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Juliette Benzoni: Hortense au point du jour

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Juliette Benzoni Hortense au point du jour

Hortense au point du jour: краткое содержание, описание и аннотация

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Hortense de Lauzargues a fui la demeure féodale de ses pères, qui se dresse au-dessus des forêts d’Auvergne encore hantées par les loups. Derrière elle, elle laisse un amour impossible, né des sortilèges de ces contrées sauvages, celui de Jean de la Nuit, le meneur de loups. Nous la retrouvons éprouvée, seule mais bien décidée à conquérir sa liberté, dans l’atmosphère fiévreuse de Paris, où les fêtes élégantes et frivoles du Palais-Royal font oublier l’absolutisme qui règne en cette année 1829. Elle y rencontre Félicia, son amie d’autrefois devenue comtesse Morosini, et entreprend de l’aider à sauver un frère injustement mis au secret par les services du tortueux Vidocq. Mais elle-même, au tournant de sa vie, découvrira-t-elle la vérité sur la mort tragique de ses parents ? Aura-t-elle, ensuite, le courage d’affronter une dernière fois Lauzargues, lieu à la fois béni et maudit de toutes ses angoisses et de ses désirs ?

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— C’est une longue et sombre histoire que je vous conterai à loisir. Mais, au Sacré-Cœur, vous avez dû en apprendre quelques bribes lorsque vous êtes rentrée ?

— Le malheur, c’est que je ne suis jamais rentrée. Vous vous rappelez que je suis partie, un peu brusquement d’ailleurs, et sous un vague prétexte ?

— En effet, vous deviez, si je me souviens bien, rentrer d’urgence chez votre cousine et correspondante à Paris, la comtesse Orlando, mais j’ai pensé que votre départ soudain pouvait avoir quelque rapport avec l’étrange incident créé par ce jeune homme inconnu lors des funérailles de mes parents. Vous m’avez laissée très intriguée car justement, cet inconnu, vous sembliez le connaître.

— J’avais toutes les raisons de penser qu’il s’agissait de mon frère, Gianfranco Orsini. Si vous le voulez bien, Hortense, nous remettrons ce récit à plus tard. Sachez seulement qu’en arrivant chez la comtesse Orlando je l’ai trouvée en train d’écrire à Mère Madeleine-Sophie pour demander mon retour immédiat.

— Une coïncidence ?

— Absolue. Ce sont de ces choses qui arrivent. Mais celle-là était particulièrement désagréable : mon père réclamait mon retour à Rome. Et avant même d’avoir eu le temps de me reconnaître, on me faisait monter en voiture à destination du palais familial. La berline de voyage était déjà attelée dans la cour de l’hôtel. Je n’ai même pas eu le loisir de m’occuper un seul instant de mon frère qui d’ailleurs devait être en prison…

— Mais pourquoi ce retour si rapide ? Un deuil familial peut-être ?

— Non. Mon père avait décidé de me marier. Deux mois plus tard, j’épousais Angelo Morosini, j’habitais un palais sur le Grand Canal à Venise… et j’étais heureuse.

— Si vite ? Vous connaissiez donc votre futur époux ?

— Je l’ai vu pour la première fois lors de la signature du contrat de mariage. Mais je l’ai aimé immédiatement. Il était… tout ce qu’une femme comme moi rêve d’épouser : noble, brave, généreux, avec un cœur épris de liberté. Il était beau aussi… et il m’aimait autant que je l’aimais.

Hortense retint son souffle. La belle voix chaude venait de se briser sur ce qui ressemblait fort à un sanglot. Un brusque silence envahit l’étroit et soyeux espace qui enfermait les deux femmes. C’était comme si Félicia hésitait au bord des mots, comme si elle en redoutait une souffrance. Et, de fait, ce qu’elle avait encore à dire était affreux.

— Six mois après notre mariage, Angelo était assassiné. Les Autrichiens l’ont fusillé contre le mur de l’Arsenal pour incitation à la révolte.

L’exclamation horrifiée d’Hortense ne fut suivie d’aucune autre parole. Elle sentait qu’il n’y avait vraiment rien à dire et que cette douleur était de celles qui ne veulent pas de consolation. Elle se contenta de chercher la main de son amie parmi les plis de faille rouge et de la serrer. Curieusement, celle-ci répondit, s’accrocha comme fait la main d’un enfant qui a besoin d’aide. Et Hortense comprit que Félicia, l’orgueilleuse, l’insolente Félicia, portait au cœur une blessure qui, peut-être, ne se refermerait plus jamais.

Un long moment, elles restèrent ainsi, la main dans la main, sans bouger, unies comme elles ne l’avaient jamais été. La voiture poursuivait son chemin. Elle avait laissé derrière elle l’église de la Madeleine encore en chantier avec ses colonnes coiffées d’un toit de tôle, fantôme de temple romain au milieu d’un terrain vague. Et aussi la place Louis-XV [1]. On s’engageait sur le pont Louis-XVI [2]et Hortense put contempler le large ruban moiré de la Seine qui reflétait les lumières des Tuileries et celles des maisons du quai Voltaire. Les barges et chalands arrêtés pour la nuit y mettaient de grosses taches noires et mates. Là-bas, au fond, se profilaient les tours de Notre-Dame et les poivrières de la Conciergerie. Ce Paris nocturne était décidément très beau.

Cependant, Félicia avait dominé son émotion. Détachant doucement sa main, elle tira un petit mouchoir et s’y moucha avec juste un petit peu trop d’énergie. Puis reprit son récit :

— Avec l’aide de trois de mes serviteurs qui m’ont d’ailleurs suivie jusqu’ici, j’ai pu fuir Venise à temps. J’allais être arrêtée moi aussi. J’ai réussi à emporter mes bijoux, de l’argent, quelques bibelots précieux. Rentrer à Rome ne m’eût servi de rien. Il me fallait Paris car ce que je voulais, ce que je veux toujours, c’est me venger. Il me fallait revenir en France.

— Je ne comprends vraiment pas pourquoi ? N’est-ce pas de l’Autriche que vous voulez tirer vengeance ?

— Si fait, mais l’Autriche, songez-y Hortense, garde par-devers elle un prisonnier infiniment précieux pour la France, infiniment dangereux s’il venait à prendre le large.

— Le roi de Rome ?

— Oui, celui que l’on a affublé de ce titre grotesque pour un prince français : duc de Reichstadt. Quand il sera devenu Napoléon II, il représentera la plus sûre vengeance que l’on puisse exercer contre son geôlier. Metternich en mourra de fureur… Et moi je suis venue ici parce qu’avant de l’arracher à sa prison il convient d’y faire place nette.

— Cela veut-il dire que… vous conspirez, Félicia ?

— Pourquoi pas ? s’exclama celle-ci, tout son enjouement revenu. Aimez-vous à ce point les Bourbons ? Moi, ma chère, je les hais. N’oubliez pas qu’ils ont jeté mon frère dans leurs prisons. En outre ils ne vont pas à la France. Cette vieille monarchie percluse et égrotante qui s’efforce de recouvrir, de sa face mal plâtrée et de ses rides, l’effigie de bronze de l’Empereur me soulève le cœur. Pour se maintenir au pouvoir, elle emploie les plus vils moyens de basse police et d’oppression mais elle est en train de pourrir. Néanmoins, comme tous les détritus, elle a besoin d’un bon coup de balai pour l’envoyer à l’égout.

Instinctivement, Hortense reprit la main de sa compagne tandis que son regard inquiet se fixait sur le siège du cocher.

— Moins haut, je vous en prie ! murmura-t-elle. Vous dites des choses terribles ! Et d’une telle imprudence !

Cette fois, Félicia se mit à rire et, se penchant, posa un baiser léger sur la joue d’Hortense :

— C’est Gaetano qui vous fait peur ? Cela vient de ce que vous ne le connaissez pas. Sachez qu’avec Livia, ma femme de chambre, et Timour, mon intendant, ils composent cette trilogie de serviteurs à qui je dois d’être restée libre. Ainsi, nous pouvons parler dans cette voiture aussi sûrement que dans mon boudoir. A présent, si mon hospitalité vous fait peur, vous n’aurez pas grand chemin à faire pour retrouver l’aile tutélaire de Mère Madeleine-Sophie : j’habite rue de Babylone, entre son école pour jeunes filles pauvres et la caserne des gardes suisses.

— Vous n’imaginez pas cela, je pense ? Moi aussi j’ai à me plaindre du régime actuel, du Roi et même de toute la famille royale. C’est seulement votre coup de balai qui…

Un brusque arrêt de la voiture lui coupa la parole tandis que le cocher réclamait à grands cris qu’on lui fit place. Félicia se pencha à la portière :

— Que se passe-t-il, Gaetano ?

— Madame ma comtesse peut voir : la rue est bouchée par un attroupement. Je crois qu’on est en train d’arrêter quelqu’un.

Un cordon de police tenait, en effet, toute la largeur de la rue du Bac. Il y avait aussi une voiture cellulaire dont la portière ouverte attendait quelqu’un. Deux hommes à figures rébarbatives, longues redingotes et chapeaux castors, portaient les torches qui éclairaient l’entrée d’une maison bourgeoise. Regroupés derrière la voiture, quelques passants tendaient le cou pour voir et, aux fenêtres des maisons avoisinantes, on distinguait des têtes coiffées de bonnets de coton à pompons ou de batiste à rubans. Un vague murmure planait sur toute la scène, fait d’attente et de crainte.

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