Lois Bujold - Miles Vorkosigan

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Miles Vorkosigan: краткое содержание, описание и аннотация

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Miles Vorkosigan, petit par la taille mais grand par l’intelligence, vient de sortir de l’école militaire de Barrayar pour prendre son premier poste en temps qu’officier. Espérant être affecté sur le navire spatial « Prince Serg », il se retrouve… sur l’île Kyril, un camp d’entrainement pour l’infanterie, gelé et perdu au milieu de nulle part, ceci afin de régler ses problèmes d’obéissance envers l’autorité. Il a juste à se tenir tranquille pendant 6 mois et accepter patiemment les ordres. Mais le responsable de cette station est le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?

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— Merci.

Miles se leva et sortit le premier du bureau, sa main revérifiant les remerciements tangibles dans sa poche. Des médailles, hein ! Les médailles ne paient pas les réparations de navires.

Il s’arrêta devant un portail transparent, attiré à moitié par la vue depuis la station et à moitié par son propre reflet. Les uniformes de gala oserans/dendarii étaient parfaits, conclut-il : une tunique de velours d’un gris doux mis en valeur par un galon d’un blanc éclatant et des boutons d’argent sur les épaules, un pantalon assorti et des bottes grises en daim synthétique. Il eut l’impression que ce costume le faisait paraître plus grand. Peut-être conserverait-il ce modèle.

Au-delà du portail flottait un petit nombre de vaisseaux : dendarii, rangers, vervani et ceux de l’Alliance. Le Prince Serg ne se trouvait pas parmi eux, il était à présent en orbite au-dessus de la planète vervani tandis que continuaient des conversations à – littéralement – haut niveau, élaborant les détails du traité permanent d’amitié, de commerce, de tarifs préférentiels, de pacte de défense mutuelle, etc., entre Barrayar, Vervain, Aslund et Pol. Grégor, Miles l’avait entendu dire, s’était montré d’une intelligence lumineuse à la fois sur le plan des relations publiques et des parties purement techniques de l’affaire. Mieux vaut toi que moi, mon gars . La station de départ vervani laissait son propre programme de réparations prendre du retard pour apporter de l’aide aux Dendarii ; Baz travaillait vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Miles s’arracha à sa contemplation du paysage et suivit le commandant de la station.

Ils marquèrent un temps dans le couloir devant la vaste salle de réunion où devait avoir lieu la cérémonie, attendant que les assistants prennent place. Les Vervani désiraient manifestement que les héros du jour fassent une entrée grandiose. Le commandant passa devant pour la préparer. L’auditoire n’était pas nombreux – il y avait trop de travail vital à faire –, mais les Vervani avaient trouvé suffisamment de personnes en bon état pour le rendre respectable, et Miles avait recruté en contribution un peloton de Dendarii convalescents pour gonfler l’assistance. Il accepterait en leur nom dans son discours, décida-t-il.

Pendant que Miles attendait, il vit le commandant Cavilo arriver avec sa garde d’honneur barrayarane. À sa connaissance, les Vervani ignoraient encore que les armes des gardes d’honneur comportaient des charges mortelles et qu’ils avaient ordre de tirer pour tuer si leur prisonnière tentait de s’évader. Le visage dur, deux femmes en uniforme d’auxiliaires barraya-ranes veillaient sur Cavilo nuit et jour. Cavilo se débrouillait fort bien pour ne pas avoir l’air de s’en apercevoir.

Le grand uniforme des Rangers était une version plus soignée de leur treillis, havane, noir et blanc, évoquant à Miles la robe d’un chien de garde. Cette chienne mord, se rappela-t-il. Cavilo sourit et s’approcha de lui d’un pas nonchalant. Elle empestait son parfum vert asphyxiant ; elle avait dû se baigner dedans.

Miles inclina la tête en guise de salut, plongea la main dans une poche et en sortit deux filtres. Il en fourra un dans chaque narine où ils se dilatèrent lentement, formant un bouchon hermétique, et inhala profondément pour les tester. Ça marchait. Ils filtreraient des molécules beaucoup plus petites que les horribles matières organiques de ce damné parfum. Miles respira par la bouche.

Cavilo observa cette opération avec une expression de frustration furieuse.

Le diable vous emporte ! marmotta-t-elle.

Miles haussa les épaules, paumes ouvertes, comme pour dire : Qu’attendez-vous de moi ?

Est-ce que vous et vos survivants êtes prêts à vous en aller ?

— Tout de suite après cette mascarade. Je dois abandonner six vaisseaux trop endommagés pour sauter dans l’espace.

— Raisonnable de votre part. Si les Vervani ne vous démasquent pas rapidement, les Cetagandans, quand ils se rendront compte qu’ils ne peuvent pas vous attraper eux-mêmes, leur expliqueront probablement l’horrible vérité. Je vous conseille de ne pas vous attarder par ici.

— Je n’en ai pas l’intention. Si je revois jamais cet endroit, ce sera encore trop tôt. Cela vaut doublement pour vous, mutant. Sans vous…

Elle secoua la tête avec amertume.

— À propos, reprit Miles, les Dendarii ont maintenant été payés trois fois pour cette opération. Une fois par ceux qui nous avaient engagés à l’origine, les Aslunders, une fois par les Barrayarans et une fois par les Vervani reconnaissants. Chacun est tombé d’accord pour couvrir la totalité de nos dépenses. Ça laisse un très confortable bénéfice.

— Vous feriez bien de prier pour que nous ne nous revoyions jamais ! siffla-t-elle.

— Adieu, donc !

Ils entrèrent dans la salle de briefing pour recevoir leurs décorations. Cavilo aurait-elle le culot monstre d’accepter la sienne au nom des Rangers que ses complots tortueux avaient anéantis ? Oui, en l’occurrence. Miles réprima une nausée.

La première bataille que j’aie jamais gagnée , songea-t-il, quand le commandant de la station épingla la sienne en le couvrant de compliments d’une exagération embarrassante, et je ne peux même pas la porter chez moi . La médaille, l’uniforme et l’amiral Naismith lui-même devaient bientôt retourner au placard. Pour toujours ? La vie de l’enseigne Vorkosigan n’était pas tellement attrayante par comparaison. Et pourtant… le mécanisme du métier de soldat était le même, d’un côté comme de l’autre. S’il y avait une différence entre lui et Cavilo, ce devait être dans ce qu’ils choisissaient de servir. Et la façon dont ils choisissaient de le faire. Non pas toutes les voies, mais une seule…

Quand Miles retourna à Barrayar en permission, quelques semaines plus tard, Grégor l’invita à déjeuner à la résidence impériale. Ils s’assirent à une table de fer forgé dans les Jardins du Nord, célèbres pour avoir été dessinés par l’empereur Ezar, le grand-père de Grégor. En été, l’endroit était très ombragé ; à présent, il était bariolé de lumière filtrant à travers les jeunes feuilles qui ondulaient aux souffles légers de la brise printanière. Les gardes exerçaient leur surveillance hors de vue, les serveurs attendaient hors de portée de voix que Grégor appuie sur sa sonnette. Rassasié par les trois premiers services, Miles buvait à petites gorgées du café brûlant et méditait un assaut sur un deuxième gâteau, tapi à l’autre bout de la nappe sous un épais camouflage de crème. Ou cela outrepasserait-il ses forces ? Battues à plate couture, les rations d’esclave contractuel qu’ils avaient naguère partagées, pour ne rien dire des os à mâcher pour chien de Cavilo !

Même Grégor semblait tout voir avec des yeux neufs.

— Les stations spatiales sont vraiment d’un ennui, tu sais ? Tous ces couloirs, commenta-t-il, le regard perdu au-delà d’une fontaine, suivant de l’œil la courbe d’un sentier pavé de briques qui s’enfonçait dans une orgie de fleurs. À force de le contempler tous les jours, j’avais cessé de me rendre compte à quel point Barrayar était beau. Il a fallu que j’oublie pour m’en souvenir. Etrange.

— Il y a des moments où je ne me rappelais même plus sur quelle station spatiale je me trouvais, acquiesça Miles, la bouche pleine de pâtisserie et de crème. Les croisières de luxe, c’est autre chose, mais les stations du Moyeu de Hegen visent effectivement l’utilitaire.

Il grimaça à l’association qu’évoquait ce dernier mot.

La conversation dériva sur les récents événements dans le Moyeu de Hegen. Grégor s’épanouit en apprenant que Miles, lui non plus, n’avait jamais envoyé d’ordre de combat dans la salle de tactique du Triomphe , sauf pour régler la crise de sécurité intérieure quand Tung l’en avait chargé.

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