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Juliette Benzoni: Hortense au point du jour

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Juliette Benzoni Hortense au point du jour

Hortense au point du jour: краткое содержание, описание и аннотация

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Hortense de Lauzargues a fui la demeure féodale de ses pères, qui se dresse au-dessus des forêts d’Auvergne encore hantées par les loups. Derrière elle, elle laisse un amour impossible, né des sortilèges de ces contrées sauvages, celui de Jean de la Nuit, le meneur de loups. Nous la retrouvons éprouvée, seule mais bien décidée à conquérir sa liberté, dans l’atmosphère fiévreuse de Paris, où les fêtes élégantes et frivoles du Palais-Royal font oublier l’absolutisme qui règne en cette année 1829. Elle y rencontre Félicia, son amie d’autrefois devenue comtesse Morosini, et entreprend de l’aider à sauver un frère injustement mis au secret par les services du tortueux Vidocq. Mais elle-même, au tournant de sa vie, découvrira-t-elle la vérité sur la mort tragique de ses parents ? Aura-t-elle, ensuite, le courage d’affronter une dernière fois Lauzargues, lieu à la fois béni et maudit de toutes ses angoisses et de ses désirs ?

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— Mais je vous aime toujours, Madame Hortense. Ce n’est pas moi qui ai changé. C’est vous qui ne voulez plus être des nôtres.

— Vous voulez dire vivre avec ce monstre ? Comment le pourrais-je après tout ce que j’ai pu savoir de lui ? Vous craignez Dieu, Godivelle, et vous dites que vous m’aimez, mais c’est la volonté du marquis que vous faites.

— Parce que je n’ai jamais rien fait d’autre. Et puis parce que je n’ai jamais cessé de l’aimer. Cela, je ne vous l’ai pas caché. Essayez de prendre un peu patience. Si vous savez rester sage, peu à peu Monsieur Foulques se calmera. Je suis certaine que tout finira par s’arranger. Le terrible, c’est que vous avez tous les deux le même sang et que ce n’est pas un sang commode !…

Hortense comprit qu’elle n’avait rien à attendre de la vieille femme. Celle-ci s’accrochait obstinément à ce rêve impossible d’une famille heureuse réunie autour du berceau de l’enfant qu’elle aimait sans vouloir comprendre, justement, que ce n’était qu’un rêve… Pour elle, l’incarcération d’Hortense n’était rien d’autre que la punition normale d’une petite fille qui n’avait pas été sage et à qui un père affectueux pardonnerait quand elle aurait fait amende honorable. C’était peut-être la vieillesse qui, après tout, était la cause principale du changement de Godivelle et lui faisait refuser de voir l’évidence. Mais c’était assez triste.

Quand, après son repas du soir, Hortense eut l’impression que les murs de sa chambre se mettaient à tourner et quand une nausée l’eut précipitée, défaillante, vers sa cuvette, elle sut que Garland avait dit la vérité et qu’à présent elle était véritablement en danger, qu’elle ne pouvait plus avoir confiance en personne…

Ce ne fut heureusement qu’un malaise mais la jeune femme ne réussit pas à trouver le sommeil et, le lendemain, elle dut rester au lit tant elle se sentait faible.

La trouvant pâle et défaite en lui apportant son petit déjeuner, Godivelle cependant ne s’émut pas.

— C’est la soupe aux choux d’hier qui n’a pas passé, dit-elle. Elle était trop grasse. Monsieur le marquis m’en a fait reproche, lui aussi a eu du mal à digérer. Je vais aller vous faire de la tisane…

En dépit de ses paroles rassurantes, Hortense ne put se résoudre à avaler autre chose que l’eau de sa cruche. Elle ne prit rien d’autre de toute la journée et se demanda combien de temps elle tiendrait à ce régime…

S’efforçant de raisonner clairement, elle en vint à cette conclusion : il fallait, tant qu’il lui restait quelques forces, qu’elle tentât de s’évader, fût-ce au risque de se rompre le cou au bas des tours du château. Tout vaudrait mieux que la lente agonie qu’on lui promettait…

Par chance, sa tête ne tournait plus et elle n’avait plus mal au cœur. Si elle réussissait, en découpant et en mettant bout à bout tout ce qu’elle pourrait trouver de tissu – draps, couvertures, rideaux du lit, robes même –, à se faire une espèce de corde assez longue pour atteindre le pied du château, elle était certaine de trouver la force et le courage de s’y suspendre.

Quand Godivelle eut emporté, en maugréant, son plateau intact, elle recommanda son âme à Dieu par une fervente prière et décida de se mettre à l’ouvrage. Elle commençait à tirer les draps de son lit lorsque, soudain, l’un des carreaux de sa fenêtre vola en éclats : lancée vigoureusement, peut-être avec une fronde, une petite pierre venait de le fracasser et roulait jusque devant la cheminée.

Depuis son aventure morlaisienne, Hortense était familiarisée avec ce mode de correspondance. Elle alla ramasser la pierre qui, en effet, était entourée d’un morceau de papier tenu serré par un brin de corde à fouet…

Fébrilement, elle coupa le lien et sentit son cœur s’envoler en reconnaissant l’écriture de Jean. Il n’y avait pourtant que huit mots : « Laisse ta fenêtre ouverte et éteins ta lumière » mais il lui sembla que c’était là le plus merveilleux des poèmes d’amour. Jean était revenu ! Jean était là, tout près d’elle ; il venait à son secours…

Soufflant sa chandelle, elle courut à la fenêtre et l’ouvrit. La nuit, noire et froide, portait déjà les senteurs de l’automne mais, heureusement, il ne pleuvait pas… En se penchant autant qu’il était possible, Hortense aperçut au pied de la muraille une ombre noire et un léger sifflement monta jusqu’à elle. Elle comprit alors que Jean se préparait à escalader cette muraille pour venir la rejoindre…

Au même moment, elle entendit des pas dans le couloir et vivement, repoussa la fenêtre, s’y adossa, le cœur battant la chamade. Les pas s’arrêtèrent devant sa porte… Le marquis était là, prêt à entrer peut-être et, cette fois, il avait la clef… Quelques instants coulèrent, interminables… S’il entrait, Hortense se dépêcherait de rallumer et elle crierait très fort. Jean comprendrait… Et puis, comme à regret, les pas s’éloignèrent. Hortense entendit nettement le bruit d’une porte qui se refermait doucement et bénit l’ordre de Jean qui lui avait fait éteindre sa lumière. La croyant endormie, le marquis n’avait pas jugé utile d’entrer…

De nouveau elle se précipita à la fenêtre. L’ombre était plus proche d’elle et elle entendit le bruit de sa respiration. L’effort que s’imposait Jean devait être rude… Elle le distinguait mieux à présent que ses yeux s’habituaient à l’obscurité. Mais lui, comment trouvait-il les endroits où accrocher ses doigts, où poser ses pieds ? Elle se rappela alors qu’il voyait dans la nuit, comme les chats, les chats dont il avait aussi, semblait-il, l’agilité et la souplesse… D’autres minutes encore, si longues, si angoissantes !… et puis la main de Jean toucha le rebord de la fenêtre. Une seconde plus tard il était là et Hortense, réprimant son cri de joie s’abattait sur sa poitrine, le serrait contre elle… Il la repoussa doucement :

— Laisse-moi respirer, mon cœur !… J’ai besoin de reprendre souffle… C’est grand dommage que ce diable de marquis ait bouché l’autre chemin…

— Je désespérais de te revoir un jour, souffla Hortense. Où étais-tu donc ?…

— Où voulais-tu que je sois ? A Paris, voyons. Je te cherchais pour que nous menions ensemble le combat pour notre fils. Je n’ai trouvé que ton amie Félicia qui s’apprêtait à partir pour l’Autriche… Elle m’a dit de t’embrasser mais, avant de faire ses commissions, laisse-moi faire les miennes !

Ils s’embrassèrent longuement, passionnément. Contre la poitrine d’Hortense le cœur de Jean reprenait son rythme normal :

— J’aurais dû rentrer plus tôt, reprit Jean, mais la diligence qui me portait a eu des ennuis. Nous avons été attaqués par une bande armée, dévalisés. Certains d’entre nous ont été mis à mal…

— Tu as été blessé ?

— Non mais un postillon a été tué. Il a bien fallu aider les autres, attendre les gendarmes… une infinité de retards ! J’avoue qu’en allant à Paris j’espérais aussi que nous pourrions obtenir l’aide du nouveau roi, la possibilité d’obtenir enfin justice. Félicia m’a dit ce qu’il en était… Et toi, folle qui as jugé bon de venir t’enfermer dans ce château maudit sans m’attendre ! Comment vas-tu ?

— Pas très bien. Je crois que l’on a décidé ici, de m’empoisonner. Je n’ai bu que de l’eau aujourd’hui parce qu’hier j’étais malade. Je voulais tout de même tenter de m’enfuir cette nuit par cette fenêtre…

— Au risque de te tuer ? Décidément, tu n’espérais plus me revoir ?…

— Oh si !… j’avais seulement peur que tu n’arrives trop tard…

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