Lois Bujold - Miles Vorkosigan

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Miles Vorkosigan: краткое содержание, описание и аннотация

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Miles Vorkosigan, petit par la taille mais grand par l’intelligence, vient de sortir de l’école militaire de Barrayar pour prendre son premier poste en temps qu’officier. Espérant être affecté sur le navire spatial « Prince Serg », il se retrouve… sur l’île Kyril, un camp d’entrainement pour l’infanterie, gelé et perdu au milieu de nulle part, ceci afin de régler ses problèmes d’obéissance envers l’autorité. Il a juste à se tenir tranquille pendant 6 mois et accepter patiemment les ordres. Mais le responsable de cette station est le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?

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Miles était à peu près certain d’avoir assisté sur ses écrans de contrôle à la transformation d’Oser et de ses officiers en cendres radioactives. Metzov et Cavilo se trouvaient-ils aussi à bord de cette navette en fuite ? Belle ironie du destin, somme toute, que Cavilo soit morte des mains des Cetagandans ! Encore que, en vérité, l’ironie eût été égale si elle avait péri aux mains des Vervani, des Rangers de Randall, des Aslunders, des Barrayarans ou de quiconque d’autre qu’elle avait trahi au cours de sa brève carrière de comète dans le Moyeu de Hegen. Si c’était exact, sa fin était propre et opportune, mais… Il n’aimait pas penser que les dernières phrases cruelles qu’elle lui avait adressées aient maintenant acquis le poids prophétique d’une malédiction sur un lit de mort. Il aurait dû craindre Metzov davantage que Cavilo. Il l’aurait dû, mais ne le faisait pas. Il frissonna et emprunta un garde de commando pour le raccompagner à sa cabine.

En chemin, il rencontra une pleine navette de blessés qui étaient transférés dans l’infirmerie du Triomphe. Le Triomphe, dans le groupe de réserve (pour ainsi dire), n’avait pas reçu de coups que ses blindages n’eussent pu parer, mais d’autres vaisseaux n’avaient pas eu autant de chance. Les listes des pertes dans les batailles spatiales étaient généralement en proportion inverse des combats planétaires, le nombre des morts dépassant celui des blessés ; toutefois, si, par bonheur, l’environnement artificiel était préservé, des soldats parvenaient à survivre à leurs blessures. Avec hésitation, Miles changea de cap et suivit le cortège. À quoi servirait-il à l’infirmerie ?

Les gens qui s’occupaient du tri n’avaient pas envoyé de cas mineurs au Triomphe. Trois hideuses brûlures et une très grave blessure à la tête passèrent en premier et furent aussitôt prises en charge par le personnel. Quelques soldats étaient conscients, attendant leur tour en silence, immobilisés sur leur civière flottante par des sangles gonflées d’air, les yeux embrumés par la douleur et les analgésiques.

Miles essaya de dire quelques mots à chacun. Certains le regardaient d’un air hébété, d’autres parurent apprécier ; il s’attarda un peu plus longuement auprès de ceux-là, donnant ce qu’il pouvait d’encouragements. Puis il recula et se tint en silence près de la porte pendant plusieurs minutes, baignant dans les terrifiantes odeurs familières d’une infirmerie après la bataille, les désinfectants et le sang, la chair brûlée, l’urine, l’électronique, jusqu’à ce qu’il se rende compte que l’épuisement le rendait complètement abruti et inutile, tremblant et proche des larmes. Il se décolla du mur et sortit en clopinant. Au lit. Si on le voulait aux commandes, qu’on vienne le chercher !

Il pianota le code de la cabine d’Oser. Maintenant qu’il en avait hérité, il devrait probablement changer la combinaison. Il soupira, entra et prit conscience de deux faits malencontreux : primo, il avait renvoyé son garde et oublié ensuite de le rappeler et, secundo, il n’était pas seul. La porte se referma derrière lui avant qu’il ait eu le temps de se replier dans la coursive et il la heurta brutalement du dos en reculant.

Le teint rouge brique du général Metzov attirait encore plus le regard que le reflet argenté de la parabole du brise-nerfs braqué sur la tête de Miles.

Metzov s’était débrouillé pour mettre la main sur une tenue grise de Dendarii, un peu petite pour lui. Le commandant Cavilo, debout derrière le général, s’en était dégoté une similaire, un peu grande pour elle. Metzov paraissait énorme et furieux. Cavilo semblait… bizarre. Amère, ironique, animée d’un amusement inquiétant. Des meurtrissures déparaient son cou. Elle ne portait pas d’arme.

— Je vous ai ! chuchota triomphalement Metzov. Enfin !

Avec un rictus, il marcha sur Miles et le cloua au mur, sa grosse paluche lui enserrant le cou. Il laissa choir le brise-nerfs avec fracas et entoura de son autre main le cou de Miles.

— Vous ne survivrez jamais…

Ce fut tout ce que Miles parvint à émettre d’une voix étouffée avant que l’air ne lui manque. Sa trachée commença à craquer, sa tête était au bord de l’explosion, le sang ne circulait plus. Pas question de parler pour détourner Metzov de ce meurtre-ci…

Cavilo se glissa en avant, silencieuse, n’éveillant pas plus l’attention qu’un chat, pour ramasser le brise-nerfs abandonné, puis elle recula, se plaçant à la gauche de Miles.

— Stanis chéri, dit-elle d’une voix roucoulante.

Metzov, obsédé par la strangulation lente de Miles, ne tourna pas la tête. Cavilo, imitant manifestement les intonations de Metzov, récita :

— Ouvre-moi tes jambes, garce, ou je te fais sauter le caisson !

Cette fois, la tête de Metzov pivota, les yeux écarquillés. Cavilo lui brûla la cervelle. L’éclair bleu crépitant le frappa juste entre les deux orbites. Dans sa dernière convulsion, Metzov faillit briser le cou de Miles, bien que ces os-là aient été renforcés de plastique. L’odeur électrochimique vésicante de la mort par brise-nerfs frappa Miles en pleine figure.

Il s’affaissa, glacé, contre la paroi, n’osant pas bouger. Cavilo avait retroussé les lèvres dans un sourire d’immense satisfaction, d’assouvissement. La phrase qu’elle avait prononcée était-elle une citation exacte et récente ? Qu’avaient-ils fait pendant toutes ces longues heures d’attente obligée à l’affût dans ce hutteau de chasseur qu’était la cabine d’Oser ? Le silence s’éternisa.

— Non pas… (Miles déglutit pour essayer d’éclaircir sa gorge meurtrie et reprit d’une voix croassante :)… non pas que je m’en plaigne, notez bien, mais pourquoi ne continuez-vous pas en m’abattant, moi aussi ?

Cavilo eut un sourire suffisant.

— Une prompte vengeance vaut mieux que pas de vengeance du tout. Une vengeance lente et prolongée est encore meilleure, mais, pour la savourer pleinement, il faut que j’y survive. Un autre jour, gamin.

Elle redressa le brise-nerfs comme pour le rengainer d’un geste large dans un étui, puis le laissa pendre, gueule en bas, au bout de sa main détendue.

— Vous avez juré de me sortir saine et sauve du Moyeu de Hegen, seigneur vor. Et j’en suis venue à croire que vous êtes réellement assez stupide pour tenir votre parole. Ce n’est pas un reproche, remarquez. Ah ! si Oser nous avait distribué une arme à chacun et non pas une pour deux, ou s’il m’avait donné le brise-nerfs et à Stanis le code de sa cabine, au lieu du contraire, ou s’il nous avait emmenés avec lui comme je l’en avais supplié… les choses auraient pu se passer différemment.

Bien différemment. Avec une extrême prudence, Miles se rapprocha de la console de communication et appela la Sécurité. Cavilo l’observait d’un air pensif. Au bout de quelques instants, alors que les renforts allaient faire irruption, elle s’avança à sa hauteur.

— Je vous avais sous-estimé, vous savez.

— Je ne vous ai jamais sous-estimée.

— Je sais. Je n’en ai pas l’habitude… Merci.

D’un geste dédaigneux elle jeta le brise-nerfs sur le corps de Metzov puis, passant un bras autour du cou de Miles, elle l’embrassa avec fougue. Son chronométrage était parfait : la Sécurité, Elena et le sergent Chodak en tête, franchit le seuil en trombe juste avant que Miles réussisse à la repousser.

Miles traversa un court tube flexible pour quitter la navette du Triomphe et monter à bord du Prince Serg. Il contempla avec envie la vaste coursive impeccable, merveilleusement éclairée, la rangée d’élégants gardes d’honneur qui se mettaient au garde-à-vous, les officiers distingués qui attendaient dans leur grand uniforme vert de l’armée impériale de Barrayar. Il jeta un regard anxieux sur son propre uniforme dendarii gris et blanc. Le Triomphe, clé de voûte et orgueil de la flotte dendarii, semblait se rapetisser aux dimensions d’un petit machin poussiéreux, usagé et bosselé.

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