Kim Robinson - Les martiens

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D’une mission d’entraînement en Antarctique aux terrifiantes tempêtes de sable qui balaient les canyons désolés de la planète rouge,
met en scène toute une galerie de personnages ayant joué un rôle dans cette histoire de la colonisation de la planète soeur magistralement décrite par Kim Stanley Robinson dans sa trilogie martienne, d’ores et déjà saluée comme l’un des grands classiques de la science-fiction. Depuis l’épopée des Cent — les premiers explorateurs —, ce sont des générations d’hommes et de femmes qui ont transformé en colonie durable ce qui n’était au départ qu’un avant-poste à l’existence bien ténue. Les expéditions internationales qui se sont succédé ont débouché sur la création d’un monde. Celui-ci a connu une évolution inéluctable, avec son cortège de luttes politiques, de révolutions et de conflits armés.
A une époque où la longévité est de l’ordre d’un siècle et demi, Les Martiens raconte l’épopée de générations d’humains vivant aux limites de la frontière ultime, où les paysages façonnés par les hommes sont sans cesse en butte aux monstrueux caprices de la nature.
Les Martiens

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— Vous pensez qu’il y aura un jour un séisme perceptible par la population ? demanda-t-il avec un sourire.

Tout le monde se mit à rire, et Eileen se sentit rougir. C’était la vanne classique. Il n’en resta évidemment pas là :

— Si ça se trouve, c’est vous, les sismologues, qui inventez ces tremblements de Mars rien que pour garder votre boulot.

— Vous êtes là depuis assez longtemps, répondit-elle. Un jour, une faille s’ouvrira sous vos pieds et vous engloutira.

— Ça, c’est ce qu’elle voudrait, insista Ivan.

Leurs échanges aigres-doux n’avaient évidemment pas échappé aux autres.

— Alors vous pensez qu’il pourrait y avoir un séisme, un jour ? insista Roger.

— Bien sûr. Il y en a des milliers tous les jours, vous savez.

— Ça, c’est parce que vos sismographes enregistrent le moindre pas. Je parle d’un vrai grand tremblement de Mars.

— Absolument. Je ne vois pas qui pourrait davantage mériter une bonne secousse.

— Vous seriez peut-être amenée à utiliser l’échelle de Richter, hein ?

Ça, ce n’était pas juste. Les séismes de faible amplitude étaient gradués sur l’échelle de Harrow. Mais plus tard, dans la même conversation, elle eut sa revanche. Cheryl et Mrs Mitsumu demandèrent à Roger où il était allé en randonnée, combien de groupes il avait guidés et ainsi de suite.

— Je suis guide des canyons, dit-il à un moment donné.

— Alors quand serez-vous promu à Marineris ? rétorqua Eileen.

— Promu ?

— Oui, Bien sûr. Marineris n’est-il pas le but ultime de tous les amateurs de canyons ?

— Eh bien… Oui, dans une certaine mesure.

— Alors vous devriez vous y faire muter au plus vite. J’ai entendu dire qu’il faudrait une vie entière pour en faire le tour.

Roger avait l’air d’avoir une quarantaine d’années.

— Oh, pas pour notre Roger, susurra Mrs Mitsumu, prenant part à la joute.

— Personne ne fera jamais le tour de Marineris ! se récria Roger. Il fait huit mille kilomètres de long, et il y a des centaines de canyons latéraux…

— Et Gustafsen ? rétorqua Eileen. J’ai entendu dire qu’il en connaissait chaque pouce. Ils seraient même plusieurs dans ce cas.

— Eh bien…

— Vous devriez vous occuper de ce transfert, je vous assure.

— C’est-à-dire que, personnellement, je suis plutôt un passionné de Tharsis, expliqua-t-il d’un ton penaud qui les fit rire.

Eileen lui lança un sourire et prépara du thé.

Quand tout le monde fut servi, John et Ivan abordèrent l’un de leurs sujets préférés : le terraforming des canyons.

— Ce système serait aussi beau que Lazuli, dit John. Vous imaginez l’eau dévalant les pentes que nous avons suivies aujourd’hui ? De l’herbe partout, des oiseaux dans le ciel, des petits crapauds cornus dans les failles… des fleurs de montagne pour mettre un peu de couleur dans tout ça…

— Oui, ce serait magnifique, renchérit Ivan.

Quelques cratères et des canyons avaient été couverts avec le matériau dont était faite leur tente, et on y avait injecté de l’air froid et pur, permettant l’existence d’une flore et d’une faune alpines et arctiques. Lazuli était le plus grand de ces terrariums, mais on en installait un peu partout.

Roger marmonna quelque chose.

— Vous n’êtes pas d’accord ? demanda Ivan.

Roger secoua la tête.

— Ça reviendrait, au mieux, à imiter la Terre. Mars n’est pas faite pour ça. Nous sommes sur Mars, nous devons nous adapter à ce qu’elle est, l’aimer pour ce qu’elle est.

— Il y aurait toujours des canyons et des montagnes naturels, reprit John. Il y a autant de terre émergée sur Mars que sur la Terre, non ?

— À peu près, oui.

— Alors il faudrait des siècles pour terraformer tout cet espace. Et sous cette gravité, ce ne sera peut-être jamais possible. En tout cas, ça prendrait des siècles.

— Certes, mais c’est la voie qui a été choisie, ajouta Roger. S’ils commencent à mettre des miroirs en orbite et à faire sauter les volcans pour obtenir du gaz, la surface entière sera changée.

— Ce serait merveilleux ! s’exclama Ivan.

— Vous n’êtes pas contre le fait que l’on puisse vivre à la surface, quand même ? demanda Mrs Mitsumu.

— Moi, j’aime Mars comme elle est.

John et les autres continuèrent à parler des problèmes considérables posés par le terraforming et, au bout d’un moment, Roger se leva et alla se coucher. Une heure plus tard, Eileen quitta le cercle à son tour et les autres en firent autant, se brossant les dents, allant aux toilettes, bavardant encore un peu… Longtemps après que les autres furent couchés, Eileen s’approcha du dôme transparent de la tente et regarda les étoiles. Là-haut, près de la constellation du Scorpion, pareille à une étoile du soir brillait la Terre, petit point nettement bleuâtre accompagné par un autre, plus indistinct : la Lune. Une double planète d’une beauté éclatante dans l’infinité des constellations. Ce soir-là, cette vision lui inspira une nostalgie incompréhensible, une envie lancinante de la voir de près, de se tenir un jour debout dessus.

Soudain, John fut auprès d’elle, trop près d’elle, épaule contre épaule, son bras se levant comme animé d’une vie propre, pour la prendre par la taille.

— On arrive au bout de la randonnée.

Elle ne répondit pas. C’était un très bel homme au profil aquilin, aux cheveux noir de jais. Il ne pouvait imaginer à quel point Eileen en avait assez des hommes séduisants. Elle avait mené ses histoires d’amour avec le discernement d’un pigeon dans un jardin public, et ça ne lui avait valu que des déboires. Ses trois derniers amants étaient assez beaux garçons, et en plus, le dernier, Éric, était riche. Sa maison de Burroughs était faite de pierres rares, comme toutes les nouvelles maisons des riches : un véritable palais de silex violet foncé, incrusté de calcédoine et de jade, de quartz rose et de jaspe. Le sol était un tapis compliqué d’ardoise jaune, de corail et de turquoise. Et les soirées ! Des pique-niques autour d’une partie de croquet, dans le labyrinthe de verdure, les bals dans la grande salle, les personnages masqués partout, dans les immenses jardins… Éric, quant à lui, était un beau parleur, plutôt superficiel, doublé d’un coureur de jupons. Eileen avait mis un moment à s’en rendre compte, et elle l’avait mal vécu. En quatre ans, c’était sa troisième déception amoureuse, et il y avait de quoi perdre confiance en soi. Elle n’était pas heureuse, et elle en avait particulièrement marre de cette attraction mutuelle, automatique, des gens séduisants, qui lui avait déjà coûté si cher, et qui était ce sur quoi John comptait en ce moment précis.

Il ne pouvait évidemment pas le savoir, l’inconscient qui refermait son bras autour de sa taille (il n’avait sûrement pas la facilité d’élocution d’Éric), mais elle n’était pas d’humeur miséricordieuse. Elle envisagea différentes tactiques pour s’esquiver diplomatiquement et reprendre ses distances. C’était la première fois qu’il tentait une manœuvre d’approche. Elle décida d’opter pour une feinte : se pencher pour lui planter un baiser sur la joue et profiter de ce qu’il baissait sa garde pour s’éloigner. Elle s’apprêtait à mettre cette tactique en action quand, d’une secousse, Roger écarta l’un de ses panneaux et sortit en caleçon, l’air vaseux, les yeux larmoyants.

— Oh ? bredouilla-t-il, avant de les reconnaître et de remarquer leur position. Ah, ajouta-t-il, prenant aussitôt la direction des toilettes.

Eileen profita de cette diversion pour se défiler et aller se coucher. Le lit était un territoire infranchissable, John le savait très bien. Elle se coucha, en proie à une certaine agitation. Ce sourire, ce « Ah », tout l’incident l’agaçait tellement qu’elle eut du mal à trouver le sommeil. Et pendant tout ce temps, l’étoile double, bleu et blanc, lui rendit son regard.

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