Lois Bujold - Miles Vorkosigan

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Miles Vorkosigan: краткое содержание, описание и аннотация

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Miles Vorkosigan, petit par la taille mais grand par l’intelligence, vient de sortir de l’école militaire de Barrayar pour prendre son premier poste en temps qu’officier. Espérant être affecté sur le navire spatial « Prince Serg », il se retrouve… sur l’île Kyril, un camp d’entrainement pour l’infanterie, gelé et perdu au milieu de nulle part, ceci afin de régler ses problèmes d’obéissance envers l’autorité. Il a juste à se tenir tranquille pendant 6 mois et accepter patiemment les ordres. Mais le responsable de cette station est le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?

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Miles faillit l’insulter ; elle répondit à son coup d’œil exaspéré par un sourire suffisant.

— J’ai été presque navré d’apprendre que Metzov avait été tué, remarqua le comte Vorkosigan. Nous avions projeté d’obtenir son extradition avant que la disparition de Grégor mette tout le monde sur les dents.

— Ah ! Aviez-vous finalement conclu que la mort de ce prisonnier komarran, à l’époque de la révolte, était un meurtre ? Je m’en étais douté…

Le comte Vorkosigan leva deux doigts.

— Deux meurtres.

Miles hésita.

— Mon Dieu, il n’a pas essayé de traquer ce pauvre Ahn avant de partir, hein ?

Il avait presque oublié Ahn.

— Non, mais nous, nous l’avons découvert. Hélas ! pas avant que Metzov ait quitté Barrayar. Et, oui, le rebelle komarran avait été torturé à mort. Pas tout à fait intentionnellement, il souffrait apparemment d’une faiblesse ignorée sur le plan médical. Mais ce n’était pas, comme le premier enquêteur l’avait soupçonné, pour venger la mort du garde. Il s’agissait du contraire. Le caporal de Barrayar qui avait participé ou du moins acquiescé à ces tortures, bien que non sans de faibles protestations, d’après Ahn, a eu un revirement de sentiment et a menacé de dénoncer Metzov.

« Metzov l’a tué dans une de ses crises de rage folle, puis a obligé Ahn à monter ce bateau à propos de l’évasion et à en témoigner. Ainsi Ahn était doublement mouillé dans cette histoire. Metzov maintenait Ahn dans la terreur mais était également en son pouvoir si jamais la vérité venait au jour. Une sorte d’étrange prise l’un sur l’autre… à laquelle Ahn a finalement échappé. Ahn a paru presque soulagé et s’est porté volontaire pour être soumis au thiopenta quand les agents d’Illyan sont venus le chercher.

Miles songea au spécialiste météo, avec regret.

— Risque-t-il des ennuis ?

— Nous avions prévu de le faire témoigner au procès de Metzov… Illyan estimait que nous pourrions même tourner la chose en notre faveur, vis-à-vis des Komarrans. Présenter ce pauvre imbécile de caporal des gardes comme un héros inconnu. Prendre Metzov comme preuve de la bonne foi et du respect de l’empereur pour la justice, que ce soit à l’égard des Barrayarans comme à celui des Komarrans… Un charmant scénario. (Le comte Vorkosigan eut une expression amère.) Je pense que nous allons laisser tomber ça en douceur maintenant. Une fois de plus.

Miles souffla dans ses joues.

— Metzov. Bouc émissaire jusqu’à la fin. Il devait y avoir une sorte de mauvais karma attaché à lui… Non pas qu’il ne l’ait pas mérité…

— Prends garde de souhaiter la justice. Tu risques de l’obtenir.

— J’ai déjà appris cela, chef.

— Déjà ?

Le comte Vorkosigan le regarda en haussant un sourcil.

— À propos de justice, déclara Miles en sautant sur l’occasion, je suis préoccupé par la question de la paie des Dendarii. Ils ont subi beaucoup de dommages, plus qu’une flotte mercenaire n’en supporte habituellement. Leur unique contrat était mon souffle et ma voix. Si… si… le pouvoir impérial ne me soutient pas, je serai parjure.

Le comte Vorkosigan sourit légèrement.

— Nous avons déjà étudié la question.

— Est-ce que le budget d’Illyan concernant les opérations secrètes s’allongera pour couvrir celle-ci ?

— Le budget d’Illyan serait en faillite dans ce cas. Mais tu sembles avoir un ami haut placé. Nous te donnerons une lettre de crédit d’urgence émanant de la Séclmp, des fonds de cette flotte et de la bourse privée de l’empereur, avec l’espoir de tout récupérer plus tard par une affectation spéciale qu’on fera passer par le conseil des ministres et le conseil des comtes. Présente une facture.

Miles repêcha une disquette au fond de sa poche.

— Voilà, chef. De la part de la comptable de la flotte dendarii. Elle y a passé la nuit. Certaines estimations des dégâts sont encore préliminaires.

Il posa la disquette sur le bureau.

Le comte Vorkosigan sourit.

— Tu te formes, mon garçon… (Il inséra le disque dans son ordinateur pour un rapide examen.) Je ferai préparer le chèque pendant le déjeuner. Tu pourras l’emporter quand tu partiras.

— Merci, chef.

Elena se pencha en avant avec ardeur.

— Amiral, que va-t-il advenir maintenant de la flotte dendarii ?

— Ce qui lui plaira, je présume. Encore qu’elle ne puisse s’attarder aussi près de Barrayar.

— Allons-nous de nouveau être abandonnés ?

— Abandonnés ?

— Vous aviez fait de nous une armée impériale, naguère. Je le pensais. Baz le pensait. Puis Miles nous a quittés et… ensuite rien.

— Exactement comme l’île Kyril, commenta Miles. Loin des yeux, loin du cœur. (Il haussa les épaules avec accablement.) J’en infère qu’ils ont subi une détérioration similaire de leur moral.

Le comte Vorkosigan lui lança un regard aigu.

— Le sort des Dendarii – comme ta future carrière militaire, Miles – est un sujet encore en discussion.

— Est-ce que je participerai à cette discussion ? Et eux aussi ?

— Nous vous tiendrons au courant. (Le comte Vorkosigan planta les mains sur son bureau et se leva.) Voilà tout ce que je peux dire maintenant, même à vous. Déjeuner, officiers ?

Bien obligés, Miles et Elena se levèrent à leur tour.

— Le commodore Tung n’est pas encore au courant de nos liens réels de parenté, prévint Miles. Si tu désires que cela reste un secret, il faudra que je joue le rôle de l’amiral Naismith quand nous le rejoindrons.

Le sourire du comte Vorkosigan devint bizarre.

— Illyan et le capitaine Ungari doivent certainement préférer ne pas révéler une identité de couverture éventuellement utile. Eh bien, d’accord. Ce sera sûrement fascinant.

— Je préfère te prévenir : l’amiral Naismith n’est pas très déférent.

Elena et le comte Vorkosigan se regardèrent et tous deux éclatèrent de rire. Miles attendit, drapé dans ce qu’il put rassembler de dignité, jusqu’à ce qu’ils se calment enfin.

L’amiral Naismith se montra d’une courtoisie appliquée pendant le déjeuner. Même le lieutenant Yegorov n’aurait rien trouvé à y redire.

Le courrier du gouvernement de Vervain tendit la lettre de crédit par-dessus le bureau. Miles certifia qu’il l’avait bien reçue par l’empreinte de son pouce, un scanner de rétine et la signature gribouillée illisible avec son paraphe de l’amiral Naismith, qui ne ressemblait en rien à la signature précise de l’enseigne Vorkosigan.

— C’est un plaisir de faire des affaires avec vous, messieurs, dit Miles en empochant la lettre avec satisfaction et en en scellant soigneusement le rabat.

— C’est le moins que nous puissions faire, dit le commandant de la station. Je suis incapable de vous dire ce que j’ai ressenti, sachant que le passage qu’allaient faire les Cetagandans serait leur dernier, alors que nous nous armions de courage pour lutter jusqu’au bout, quand les Dendarii se sont matérialisés pour venir à notre rescousse.

— Les Dendarii n’auraient pu y réussir seuls, répliqua modestement Miles. Nous vous avons simplement aidés à tenir la tête de pont jusqu’à ce qu’arrive la grosse artillerie.

— Et si la tête de pont n’avait pas tenu le coup, les forces de l’Alliance de Hegen – la grosse artillerie, comme vous dites – n’auraient pas pu sauter dans l’espace territorial de Vervain.

— Pas sans de grosses pertes, certainement, concéda Miles.

Le commandant de la station consulta son chrono.

— Eh bien ! ma planète exprimera son opinion là-dessus très rapidement sous une forme plus tangible. Puis-je vous escorter à la cérémonie, amiral ? Il est temps.

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