Kim Robinson - Les martiens

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D’une mission d’entraînement en Antarctique aux terrifiantes tempêtes de sable qui balaient les canyons désolés de la planète rouge,
met en scène toute une galerie de personnages ayant joué un rôle dans cette histoire de la colonisation de la planète soeur magistralement décrite par Kim Stanley Robinson dans sa trilogie martienne, d’ores et déjà saluée comme l’un des grands classiques de la science-fiction. Depuis l’épopée des Cent — les premiers explorateurs —, ce sont des générations d’hommes et de femmes qui ont transformé en colonie durable ce qui n’était au départ qu’un avant-poste à l’existence bien ténue. Les expéditions internationales qui se sont succédé ont débouché sur la création d’un monde. Celui-ci a connu une évolution inéluctable, avec son cortège de luttes politiques, de révolutions et de conflits armés.
A une époque où la longévité est de l’ordre d’un siècle et demi, Les Martiens raconte l’épopée de générations d’humains vivant aux limites de la frontière ultime, où les paysages façonnés par les hommes sont sans cesse en butte aux monstrueux caprices de la nature.
Les Martiens

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— Oui, vous avez trouvé quoi ?

— Eh bien, j’ai trouvé des fossiles, je suis sûr que c’est ça. Je vous assure ! Une formation rocheuse pleine de fossiles !

— Ah bon ?

— Oui, je vous assure ! J’en ai pris avec moi. De minuscules coquillages, comme des espèces de petits escargots de mer, ou des crustacés. Des nautiles miniatures, ce genre-là. Ça ne peut être que ça. J’en ai quelques-uns dans ma poche, mais il y en a une paroi entière, là-bas. Je me suis dit que si je partais comme ça, je ne pourrais plus jamais le retrouver, avec cette tempête, alors j’ai fait une piste en empilant des pierres, en regagnant le canyon principal, si c’est bien là que je suis. Et puis j’ai cherché un endroit où la radio passait à nouveau.

— De quelle couleur sont-ils ? demanda Ivan, d’en bas.

— Vous, là-bas, taisez-vous ! ordonna Roger. Nous ne nous sommes pas encore rejoints.

— Nous devrions pouvoir retrouver le site. Eileen, vous arrivez à croire ça ? Nous allons tous être… Hé !

— C’est moi, dit Roger.

— Ah ! Vous m’avez fait peur !

Eileen sourit en imaginant John surpris par l’apparition spectrale de ce grand échalas de Roger engoncé dans son scaphandre. Roger ramena John vers le bas du canyon, auprès d’Eileen. John lui donna l’accolade, et ils rejoignirent le Dr Mitsumu, qui les conduisit vers la tente, plus haut. Eileen ne se souvenait pas que la tente était aussi en pente.

Une fois à l’intérieur, le groupe enfin réuni bavarda pendant une heure, commentant l’aventure. Roger prit sa douche et cala le chariot pour le remettre à l’horizontale pendant que John leur montrait ce qu’il avait trouvé : on aurait dit des petits cailloux ou de minuscules coquillages, rouge et noir moucheté. Enfin, plus noir que rouge. Certains étaient incrustés dans une croûte de grès. Le dessous était spiralé.

Ça ne ressemblait à aucune des pierres qu’Eileen avait eu l’occasion de voir. En fait, ça rappelait bel et bien les rares coquillages terriens qu’elle avait vus à l’école. Elle regarda, en retenant son souffle, les petites choses que John tenait dans le creux de sa main. De la vie sur Mars, même si ce n’étaient que des traces de vie fossile. De la vie sur Mars. Elle prit l’un des petits coquillages, l’examina, le retourna, l’examina encore.

Elle ne pouvait en détacher son regard. Il se pourrait bien que ce soit ça…

Ils disposèrent leurs lits de camp en tenant compte de la pente du sol et les calèrent à l’aide de vêtements et autres objets domestiques trouvés dans le chariot. Ils étaient installés depuis longtemps qu’ils parlaient encore de la découverte de John, et Eileen se rendit compte qu’elle était de plus en plus excitée à cette idée. Le sable qui criblait sans bruit les parois de la tente ne manifestait sa présence que par l’absence complète d’étoiles. Elle regarda leurs reflets incurvés sur la surface du dôme et réfléchit. L’Expédition Clayborne, dans les livres d’histoire. De la vie sur Mars… Et les autres parlaient, parlaient…

— On y retourne demain, d’accord, Roger ? demanda John.

— Dès la fin de la tempête, en tout cas, c’est promis, dit Roger, que l’inclinaison de la tente empêchait d’installer sa chambre à coucher privée.

Roger n’avait jeté qu’un coup d’œil aux coquillages, et il avait secoué la tête en marmonnant : « Je ne sais pas. Ne vous faites pas trop d’illusions quand même. Je ne voudrais pas que vous soyez déçu… » Eileen s’en était étonnée.

De là à ce qu’il soit jaloux de John, maintenant !

Ils continuèrent à bavarder. Mais avec toutes ces émotions, Eileen était épuisée. Elle s’endormit comme une masse, bercée par le son de leurs voix.

Elle fut réveillée en sursaut par l’écroulement de son lit de camp. Elle roula à terre et ne réussit à s’arrêter que lorsqu’elle se retrouva contre Mrs Mitsumu et John. Elle s’éloigna précipitamment de John et vit Roger, près du chariot. Il regardait les cadrans en souriant. Son lit de camp était près du chariot ; aurait-il tiré sur l’un des vêtements qui calaient son lit de camp, la faisant tomber ? Ce type avait une tête à faire des farces…

Le bruit avait réveillé les autres. La conversation reprit aussitôt, toujours sur le même sujet : la découverte de John. Roger confirma qu’ils avaient assez de provisions pour faire l’aller et retour jusqu’en haut du canyon. La tempête avait cessé. Le dôme était couvert de poussière, il y en avait un bon centimètre du côté de la colline, mais le ciel était dégagé. Alors, aussitôt après le petit déjeuner, ils s’équipèrent, non sans mal sur le sol en pente, et quittèrent leur abri.

Eileen se fit la réflexion que l’endroit où ils avaient retrouvé John était moins éloigné qu’il ne lui avait semblé, dans la tempête. Toutes leurs empreintes avaient disparu, même les traces plus profondes laissées par le chariot. John menait la marche en faisant des bonds de géant comme s’il avait du mal à se contrôler.

— C’est là-haut que nous vous avons retrouvé, dit Roger en montrant un piton, sur leur droite, à John qui les attendait en s’agitant nerveusement.

— Voilà le premier cairn, dit-il. Là-bas, vous voyez ? Mais avec tout ce sable, on dirait n’importe quel tas de cailloux. Ça risque d’être plus compliqué que je ne pensais…

— Nous allons les retrouver, lui assura Roger.

Ils suivirent vers le sud l’enfilade de canyons qui formaient un réseau tentaculaire de tranchées profondes, sculptées dans la roche en pente, face à Olympus Mons. John ne savait pas très bien jusqu’où il était allé, si ce n’est qu’il n’avait pas dû beaucoup s’écarter du niveau auquel ils se trouvaient. Certains des cairns étaient difficiles à repérer, mais Roger avait un don pour ça, et les autres en trouvèrent aussi quelques-uns. Lorsqu’ils ne le voyaient pas, ils se déployaient en tirailleurs, dans l’espoir que l’un d’eux s’écrierait : « Le voilà ! », comme des enfants cherchant des œufs de Pâques. Puis ils se regroupaient et recommençaient à scruter le paysage. Une seule fois, leurs efforts demeurèrent vains, et Roger dut cuisiner John pour l’aider à retrouver ses souvenirs. Après tout, comme le souligna Ivan, il faisait grand jour quand il avait trouvé le site. John avoua, un peu abattu, que tous ces petits canyons rouges se ressemblaient tellement qu’il ne se rappelait pas vraiment où il était allé.

— Tiens, le voilà, le cairn ! s’exclama Roger en indiquant une petite niche marquant l’entrée d’une ravine latérale.

Puis, quand ils furent arrivés à la niche, John s’écria :

— C’est là ! Juste là, en bas de cette gorge, dans la paroi. Il y en a plein par terre, regardez !

La fréquence commune retentit du brouhaha de leurs voix tandis qu’ils s’engouffraient en file indienne dans la ravine aux parois abruptes. Eileen se faufila par l’entrée étroite et se retrouva face à la paroi sud, presque verticale. Là, incrustés dans le grès dur, il y avait des milliers de petits escargots de pierre noire. Le sol en était couvert. Ils étaient à peu près tous de la même taille, percés d’un trou qui s’enfonçait dans la coquille creuse. Beaucoup étaient cassés et, en inspectant les fragments, Eileen vit l’enroulement spiralé qui caractérisait si souvent la vie. Les voix surexcitées de ses compagnons se répondaient dans ses écouteurs. Roger était grimpé sur la paroi et l’examinait, la visière de son casque à quelques centimètres de la pierre.

— Vous voyez ce que je veux dire ? demandait John. Des escargots martiens ! C’est comme ces strates de bactéries fossiles dont vous avez sûrement entendu parler, sauf que c’est plus avancé. La vie a bel et bien commencé quand il y avait de l’eau et une atmosphère à la surface de Mars. Seulement elle n’a pas eu le temps d’aller très loin.

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