F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Il n’y avait personne. La chaise que Glenn avait apportée à son intention était déserte. Elle leva la tête vers sa fenêtre mais ne vit rien.

Magda emporta la chaise de l’autre côté de l’auberge et se dit que ce n’était pas la déception qui la tenaillait, mais bien la faim. En effet, elle n’avait rien avalé à son réveil.

Elle se souvint que Glenn avait fait allusion à son petit déjeuner. Peut-être était-il encore dans la salle commune. Elle pressa le pas. Oui, elle avait faim.

Elle entra pour trouver Iuliu installé à une table. Il venait de se couper une large tranche dans une roue de fromage et buvait du lait de chèvre. Il devait manger au moins six fois par jour.

Il était seul.

Domnisoara Cuza ! l’interpella-t-il. Désirez-vous un peu de fromage ?

Elle hocha la tête et s’assit près de lui. Sa faim s’était quelque peu estompée mais elle voulait interroger Iuliu.

— Votre nouvel hôte, dit-elle en prenant un peu de fromage sur le plat d’un couteau, il a dû emporter son petit déjeuner dans sa chambre.

— Son petit déjeuner ? fit Iuliu en fronçant les sourcils. Il ne l’a pas demandé. Remarquez, beaucoup de voyageurs apportent leurs provisions personnelles.

— Dites-moi, Iuliu, fit Magda, perplexe, vous semblez plus calme qu’hier soir. Comment se fait-il que vous étiez si nerveux devant Glenn ?

— Oh, il n’y a rien de spécial.

— Mais vous trembliez ! J’aimerais bien savoir pourquoi – surtout que ma chambre est toute proche de la sienne. J’ai le droit de savoir si vous le croyez dangereux.

L’aubergiste fit des efforts pour couper son fromage.

— Vous allez me prendre pour un imbécile.

— Pas du tout.

— Très bien, dit-il en reposant le couteau, avant d’ajouter à voix basse : Quand j’étais enfant, c’était mon père qui tenait l’auberge. Comme moi, il payait les hommes chargés de l’entretien du donjon. Une fois, une partie de l’or a disparu – mon père disait qu’il avait été volé – et nous n’avons pu payer tout leur salaire aux ouvriers. Cela s’est reproduit la fois suivante ; une partie de l’argent avait disparu. Un soir, un étranger est arrivé et s’est mis à frapper mon père avec violence pour l’obliger à retrouver l’argent. J’ai honte à le dire, mais mon père a retrouvé l’argent. Il en avait pris une partie, qu’il avait dissimulée. L’étranger était furieux, je n’avais jamais vu d’homme entrer dans une telle colère. Il s’est remis à frapper mon père pour le laisser finalement avec les deux bras cassés.

— Mais quel rapport y a-t-il avec…

— Vous devez comprendre, dit Iuliu en se penchant vers elle, que mon père était un honnête homme mais que le début de ce siècle fut terrible pour toute notre région. Il n’avait conservé un peu d’or que pour être sûr de manger l’hiver suivant. Il aurait remboursé dès que les choses seraient allées mieux. C’est la seule action malhonnête qu’il ait jamais commise dans une vie de…

— Iuliu ! l’interrompit Magda. Qu’est-ce que tout cela a à voir avec l’homme qui vient d’arriver ?

Ils se ressemblent, Domnisoara . Je n’avais que dix ans à l’époque mais j’ai vu celui qui a frappé mon père. Je ne l’oublierai jamais. Il avait des cheveux roux et ressemblait trait pour trait à cet homme. Bien sûr, ajouta-t-il en riant doucement, ce ne peut être la même personne : celui qui a frappé mon père devait avoir une trentaine d’années, tout comme notre visiteur, mais cela se passait il y a quarante ans. Pourtant, quand je l’ai vu à la lueur des bougies, j’ai cru qu’il allait me frapper à mon tour.

Magda haussa les sourcils d’un air interrogateur et il s’empressa de lui fournir des explications :

— Il ne manque pas d’or aujourd’hui, bien sûr. Le problème, c’est que les ouvriers se voient interdire l’entrée du donjon bien que je continue à les payer. Mais ne croyez surtout pas que j’ai gardé de l’argent pour moi !

— Je vous fais confiance, Iuliu, dit Magda en se levant et en reprenant un peu de fromage. Je vais me reposer un peu dans ma chambre.

— Le dîner est à six heures, dit-il avec un sourire.

Elle grimpa les marches avec vivacité mais ne put s’empêcher de ralentir en passant devant la porte de Glenn. Elle se demanda ce qu’il pouvait faire en cet instant…

Il faisait assez chaud dans sa chambre, et elle laissa la porte entrebâillée pour créer un petit courant d’air. La cruche en porcelaine avait été remplie et elle se passa un peu d’eau sur le visage. Elle était épuisée mais savait qu’elle ne pourrait pas dormir… tant d’idées tournaient dans sa tête qu’elle ne pourrait trouver le sommeil.

Elle déambula quelques instants dans la chambre puis vérifia la lampe de poche qu’elle avait apportée de Bucarest. Elle fonctionnait parfaitement. Heureusement, parce qu’elle aurait à l’utiliser ce soir même. Elle avait pris une décision en revenant du donjon.

Ses yeux se posèrent sur la mandoline. Elle attrapa l’instrument, l’accorda et se mit à jouer. Timidement, tout d’abord, puis avec plus d’assurance, passant d’une mélodie à l’autre en toute liberté, elle jouait du bout des doigts. Un grand calme intérieur l’envahissait peu à peu, et elle oubliait le temps.

Un mouvement furtif près de la porte, et elle retomba dans la réalité. C’était Glenn.

— C’était très bien, dit-il.

Elle était heureuse que ce fût lui, heureuse qu’il lui sourît, heureuse aussi qu’il prît plaisir à l’écouter.

— Cela fait longtemps que je n’ai pas travaillé, vous savez.

— Peut-être, mais votre répertoire est très étendu. En fait, je ne connais qu’une seule personne capable d’interpréter autant de mélodies avec une telle précision.

— Ah bon ? Qui cela ?

— Moi.

A nouveau cette suffisance. A moins qu’il ne cherchât à la taquiner. Magda décida de le mettre à l’épreuve et lui tendit la mandoline.

— Prouvez-le.

Souriant, il entra dans la chambre, prit le tabouret et s’installa tout près du lit. Après avoir soigneusement accordé la mandoline, il commença de jouer et Magda l’écouta, stupéfaite. Pour un homme si fort, aux doigts si larges, son toucher était infiniment délicat. Il était clair qu’il se donnait en spectacle car il reprenait bon nombre de mélodies déjà interprétées par Magda en en compliquant à l’extrême l’exécution.

Elle l’observa durant tout ce temps. Elle aimait la façon dont sa chemise bleue recouvrait ses épaules puissantes. Ses manches étaient relevées jusqu’aux coudes et elle voyait les muscles frémir sous la peau. Ses bras étaient zébrés de cicatrices : elle aurait voulu en connaître l’origine mais c’était un détail sûrement trop personnel pour qu’elle l’interrogeât à ce sujet.

Elle pouvait toutefois le questionner sur son interprétation de certaines chansons.

— Vous vous êtes trompé dans la dernière, dit-elle.

— Laquelle ?

— Je l’appelle La femme du maçon . Je sais que les paroles changent d’un endroit à un autre mais la mélodie est toujours la même.

— Ce n’est pas exact, dit Glenn. C’est ainsi qu’on la jouait à l’origine.

— Comment pouvez-vous être aussi catégorique ?

Toujours cette maudite suffisance…

— La lauter du village qui me l’a enseignée était déjà très âgée à cette époque, et cela fait plusieurs années qu’elle est morte.

— De quel village parlez-vous ?

Magda était indignée : elle était une spécialiste, après tout. Qui était-il pour lui donner des leçons ?

— Kranich, près de Succava.

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