Lois Bujold - Miles Vorkosigan

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Miles Vorkosigan: краткое содержание, описание и аннотация

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Miles Vorkosigan, petit par la taille mais grand par l’intelligence, vient de sortir de l’école militaire de Barrayar pour prendre son premier poste en temps qu’officier. Espérant être affecté sur le navire spatial « Prince Serg », il se retrouve… sur l’île Kyril, un camp d’entrainement pour l’infanterie, gelé et perdu au milieu de nulle part, ceci afin de régler ses problèmes d’obéissance envers l’autorité. Il a juste à se tenir tranquille pendant 6 mois et accepter patiemment les ordres. Mais le responsable de cette station est le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?

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— Je sais que la flatterie te fait bondir mais, nom d’une pipe, tu te tires drôlement bien de ton boulot ! Tu dois t’en rendre compte quelque part à l’intérieur de toi, après la conférence de Vervain. Garde-le, hein ?

— Je crois que oui. (La fourchette de Grégor s’enfonça avec plus de vigueur dans sa dernière bouchée de dessert.) Tu vas garder le tien, aussi, non ?

— Quel qu’il soit. J’ai justement rendez-vous avec Simon Illyan à ce sujet, cet après-midi, répliqua Miles, qui décida finalement de s’abstenir du troisième gâteau.

— Tu n’as pas l’air précisément enthousiaste.

— Il ne va pas me rétrograder, je suppose. Il n’y a pas de grade au-dessous d’enseigne.

— Il est content de toi, que veux-tu de plus ?

— Il n’avait pas l’air satisfait quand je lui ai fait mon rapport final. Il paraissait avoir mal à l’estomac. N’a pas dit grand-chose. (Il jeta soudain à Grégor un regard soupçonneux.) Tu le sais, n’est-ce pas ? Allez, dis !

— Je ne dois pas m’ingérer dans la chaîne de commandement, déclara Grégor d’un ton sentencieux. Peut-être grimperas-tu le long de ses maillons. J’ai entendu dire que le poste de commandant à l’île Kyril était vacant.

Miles frissonna.

Le printemps, à Vorbarr Sultana, la capitale de Barrayar, était aussi beau que l’automne, conclut Miles. Il s’arrêta un instant avant de se retourner vers l’entrée principale du grand bâtiment massif qui était le Q. G. de la Séclmp. L’érable de la Terre était toujours là, au-delà de l’endroit où la rue tournait, ses feuilles tendres luisant d’un vert délicat dans le contre-jour de l’après-midi. La végétation indigène de Barrayar était pour une bonne part dans des tons bruns et rouge terne. Visiterait-il jamais la Terre ? Peut-être.

Miles présenta aux gardes les laissez-passer adéquats. Leur visage était familier, c’était la même équipe qu’il avait aidé à superviser l’hiver dernier pendant cette interminable période… Seulement quelques mois plus tôt ? Cela lui paraissait plus vieux que ça. Il était encore capable de réciter tout d’une haleine le taux de leur paie. Ils échangèrent des plaisanteries mais, étant de bons agents de la Séclmp, ils ne posèrent pas la question qui brillait dans leurs yeux : Où êtes-vous allé ? Miles ne se vit pas assigner d’escorte de sécurité jusqu’au bureau d’Illyan. C’était bon signe. Ce n’était pas comme s’il n’en connaissait pas le chemin, à présent.

Il suivit les tours et détours familiers dans le labyrinthe, les montées en ascenseur. Le capitaine dans l’antichambre d’Illyan lui fit signe de passer, levant à peine les yeux de sa console. Le bureau était inchangé, la colossale table-console d’Illyan était inchangée, Illyan lui-même était… plutôt plus las d’aspect, légèrement plus pâle. Il devrait sortir pour profiter un peu de ce soleil printanier. Au moins ses cheveux n’étaient-ils pas devenus tout blancs, ils avaient encore à peu près le même mélange poivre et sel. Son goût en matière d’habillement était toujours neutre au point d’être un camouflage.

Illyan désigna un siège – autre bon signe, Miles le prit aussitôt –, en termina avec ce qui l’avait absorbé et leva enfin les yeux. Il se pencha, coudes appuyés sur la console, entrelaça les doigts et considéra Miles avec une sorte de désapprobation clinique, comme s’il était un point de donnée qui empêchait le tracé de la courbe et qu’Illyan était en train de décider s’il pouvait encore sauver la théorie en le reclassant sous la rubrique « erreur expérimentale ».

— Enseigne Vorkosigan, dit-il avec un soupir, il semble que vous ayez encore un petit problème en ce qui concerne la subordination.

— Je sais, monsieur. Je suis navré.

— Avez-vous l’intention d’y chercher une solution, en dehors de le regretter ?

— Qu’y puis-je si les gens me donnent les ordres qui ne conviennent pas ?

— Si vous êtes incapable d’obéir à mes ordres, je ne veux pas de vous dans ma Section.

— Eh bien… je croyais m’en être acquitté. Vous vouliez une évaluation militaire du Moyeu de Hegen. J’en ai établi une. Vous vouliez savoir d’où provenait la déstabilisation. Je l’ai découvert. Vous vouliez que les Mercenaires Dendarii évacuent le Moyeu. D’ici à trois semaines, ils partiront, à ce que j’ai compris. Vous avez demandé des résultats. Vous les avez eus.

— Une foule de résultats, murmura Illyan.

— J’admets n’avoir pas reçu l’ordre exprès de sauver Grégor, j’ai seulement présumé que vous voudriez que ce soit fait.

Illyan l’examina en quête de l’ironie, ses lèvres s’amincissant quand il l’eut apparemment trouvée. Miles s’appliquait à garder un masque impassible, encore que battre Illyan sur le terrain de l’impassibilité fût une œuvre requérant un effort majeur.

— Pour autant que je m’en souvienne, reprit Illyan (et la mémoire d’Illyan était eidétique, grâce à une biochip illyriane), j’ai donné ces ordres au capitaine Ungari. À vous, je n’en ai donné qu’un seul. Pouvez-vous vous rappeler ce que c’était ?

Cette question était posée du ton encourageant que l’on prend à l’égard d’un enfant de six ans qui commence à apprendre à nouer ses lacets de souliers. Tenter de battre Illyan sur le terrain de l’ironie était aussi dangereux que de tenter de le battre sur celui de l’impassibilité.

— Obéir aux ordres du capitaine Ungari, répéta Miles à contrecœur.

— Précisément. (Illyan se radossa à son siège.) Ungari était un bon agent d’exécution, digne de confiance. Si vous aviez bousillé l’affaire, vous l’auriez fait tomber avec vous. Il est maintenant à demi ruiné.

Miles agita les mains dans de petits gestes de dénégation.

— Il a pris les décisions justes, pour son niveau. Vous ne pouvez pas le lui reprocher. C’est simplement que… les choses étaient devenues trop importantes pour que je continue à jouer à l’enseigne quand l’homme qu’il fallait était le seigneur Vorkosigan.

Ou l’amiral Naismith.

— Hum ! commenta Illyan. Néanmoins… à qui vais-je vous affecter maintenant ? Quel officier loyal va ensuite avoir sa carrière brisée ?

Miles y réfléchit.

— Pourquoi ne m’affectez-vous pas directement à vous ?

— Merci bien, dit Illyan sèchement.

— Je ne voulais pas dire…

Miles commença à bredouiller des protestations, puis s’arrêta, décelant la lueur oblique de l’humour dans les yeux bruns d’Illyan.

— Vous êtes en train de vous moquer de moi, hein ?

— À la vérité, cette proposition a été effectuée. Inutile de le préciser, pas par moi. Mais un agent galactique doit opérer avec un haut degré d’indépendance. Nous envisageons de faire de nécessité vertu…

Une lumière sur sa console détourna l’attention d’Illyan. Il vérifia quelque chose et appuya sur un bouton. La porte dans le mur à la droite de son bureau s’ouvrit en glissant et Grégor la franchit. L’empereur se débarrassa d’un garde qui resta dans le couloir, l’autre traversa le bureau à pas silencieux pour aller se poster au-delà de l’antichambre. Toutes les portes se refermèrent d’une glissade. Illyan se leva pour avancer un fauteuil à l’empereur et lui adressa un signe de tête, une sorte de vestige de courbette, avant de se rasseoir. Miles, qui s’était levé aussi, esquissa un salut et s’assit également.

— Lui avez-vous déjà parlé des Dendarii ? demanda Grégor à Illyan.

— J’allais y arriver, répliqua Illyan. Graduellement.

— Qu’y a-t-il à propos des Dendarii ? questionna Miles, incapable de maîtriser l’impatience de sa voix, en dépit de ses efforts pour présenter une version jeune de la surface impassible d’Illyan.

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