F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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— Il a soulevé des points intéressants, poursuivit Papa. Des points très intéressants. Comment ont-ils pu m’échapper ?

— Et à moi ? fit Magda.

— Bien sûr, ajouta-t-il, ce n’est pas lui qui a personnellement rencontré une créature que l’on croyait jusqu’ici n’être que le fruit d’une imagination morbide. Il lui est aisé de se montrer plus objectif. A propos, comment l’as-tu connu ?

— Cette nuit, alors que je me tenais au bord de la gorge pour guetter ta fenêtre.

— Tu ne devrais pas me couver autant ! Tu sembles oublier que c’est moi qui t’ai élevée, et pas le contraire !

Magda ignora son intervention.

— Il est arrivé à cheval, à toute allure comme s’il voulait s’engouffrer dans le donjon. Il ne s’est arrêté que lorsqu’il a vu les Allemands et la lumière.

Papa parut réfléchir un instant à ce qu’elle venait de dire puis il changea de sujet de conversation.

— A propos des Allemands, je préférerais rentrer au donjon avant qu’ils ne viennent me rechercher.

— Est-ce que nous ne pourrions pas…

— Nous enfuir ? Mais bien sûr que si ! Tu n’as qu’à me rouler sur le sentier de montagne jusqu’à Campina. A moins que tu ne réussisses à me hisser sur un cheval ! lança-t-il, acide. Nous pourrions aussi demander au major SS de nous prêter l’un de ses camions pour faire une petite excursion, je suis certain qu’il s’empresserait de nous obliger !

— Cela ne sert à rien de me parler ainsi, dit-elle, accablée par ses sarcasmes.

— Et toi, tu n’as pas besoin de te torturer l’esprit avec tes histoires de fuite à deux ! Les Allemands ne sont pas idiots, ils savent fort bien que je ne peux pas m’enfuir et ne croient pas que tu partiras sans moi. Même si tel est mon désir.

— Dis plutôt que tu retournerais au donjon même si tu avais la possibilité de t’échapper ! dit Magda, qui commençait à comprendre son attitude. Tu veux y retourner, c’est cela ?

— Nous sommes coincés ici, dit-il en évitant son regard, et je ne dois pas laisser passer la chance de ma vie. Je serais traître envers mes propres recherches si je m’esquivais !

— Si un avion se posait dans le défilé et que le pilote t’invite à gagner ta liberté, tu ne partirais pas avec lui !

Je dois le revoir , Magda ! Je dois l’interroger sur les croix incrustées dans la pierre, je dois savoir comment il est devenu ce qu’il est aujourd’hui ! Et puis, je dois surtout découvrir pourquoi il redoute tant la croix ! Si je ne fais pas cela, je… j’en deviendrai fou !

Ni l’un ni l’autre ne parlèrent pendant plusieurs minutes. Mais, Magda le sentait fort bien, il n’y avait pas que le silence qui s’était installé entre eux. Un fossé s’était ouvert, qui s’élargissait. Papa se repliait sur lui-même et la tenait à l’écart. Cela ne s’était jamais produit auparavant. Ils avaient toujours réussi à discuter. Aujourd’hui, il semblait refuser tout dialogue. Une seule chose l’intéressait : revoir Molasar.

— Ramène-moi, dit-il seulement lorsque le silence fut devenu franchement intolérable.

— Reste encore un peu. Tu as passé trop de temps au donjon. Ce n’est pas bon pour toi.

— Je me sens tout à fait bien, Magda. Et je déciderai seul quand j’en aurai assez du donjon. A présent, est-ce que tu veux me ramener ou dois-je attendre ici que les nazis viennent me chercher ?

Magda se mordit la lèvre de rage impuissante et se plaça derrière le fauteuil.

XX

Il s’était installé un peu en retrait de la fenêtre, ce qui lui permit de suivre la fin de la conversation sans se faire voir de Magda. La première fois, il n’avait pas pris ses précautions. Désireux d’entendre ce qui se disait, il s’était appuyé sur le rebord et Magda l’avait surpris en train d’épier. Il avait alors décidé de la nécessité d’un entretien direct et était descendu se joindre à eux.

Les bavardages avaient cessé. Il entendit grincer les roues du fauteuil du professeur et se pencha par la fenêtre pour voir le père et la fille s’éloigner. Magda paraissait très calme mais il savait que la tempête faisait rage en elle. Un dernier regard, et ils disparurent au coin de l’auberge.

Il se précipita alors dans la chambre de Magda et se dirigea tout droit vers la fenêtre. Elle s’engageait sur la chaussée et poussait son père devant elle.

Glenn prenait plaisir à la voir.

Elle avait suscité son intérêt dès l’instant où il l’avait rencontrée au bord de la gorge, parce qu’elle avait manifesté un très grand sang-froid quoiqu’elle tînt une pierre à la main. Plus tard, quand elle avait refusé de lui laisser sa chambre, il avait vu ses yeux pour la première fois et avait compris que ses propres défenses commençaient à céder. Ses yeux d’un brun profond, ses joues colorées… il aimait son allure, et elle était si jolie quand elle souriait. Elle n’avait souri qu’une seule fois en sa présence, pour révéler des dents parfaites. Et ses cheveux… les quelques mèches entrevues étaient d’un brun soyeux… elle serait magnifique si elle daignait les laisser flotter librement sur ses épaules.

L’attirance qu’il éprouvait pour elle était plus que physique. Il la regarda conduire son père jusqu’au portail et le confier à la sentinelle. La porte se referma et elle se retrouva seule tout au bout de la chaussée. Il se recula alors pour ne pas être aperçu quand elle fit demi-tour en direction de l’auberge.

Voyez comme elle s’éloigne du donjon ! Elle sait que tous les soldats l’observent et qu’il en est bien une douzaine à l’imaginer nue pour leur plaisir. Malgré cela, elle marche d’un pas régulier, comme si elle accomplissait quelque travail routinier. Mais en elle, quelle tourmente !

Il hocha la tête, admiratif. Il avait appris il y a bien longtemps à se réfugier dans une gangue de sérénité. Ce mécanisme lui permettait de s’isoler, de ne pas avoir de contacts trop intimes et de résister à ses impulsions ; il lui fournissait aussi une vision précise et dépassionnée des êtres et des choses qui l’entouraient, même lorsque le chaos régnait en maître.

Magda, il le savait à présent, était l’une de ces rares personnes dotées du pouvoir de pénétrer cette gangue et de briser son calme intérieur. Il se sentait attiré par elle et, de plus, elle méritait tout son respect – ce sentiment qu’il n’accordait que fort rarement.

Il ne pouvait pourtant pas se permettre d’avoir une aventure. Il lui fallait garder ses distances. Et pourtant… il n’avait pas eu de femme depuis si longtemps, et elle éveillait en lui des sentiments qu’il croyait éteints à tout jamais. Elle avait trouvé son point faible, et il avait l’impression que la réciproque était également vraie. Que ce serait agréable de…

Non ! Tu ne peux pas avoir une aventure ! Tu ne peux pas t’abandonner ! Pas maintenant ! Surtout pas maintenant ! Il faudrait être fou pour…

Et pourtant…

Il soupira. Il valait mieux repousser tout de suite ces idées avant que les choses n’aillent trop loin. Les conséquences pourraient être catastrophiques. Pour elle, pour lui aussi.

Elle était presque arrivée à l’auberge. Il quitta la chambre et referma soigneusement la porte avant de rentrer chez lui. Il se jeta sur le lit et, les mains croisées derrière la nuque, attendit le bruit de ses pas dans l’escalier. Mais il n’y eut que le silence.

Magda se rendit compte avec étonnement qu’elle pensait de moins en moins à Papa et de plus en plus à Glenn au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de l’auberge. Aussitôt, elle se culpabilisa. Elle avait laissé son père infirme seul au milieu des nazis, et toutes ses pensées allaient vers un étranger. Elle gagna l’arrière de l’auberge et éprouva une certaine émotion à évoquer son nom.

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