Lois Bujold - La danse du miroir

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Mark est revenu.
Mark, le clone-jumeau de Miles. Mark le fou errant. Et, pour fêter son retour, il a volé aux Dendariis un navire de guerre ainsi qu’un commando entier, en se faisant passer pour Miles. Armé jusqu’aux dents, il fonce à présent vers l’Ensemble de Jackson.
Miles Naismith se lance à la poursuite de son double. En aveugle, sans savoir ce qui l’attend… En fait, un raid démentiel. Trafic de clones, transplantations de cerveaux… Avec, au bout du voyage, la mort.
La mort pour Miles et la folie pour Mark. Est-ce la fin de l’histoire ?
Non, car la mort, pour un Vorkosigan, n’est pas irréversible : on peut le ramener à la vie. A condition de retrouver son corps…

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Lois McMaster Bujold

La danse du miroir

1

La rangée de cabines de comconsoles au fond du hall de la plus grande station orbitale de transfert commercial d’Escobar possédait des portes-miroirs. Chacune était divisée en sections diagonales par des rais de lumière multicolores. Celui qui avait imaginé ça avait de drôles de goûts en matière de décor. Les sections de miroir étaient délibérément mal alignées, offrant ainsi des reflets fragmentés. Le petit homme en uniforme militaire gris et blanc grimaça devant son image éclatée.

L’image lui rendit sa grimace en dix exemplaires. L’uniforme sans insigne d’officier mercenaire – veste à poches plaquées, pantalon large glissé aux chevilles sous les bottes – était correct jusqu’au moindre détail. Il examina le corps sous l’uniforme : celui d’un nain à la colonne vertébrale tordue, au cou trop court, à la tête trop grosse. Une tête qui aurait pu passer pour normale sans cette taille ridicule. Ses cheveux sombres étaient soigneusement peignés. Sous les épais sourcils noirs, les yeux gris s’étrécirent. Le corps, lui aussi, était correct jusqu’au moindre détail. Il le haïssait.

La porte-miroir se leva enfin et une femme sortit de la cabine. Elle portait une tunique ample et un pantalon assorti. Une luxueuse cartouchière en travers du buste et bardée d’attirail électronique prévenait de son statut social. Elle eut une hésitation en l’apercevant, esquissant même un geste de recul devant son regard sinistre, avant de le contourner avec prudence en bafouillant :

— Excusez-moi… désolée…

Un peu tard, il plissa les lèvres dans un sourire mal imité avant de maugréer une formule de politesse inaudible. Il pénétra dans la cabine et s’y enferma. Seul enfin, pour une ultime fois dans ce réduit minuscule. Le parfum écœurant de la femme y traînait encore, mêlé aux odeurs de la station de transfert : air recyclé, nourriture, corps, stress, plastique, métaux et produits de nettoyage. Il soupira, s’assit et posa les mains à plat sur le petit comptoir pour calmer leur tremblement.

Pas vraiment seul. Ils avaient encore fourré un autre satané miroir là-dedans, à l’usage de ceux qui voulaient vérifier leur allure avant une communication par holovid. Ses yeux aux cernes noirs lui adressèrent un regard malveillant. Il l’ignora et vida ses poches sur le comptoir. Toutes ses richesses dans ce monde tenaient dans un espace à peine plus grand que ses deux mains étalées. Un dernier inventaire. Comme si compter pouvait y changer quelque chose…

Une carte de crédit sur laquelle il restait encore trois cents dollars betans : une somme avec laquelle on pouvait vivre assez confortablement pendant une semaine sur cette station orbitale, ou beaucoup moins bien pendant deux mois sur la planète qui tournait en dessous. Trois fausses cartes d’identité, aucune au nom de l’homme qu’il allait devenir. Aucune au nom de l’homme qu’il était. Si un tel homme existait. Un peigne de poche en plastique. Un cube de données. C’était tout. Il rangea le tout sauf la carte de crédit, distribuant gravement chaque objet dans une poche différente. Il avait plus de poches que d’objets… ce qui le fit ricaner. Tu aurais pu au moins apporter ta brosse à dents… Trop tard.

Et chaque seconde qui passait accroissait son retard. Les horreurs continuaient tandis qu’il était là à essayer de se calmer. Ressaisis-toi. Tu l’as déjà fait, tu peux le refaire. Il inséra sa carte de crédit dans la fente et composa le numéro qu’il avait soigneusement mémorisé. Malgré lui, il jeta un dernier regard dans le miroir et essaya d’adopter une expression qui se voulait neutre. Malgré tout son entraînement, il ne se sentait guère capable d’imiter le sourire pour le moment. De toute manière, il haïssait ce sourire.

Le plateau vidéo siffla et s’éveilla à la vie : le visage d’une femme apparut dessus. Elle portait l’uniforme gris et blanc identique au sien mais avec les insignes de son rang et son nom.

— Officier de communication Hereld, récita-t-elle, à bord du Triumph… Corporation des Dendariis libres.

La Flotte des Mercenaires libres Dendariis s’était transformée en paisible corporation. Dans l’espace contrôlé par Escobar, les flottes mercenaires scellaient leurs armes à la sortie du couloir galactique sous l’œil vigilant d’inspecteurs militaires escobarans avant d’être autorisées à passer. Cette fiction polie était, apparemment, maintenue sur l’orbite d’Escobar.

Il s’humecta les lèvres avant de répondre.

— Mettez-moi en contact avec l’officier de garde, s’il vous plaît.

— Amiral Naismith ! Vous êtes de retour ! (Même son holo-image s’illumina de plaisir et d’excitation. Il eut l’impression de recevoir un coup de poing.) Ça y est ? On va bientôt repartir ?

— En temps utile, lieutenant… Hereld. (Il déchiffra son nom sur la poitrine avec un sourire. Oui, l’amiral Naismith sourirait.) Vous le saurez en temps utile. D’ici là, je voudrais un ramassage sur la station de transfert orbitale.

— Oui, monsieur. Je vous le prépare. Le capitaine Quinn est-il avec vous ?

— Euh… non.

— Quand vous suivra-t-il ?

–… Plus tard.

— Bien, monsieur. Laissez-moi demander les autorisations. Y a-t-il aussi de l’équipement à charger ?

— Non. Il n’y a que moi.

— Demande de transfert à Escobar pour un individu… (Elle se détourna quelques instants avant d’annoncer :) Je peux avoir quelqu’un au quai E-17 dans à peu près vingt minutes.

— Parfait. (Il lui faudrait bien ça pour arriver là-bas. Devait-il ajouter un mot personnel à l’intention du lieutenant Hereld ? Elle le connaissait… mais le connaissait-elle si bien ? Chaque phrase qui tombait de ses lèvres comportait un pourcentage de risques. À tout instant, il pouvait commettre une erreur. Et les erreurs étaient punies. Par exemple, son accent betan était-il correct ? Il détestait cela, cette tension perpétuelle. Son estomac était tordu de terreur.) Je veux être transféré immédiatement sur l’ Ariel.

— Bien, monsieur. Voulez-vous que je prévienne le capitaine Thorne ?

L’amiral Naismith avait-il pour habitude de se lancer dans des inspections-surprises ? Eh bien, pas cette fois-ci.

— Oui. Dites-leur aussi de se préparer à quitter l’orbite.

— Seulement l’ Ariel ?

Elle haussa un sourcil.

— Oui, lieutenant.

Ceci avec un agacement bien imité. Il se félicita en notant son air pincé. Il avait parfaitement su sous-entendre qu’aucune question supplémentaire ne serait tolérée.

— Bien, amiral. À vos ordres.

— Naismith, terminé.

Il éteignit la console. Elle s’évanouit dans une nuée d’étincelles et il poussa un long soupir. Amiral Naismith. Miles Naismith. Il allait devoir s’habituer à répondre à nouveau à ce nom, même dans son sommeil. Oublier, pour l’instant, tout ce qui avait trait à lord Vorkosigan. C’était déjà assez difficile d’être la moitié Naismith. Dring. Quel est ton nom ? Miles. Miles. Miles.

Lord Vorkosigan prétendait être l’amiral Naismith. Lui aussi. Après tout, quelle différence ?

Mais quel est ton vrai nom ?

Sa vision s’obscurcit sous l’effet du désespoir et de la rage. Il cligna des paupières, maîtrisa sa respiration. Mon nom, je le choisis. Et pour le moment, je choisis d’être Miles Naismith.

Il sortit de la cabine et se mit à trotter dans le hall, ses courtes jambes pompant, attirant les regards gênés des passants. Il fonçait tête baissée et personne ne se mit en travers de son chemin.

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