Lois Bujold - Miles Vorkosigan

Здесь есть возможность читать онлайн «Lois Bujold - Miles Vorkosigan» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2003, ISBN: 2003, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Космическая фантастика, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Miles Vorkosigan: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Miles Vorkosigan»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Miles Vorkosigan, petit par la taille mais grand par l’intelligence, vient de sortir de l’école militaire de Barrayar pour prendre son premier poste en temps qu’officier. Espérant être affecté sur le navire spatial « Prince Serg », il se retrouve… sur l’île Kyril, un camp d’entrainement pour l’infanterie, gelé et perdu au milieu de nulle part, ceci afin de régler ses problèmes d’obéissance envers l’autorité. Il a juste à se tenir tranquille pendant 6 mois et accepter patiemment les ordres. Mais le responsable de cette station est le dur général Metzov, dont les pratiques disciplinaires sont loin d’être académiques. Miles saura t-il se faire oublier ?

Miles Vorkosigan — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Miles Vorkosigan», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La quatrième façon admise d’envisager le problème d’une attaque frontale d’un couloir gardé, c’était d’abattre l’officier qui la suggérait. Miles était sûr que les Cetagandans adopteraient celle-là aussi, d’ici qu’il en ait terminé.

Du temps passa. Miles fixa un siège dans ses crampons et étudia le tableau central jusqu’à ce que ses yeux en pleurent et que son cerveau menace de s’évader dans une fugue hypnotique ; il se leva, se secoua et circula au milieu des postes d’observation, regardant par-dessus l’épaule des autres.

Les Cetagandans manœuvraient. L’arrivée soudaine et inattendue des forces dendarii pendant l’accalmie les avait jetés pour un temps dans le désarroi ; l’assaut final prévu sur les Vervani harassés devait être converti au vol en une seconde tournée d’attaques brusquées pour affaiblir l’ennemi. Coûteux. À ce stade, les Cetagandans avaient peu de moyens de dissimuler leur nombre ou leurs mouvements. Les Dendarii venus à la rescousse donnaient à supposer des réserves cachées (qui savait combien illimitées ? Pas Miles, certainement), massées secrètement de l’autre côté du couloir. Un bref espoir flamba en Miles que cette menace à elle seule soit suffisante pour décider les Cetagandans à renoncer à leur coup de main.

— Oh, non ! dit Tung avec un soupir quand Miles lui confia cette pensée optimiste. Ils sont beaucoup trop engagés désormais. La note de boucherie est déjà trop élevée pour qu’ils prétendent avoir fait ça histoire de blaguer. Y compris vis-à-vis d’eux-mêmes. Le commandant cetagandan qui plierait bagage maintenant se retrouverait direct en cour martiale. Ils continueront longtemps après que tout espoir sera perdu pendant que leurs officiers d’état-major essaieront frénétiquement de couvrir d’un drapeau de victoire le sang qui leur dégoulinera des fesses.

— C’est… abominable !

— C’est le système, fiston, et pas seulement pour les Cetagandans. Un parmi plusieurs défauts inhérents au système. Et d’ailleurs, ajouta Tung avec un bref sourire, on n’en est pas encore à une situation aussi désespérée. Une réalité que nous avons bien l’intention de leur masquer.

Les forces de Cetaganda commençaient à s’ébranler, leurs directions et accélérations télégraphiant leur intention d’effectuer un pilonnage. L’astuce, c’était de tenter des concentrations de force, trois ou quatre vaisseaux se rassemblant sur un seul, écrasant les miroirs à plasma du défenseur. Les Dendarii et les Vervani tenteraient une stratégie identique contre des traînards cetagandans, à part quelques hardis fiérots de capitaines des deux bords équipés des nouvelles lances à implosion s’essayant à un dément « jeu de nerfs », atteindre la cible à l’intérieur de la courte portée de l’arme. Miles chercha aussi à garder un œil sur les dispositions des Rangers. Les vaisseaux rangers n’avaient pas tous des conseillers vervani à bord, et les dispositifs de bataille qui plaçaient les Rangers en première ligne devant les Cetagandans étaient de beaucoup préférables à ceux qui mettaient les Rangers dans le dos des Dendarii.

Le murmure étouffé des techs et des ordinateurs à l’intérieur de la salle de tactique changea à peine de rythme. Il aurait dû y avoir des roulements de tambour, des fanfares de cornemuses, quelque chose pour annoncer cette danse avec la mort. Mais si la réalité s’introduisait jamais dans cette bulle capitonnée, elle serait soudaine, absolue et finale.

Un message par vidéocommunication fit une interruption intra-vaisseau – oui, il y avait encore un vrai vaisseau qui les renfermait –, un officier hors d’haleine qui rendait compte à Tung :

— Le cachot, commandant. Attention à vous autres, là-haut. Nous avons eu une évasion. L’amiral Oser s’est échappé, et il a relâché aussi les autres prisonniers.

— Bon sang de bonsoir ! dit Tung qui jeta un regard noir à Miles et désigna le communicateur. Prends l’affaire en main. Contacte Auson. (Il reporta son attention sur son tableau tactique en marmottant :) Voilà qui ne serait jamais arrivé de mon temps.

Miles se glissa sur le siège de la console de communication et appela la passerelle du Triomphe.

Auson ! Avez-vous été prévenu, pour Oser ?

Le visage irrité d’Auson apparut.

— Oui, nous nous en occupons.

— Envoyez des gardes de commando supplémentaires à la salle de tactique, à la salle des ingénieurs et à votre propre passerelle. Le moment est franchement très mal choisi pour des interruptions ici, en bas.

— À qui le dites-vous ! Nous voyons approcher ces salauds de Ceta.

Auson coupa le contact.

Miles se mit à surveiller les canaux de sécurité interne, ne s’interrompant que pour noter l’arrivée de gardes armés jusqu’aux dents dans la coursive. Oser avait manifestement reçu de l’aide pour fuir, de la part d’un ou plusieurs officiers oserans fidèles, ce qui incita Miles en retour à s’interroger sur la sécurité des gardes de la Sécurité. Et Oser tenterait-il de s’allier avec Metzov et Cavilo ?

Deux Dendarii emprisonnés pour manquement à la discipline furent découverts errant dans les coursives et renvoyés au cachot ; un autre revint de lui-même. Un espion suspect fut coincé dans une soute à provisions. Toujours pas de signe des vraiment dangereux…

— Le voilà qui part !

Miles se brancha sur le canal. Une navette-cargo se dégageait de ses étriers, s’écartait du flanc du Triomphe et s’éloignait dans l’espace.

Miles shunta les canaux, découvrit celui du contrôle du feu.

— Ne tirez pas ! Je répète : ne tirez pas sur cette navette !

— Heu !… Oui, chef. Ne tirez pas, répondit un tech.

Pourquoi Miles eut-il l’impression subliminale que ce tech n’avait jamais eu l’intention d’ouvrir le feu ? Visiblement une évasion bien organisée. La chasse aux sorcières qui suivrait allait être désagréable.

— Mettez-moi en liaison avec cette navette ! ordonna Miles à l’officier des transmissions.

— Je vais essayer, chef, mais ils ne répondent pas.

— Combien sont-ils à bord ?

— Plusieurs, mais nous ne sommes pas sûrs du nombre exact…

— Reliez-moi. Ils doivent écouter, même s’ils ne veulent pas répondre.

— J’ai un canal, chef, mais rien ne dit qu’ils écoutent.

— Je vais essayer. (Miles prit une profonde inspiration.) Amiral Oser ! Faites demi-tour avec votre navette et revenez au Triomphe. C’est dangereux, là-bas, vous courez tête baissée dans une zone de combat. Revenez, et je garantirai personnellement votre sécurité…

Tung regardait par-dessus l’épaule de Miles.

— Il cherche à rejoindre le Pèlerin. Sacrebleu, si ce vaisseau se retire, notre dispositif défensif va céder !

Miles jeta un coup d’œil à l’ordinateur tactique.

— Sûrement pas. Je croyais que nous avions placé le Pèlerin dans la zone de réserve précisément parce que nous doutions de sa fidélité ?

— Oui, mais si le Pèlerin s’en va, je peux nommer trois autres capitaines-propriétaires qui le suivront. Et si quatre vaisseaux se dérobent…

— Les Rangers se débanderont en dépit de leur commandant vervani et nous serons cuits, d’accord ! (Miles jeta un nouveau coup d’œil à l’ord tac.) Je ne crois pas qu’il va s’en tirer… Amiral Oser ! Me comprenez-vous ?

— Yiik !

Tung retourna à son siège, de nouveau absorbé par les Cetagandans. Quatre vaisseaux cetagandans se rejoignaient contre la lisière de la formation des Dendarii, tandis qu’un autre tentait de pénétrer au centre, cherchant à l’évidence à diminuer la distance pour une attaque à la lance. Négligemment, en passant, un de ses canonniers visa de son arme au plasma la vedette isolée. Une gerbe d’étincelles brillantes jaillit.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Miles Vorkosigan»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Miles Vorkosigan» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Miles Vorkosigan»

Обсуждение, отзывы о книге «Miles Vorkosigan» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x