a reçu, pour vous-même et votre fils, une somme correspondant à la moitié du prix de vente, le reste demeurant à la banque pour y être réinvesti au nom de votre fils, bien entendu.

Soulevée par une colère dont elle n’était plus maîtresse, Hortense repoussa brutalement, en se levant, le fauteuil qui l’avait accueillie.

— Mais enfin, monsieur, cette fortune est la mienne et je m’étonne que personne, à la banque, ne daigne s’en souvenir. Je connais trop mon père pour imaginer un seul instant qu’il ait négligé de prendre des dispositions propres à m’assurer l’indépendance financière. Qu’a-t-on fait de ces dispositions ?

— Elles ont été, il me semble, scrupuleusement respectées. La banque a versé pour vous, jusqu’à votre mariage, une pension au marquis de Lauzargues. Ensuite, elle a versé votre dot qui était de cent mille livres, enfin les dividendes – sans compter la part de Berny – sont versés régulièrement…

— A M. de Lauzargues ? Et pourquoi pas à moi ? Je suis veuve, monsieur.

— Certes et nous avons tous ressenti ce deuil qui vous a frappée mais…

— Je ne vous en demande pas tant ! Je veux entrer en possession de ce qui m’appartient et auquel le marquis de Lauzargues n’a aucun droit. Je suis jeune, sans doute, mais ni passive ni imbécile, et le code Napoléon n’a jamais indiqué qu’une femme, une mère surtout, dût être dépouillée de ses biens au profit d’étrangers. Demain, j’irai à la banque.

— Calmez-vous, je vous en prie, calmez-vous ! Cette maison est pleine de monde. On pourrait vous entendre…

— Voilà qui m’est égal. Que l’on m’entende donc ! On ne m’entendra jamais assez !

— Mais que voulez-vous faire enfin ?

Elle tourna la tête vers lui avec un sourire plein de lassitude :

— Prendre un peu de repos d’abord. Je crois que j’en ai le plus grand besoin.

— C’est évident, voyons ! Je vous en prie, laissez-moi vous offrir l’hospitalité… en toute amitié.

— Je vous remercie, mais je ne peux accepter.

— Pourquoi ? Cette maison est la vôtre après tout.

— Après tout, en effet ! Et puis, êtes-vous marié, prince ?

— Non, hélas. Mon épouse a quitté ce monde voici bientôt quinze ans et je n’ai pas eu le cœur de la remplacer.

— Je vous en félicite mais en ce cas vous comprendrez que je ne saurais demeurer sous le même toit qu’un homme seul. Dans ma situation, je dois veiller à ma réputation.

— Croyez-vous qu’un quelconque hôtel lui sera plus favorable ? repartit San Severo vexé visiblement de cette leçon de bienséance.

— Aussi n’irai-je pas à l’hôtel. Si vous voulez bien me faire appeler une voiture, j’ai l’intention de me rendre au couvent des Dames du Sacré-Cœur où j’ai été élevée. Je suis certaine que la Révérende Mère Madeleine-Sophie Barat m’accueillera. Nous nous reverrons demain, à la banque, où je me rendrai dans la journée.

— Rien ne presse. Prenez un peu de repos !

— Monsieur, je n’ai pas les moyens de prendre de repos. J’entends réclamer aux guichets de mon père au moins une part de ce qui m’est dû.

— N’est-ce que cela ? Alors soyez sans crainte. Dès demain, je donnerai ordre qu’on vous porte, rue de Varenne… c’est bien rue de Varenne ?… une certaine somme pour vos premiers frais. Nous aurons, par la suite, le temps de voir avec vous comment nous pouvons vous satisfaire tout en respectant les intérêts de chacun.

— Maintenant, je vous en prie, veuillez me faire appeler une voiture.

Il n’en est pas question. Je vais dire que l’on attelle. Vous refusez mon hospitalité mais vous accepterez au moins ma voiture, j’espère ?

Sans attendre la réponse, San Severo s’élançait vers la porte, poussé par une hâte dont Hortense ne sut pas très bien si c’était celle de rejoindre au plus tôt ses invités ou celle d’être débarrassé d’elle. Il disparut avant qu’elle eût le temps de lui faire remarquer qu’un simple coup de sonnette aurait suffi sans doute et qu’il était bien inutile qu’il se dérangeât lui-même. Au temps d’Henri Granier il y avait toujours au moins deux valets prêts à répondre à son appel quelles que fussent les circonstances. Mais, après tout, le prince tenait peut-être à ménager les jambes et les oreilles de ses gens. Et puis, elle-même se sentait si lasse qu’au fond tout cela n’avait plus la moindre importance. Tout ce qu’elle souhaitait à présent, c’était une présence amie et aucune ne serait plus réconfortante, plus bénéfique, plus douce que celle de Mère Madeleine-Sophie. Et puis… un lit !

Quelques instants plus tard, le prince reparaissait.

— La voiture sera là dans une minute, fit-il en se frottant les mains en un geste de satisfaction parfaitement incongru chez un grand seigneur et qui choqua Hortense. Demain, je passerai moi-même prendre de vos nouvelles et vous porter ce que je vous ai promis…

— Comprenez-moi bien, vous aussi ! dit Hortense froidement. Je ne vous demande pas l’aumône. J’entends obtenir ce qui m’appartient par droit de naissance. Je n’ai pas, en effet, l’intention de passer ma vie au couvent. Il faudra que je songe à trouver, pour moi et mon fils, un logis convenable puisque cette maison est occupée. A moins que votre bail de location ne tire à sa fin ? Ce que je préférerais de beaucoup.

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