Kim Robinson - Les martiens

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D’une mission d’entraînement en Antarctique aux terrifiantes tempêtes de sable qui balaient les canyons désolés de la planète rouge,
met en scène toute une galerie de personnages ayant joué un rôle dans cette histoire de la colonisation de la planète soeur magistralement décrite par Kim Stanley Robinson dans sa trilogie martienne, d’ores et déjà saluée comme l’un des grands classiques de la science-fiction. Depuis l’épopée des Cent — les premiers explorateurs —, ce sont des générations d’hommes et de femmes qui ont transformé en colonie durable ce qui n’était au départ qu’un avant-poste à l’existence bien ténue. Les expéditions internationales qui se sont succédé ont débouché sur la création d’un monde. Celui-ci a connu une évolution inéluctable, avec son cortège de luttes politiques, de révolutions et de conflits armés.
A une époque où la longévité est de l’ordre d’un siècle et demi, Les Martiens raconte l’épopée de générations d’humains vivant aux limites de la frontière ultime, où les paysages façonnés par les hommes sont sans cesse en butte aux monstrueux caprices de la nature.
Les Martiens

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Et c’est ainsi que le projet fut annulé.

Exploration du canyon fossile

Deux heures avant le coucher du soleil, leur guide, Roger Clayborne, décréta qu’il était temps de dresser le campement, et huit membres du groupe redescendirent des crêtes ou des canyons latéraux qu’ils avaient explorés ce jour-là, au cours de leur lente progression vers Olympus Mons, à l’ouest. Eileen Monday, qui avait coupé son intercom au début de la journée (le guide pouvait à tout moment passer outre à cette surdité), se rebrancha sur la fréquence commune et écouta le bavardage de ses compagnons. Le Dr Mitsumu et Cheryl Martinez avaient tiré le chariot de matériel toute la journée, sur le fond d’un canyon particulièrement étroit, et leurs récriminations véhémentes faisaient rire Mrs Mitsumu. John Nobleton suggéra, comme d’habitude, qu’ils établissent le campement plus loin, dans l’ancien arroyo qu’ils suivaient. Eileen se demanda vaguement laquelle des silhouettes en scaphandre poussiéreux était Nobleton, et se dit que ça devait être l’enthousiaste qui sautait comme un cabri dans les alluvions déposées par le ravinement, et qui soulevait le sable à chaque bond. Leur guide, au contraire, était bien reconnaissable : il était très grand, même adossé à ce gros rocher, assez haut sur l’arête qui flanquait l’une des parois du canyon. Quand les autres le repérèrent, ils râlèrent un peu. Le chariot de matériel pesait moins de sept cents kilos sous la gravité martienne, mais ils devraient se mettre à plusieurs pour lui faire gravir la pente sur laquelle Clayborne avait jeté son dévolu.

— Dites, Roger, et si on le tirait juste un peu plus loin sur cette route ? On pourrait camper là, au coin, non ? insista John.

— Ça, on pourrait sûrement, répondit Roger, si bas que sa voix sèche était à peine audible sur le circuit audio. L’ennui, c’est que j’ai du mal à dormir quand je suis plié à quarante-cinq degrés.

Mrs Mitsumu émit un gloussement. Eileen eut un « tsk » irrité, et espéra que Roger saurait d’où ça venait. Sa réflexion était un concentré de tout ce qu’elle détestait chez lui : il était à la fois taciturne et sarcastique, cocktail insolite qu’elle n’appréciait pas pour autant. Et son sourire ironique n’était pas fait pour arranger les choses.

— J’ai trouvé un bon endroit plat, là-bas, protesta John.

— Je l’ai vu. Mais je doute fort que nous ayons la place d’y dresser notre tente.

Eileen rejoignit l’équipe qui halait le chariot sur la pente.

— Je doute fort , répéta-t-elle d’un ton persifleur en commençant à suer et à haleter dans sa combinaison.

— Vous voyez ? reprit la voix de Roger, à son oreille. Miss Monday est d’accord avec moi.

Elle tiqua à nouveau, plus ennuyée qu’elle ne voulait bien se l’avouer. Jusque-là, à son avis, l’expédition était un fiasco. Et leur guide avait une lourde responsabilité dans cet échec, même s’il était tellement effacé qu’elle n’avait guère fait attention à lui pendant les trois ou quatre premiers jours. Jusqu’à ce que ses remarques finaudes attirent son attention.

Elle glissa sur une plaque de terre, tomba sur les genoux, rebondit et se releva, mais ce contact lui rappela que Mars n’était pas pour rien dans sa déception. Elle était moins disposée à l’admettre que son aversion pour Clayborne, mais c’était pourtant vrai, et ça la dérangeait. Elle avait consacré son cursus, à l’Université martienne de Burroughs, à l’étude de la planète, d’abord dans la littérature (elle s’était un jour vantée d’avoir lu toutes les histoires qui avaient jamais été écrites sur Mars), puis sous l’angle de l’aréologie, et plus particulièrement de la sismologie. Seulement elle avait vécu à Burroughs pendant la majeure partie de ses vingt-quatre années d’existence, et la grande cité n’avait rien à voir avec les canyons. Son expérience du paysage martien se bornait jusque-là à une visite de la magnifique section sous dôme de Hephaestus Chasma appelée Lazuli Canyon, où l’eau glacée jaillissait en sources et ruisselets, en cascades et en mares, et où toutes les plages rouges, humides, étaient couvertes d’herbes de la toundra. Évidemment, elle savait que le paysage martien ne ressemblait pas à Lazuli, mais quelque part dans sa tête, quand elle avait vu la publicité pour cette expédition – « Une nature vierge, où nul n’a jamais mis le pied » –, elle avait dû visualiser quelque chose qui ressemblait à ce monde vert. Cette pensée l’amena à se maudire de sa stupidité. La pente contre laquelle ils luttaient en ce moment précis était une parfaite illustration du terrain sur lequel ils avaient crapahuté toute la semaine écoulée : il était composé de terre de tous les tons et de toutes les consistances imaginables, si bien qu’on aurait dit une immense tranche napolitaine en train de fondre lentement. Une tranche napolitaine faite d’ingrédients qui ressemblaient à du soufre, de la levure, de la poussière de brique, du curry, de la suie et de la bauxite. Et ce n’était qu’une tranche parmi des milliers, empilées les unes sur les autres à perte de vue. Un gigantesque tas de merde, oui.

Ils s’arrêtèrent pour se reposer juste avant l’endroit où Roger avait décidé d’établir le campement. Une goutte de sueur avait roulé dans l’œil gauche d’Eileen, et ça la piquait furieusement.

— On va amener le chariot ici, dit Roger en descendant pour les aider.

Ses clients le regardèrent comme s’ils allaient le mordre et ne bougèrent pas. Le docteur se pencha pour rajuster sa botte, lâchant la poignée du chariot, et les autres furent pris par surprise. Un gravillon roula sous la roue arrière du chariot, qui leur échappa et dévala la pente…

Roger plongea, tête baissée, soulevant une gerbe de poussière, et cala la roue arrière avec une pierre de la taille d’une miche de pain. Le chariot chassa la pierre sur quelques mètres et s’arrêta enfin. Le groupe regarda, pétrifié, le guide couché à plat ventre. Eileen n’en revenait pas. Elle ne l’avait jamais vu bouger aussi vite. Il se releva avec sa lenteur coutumière et essuya la poussière qui couvrait la visière de son casque.

— Il vaut mieux caler le chariot pour l’empêcher de rouler, murmura-t-il avec un petit sourire.

Ils unirent leurs efforts pour hisser le chariot sur le plat, tout en se remettant à bavarder. Eileen se prit à penser que si le chariot avait dévalé la pente jusqu’au fond du canyon, il aurait pu être endommagé. On ne pouvait éliminer ce risque. Et si les dégâts avaient été importants, ils auraient pu tous y rester. Elle fit la moue et grimpa sur le plat.

Roger et Ivan Corallton récupérèrent la base de la tente dans le chariot et l’étalèrent sur les piquets qui la maintiendraient bien à plat et un peu surélevée par rapport au sol glacé. Ivan et Kevin Ottalini assemblèrent les montants incurvés du dôme, puis John les aida à les mettre en place, et ils tendirent le matériau transparent sur le cadre. Lorsqu’ils eurent fini, les autres se relevèrent, non sans raideur – ils avaient bien fait une vingtaine de kilomètres ce jour-là –, et entrèrent dans le sas souple en tirant le chariot derrière eux. Roger tourna des valves sur le côté du chariot et l’air comprimé se rua dans l’enveloppe protectrice. Le Dr Mitsumu et sa femme n’attendirent pas qu’elle soit gonflée pour commencer à assembler le coin douche et les toilettes qu’ils avaient tirés du chariot. Roger brancha le chauffage, regarda les cadrans pendant quelques instants, hocha la tête et prononça la phrase rituelle :

— Et voilà, on est chez nous.

La condensation perlait sur la paroi interne, transparente, du dôme. Eileen déboucla le casque de son scaphandre et l’ôta.

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